Annoncé en 2020 avec un trailer tordant, le nouveau projet de Rocksteady s’est longuement fait attendre. Après tout, leur dernière œuvre remonte à 2016. Soudain, Suicide Squad : Kill the Justice League est devenu le bouc émissaire vidéoludique de ce début d’année. Pas de justice pour les méchants. Contre toute attente, nous avons eu raison d’y croire. Ne faites pas sauter la tête de la Task Force X tout de suite, puisque le titre est amusant… Mais reste très inégal.
La plupart des plus grands héros du DC Universe ont basculé dans la folie meurtrière. Flash, Batman, Superman et Green Lantern sont désormais sous l’influence mentale de Brainiac. Cet envahisseur extra-terrestre compte bien dominer l’univers, faisant de Metropolis le point de départ de son règne de terreur. Seule Wonder Woman semble avoir été épargnée, mais pour combien de temps ?
Pour lutter contre la menace, l’agent du gouvernement Amanda Waller forme la Task Force X, alias la Suicide Squad, pour une mission impossible : tuer la Ligue des Justiciers ! Rien que ça ? Mais comment une bande de bras cassés composée d’Harley Quinn, Captain Boomerang, King Shark et Deadshot arrêteront-ils l’inarrêtable ?
Un parcours digne d’un super-vilain !
Suicide Squad : Kill the Justice League paraît revenir de très loin. Son lot de controverses l’a poussé à de multiples reports, tandis que la crainte des joueurs semblait loin de s’atténuer. Mentionnons aussi qu’une partie de l’équipe est partie pendant le développement, dont Sefton Hill et Jamie Walker, co-fondateurs du studio. Pour ne pas arranger le tout, l’accès anticipé fut victime de bugs, entraînant un lancement catastrophique. Plus tard, les leaks et les cinématiques fusent sur Internet en grandes quantités, sans parler de cette rumeur autour de Superman. Certaines d’entre elles agissent déjà comme une hérésie absolue pour les fans. Tout semblait correspondre au pire pour le jeu attendu. Pourtant, même si nos inquiétudes d’avoir affaire au Forspoken made in 2024 restaient fondées, nous faisions encore confiance au projet. Aucune polémique n’a ébranlé notre souhait de ne pas passer un mauvais moment.
Peut-on alors encore voir en ce Suicide Squad : Kill the Justice League le tueur du studio Rocksteady que les fans semblent décrier depuis un moment ? Mettons donc fin aux polémiques, le titre ne s’épargne pas de gros défauts… Mais il reste agréablement bon à parcourir ! Le blockbuster n’est donc pas le ratage éhonté à fuir de toute urgence. En fait, il s’agit même d’un titre tout à fait honorable !
Nota Bene : Nous avons testé le jeu sur Playstation 5 en édition simple que nous sommes allés chercher le jour de son lancement officiel en magasin !
Le jeu Suicide Squad peut-il convaincre son public ?
Une réplique de Deadshot décrit bien ce que l’on peut ressentir en tout début de partie : « Nous ne sommes pas Batman, nous sommes que l’équipe B ». Tout est dit. Nous sommes sur un choix radicalement différent de celui de la chauve-souris. Bien évidemment, lorsque nous avons commencé à écrire ces lignes, nous avions déjà cette certitude que Suicide Squad n’atteindrait pas le niveau acclamé des Batman Arkham. Mais la comparaison semble inévitable, puisque tous deux viennent du même studio. C’est un gros fardeau pour les développeurs.
Suicide Squad n’a jamais vraiment été un modèle de success story. Le film de David Ayer, réalisé en 2016 avec Margot Robbie et Will Smith, était une catastrophe. Les derniers comics étaient simplement de bons divertissements. Si le film de James Gunn (2021) était sympathique, il n’a pas connu la gloire totale. Pour faire simple, les développeurs de Batman partaient pour une mission… suicide ! Sincèrement, qui pourrait croire un seul instant que Captain Boomerang serait aussi culte que le Chevalier Noir ?
Rocksteady a pris un risque très élevé. Bien qu’il soit difficile de ne pas oublier son passé, Suicide Squad : Kill the Justice League agit comme un autre départ. Et on s’en aperçoit dès le prologue du jeu. Sous la forme d’un flash-forward, il agit comme un tutoriel afin de contrôler les quatre anti-héros. C’est très maladroit, confus et le gameplay ne nous séduit pas beaucoup. En fait, on ne distingue pas ce qui nous ferait aimer un personnage plus qu’un autre.
Cette première heure de jeu nous laissait craindre que notre confiance était vaine… Cependant, une fois ce didacticiel pénible achevé, le jeu possède un bon potentiel qui se déploie au fur et à mesure de notre progression. C’est très rassurant.
La Suicide Squad soudée pour le meilleur et pour le pire !
Plus les heures passent et plus notre crainte d’un gameplay inadmissible s’estompe. Il est loin d’être parfait, trop brouillon pendant les combats, mais il est très efficace. On tremblait même à l’idée que les quatre vilains ne disposeraient d’aucune distinction. Bien au contraire, Harley Quinn, Deadshot, Boomerang et King Shark ont chacun des avantages et des inconvénients. Ils partagent également des compétences en commun qui dynamitent complètement cet Action RPG. Pour exemple, on peut lancer des attaques acrobatiques depuis les airs ou briser le bouclier des ennemis par l’intermédiaire d’un coup bien placé. On peut également contrer les tirs ennemis en « contre-tirant » à notre tour, provoquant des coups critiques. Bien sûr, le corps-à-corps est possible, en fonction du personnage, d’une seule touche. Une fonctionnalité classique, mais dont on apprécie se servir.
Au début, c’est assez compliqué et choisir un personnage demande un peu d’adaptation, mais plus il gagne en expérience, plus il devient puissant. Cette puissance qui s’accumule est aussi l’une des grandes surprises de ce Suicide Squad : Kill the Justice League. Egalement, chacun des vilains manie son propre type d’arme. Des pistolets pour Harley ou des snipers pour Deadshot, mais il sera très vite possible de modifier tout cela.
Après plusieurs sessions, voici ce que l’on pense des personnages :
- Avec Harley Quinn, virevolter de son agilité en toute verticalité dans les rues de Metropolis est terriblement prenant. Grâce à son grappin, elle se déplace de toit en toit, facilitant largement le déclenchement des compétences d’acrobatie. C’est simple, on croirait que Metropolis a été conçue pour ses déplacements. En combat, son corps-à-corps fonctionne bien, mais on aurait aimé exploiter davantage cette furie présente dans la trilogie Batman. Harleen Quinzel est très polyvalente, agressive et devrait largement convenir aux débutants. Nous avons adoré l’incarner pendant une grande partie du jeu.
- Avec Deadshot, le côté TPS bourrin du titre nous semble parfaitement justifié. Le tireur d’élite n’a pas à se battre en combat rapproché. Garder la distance permet de mieux éradiquer ses cibles. Les coups critiques sont assez faciles à déclencher, puisque Floyd Lawton est précis et efficace avec les armes. Notons aussi que ses déplacements en jetpack sont un peu difficiles à prendre en main. Malgré tout, une fois maîtrisé, cela devient un système d’esquive redoutable. C’est un personnage clé du jeu.
- Avec King Shark, le « méta-humain » fait des bonds de 100 mètres (environ) et cause de très gros dégâts avec ses armes destructrices. Il représente la force brute et provoque des captures de boucliers adverses très fréquentes. Aussi bon soit-il au corps-à-corps, il ne dégage malheureusement aucune sensation de puissance dans cette catégorie. On aurait espéré bien plus. C’est le protagoniste qui mérite davantage de finish moves explosifs ! Le personnage à réserver pour les experts, sans aucun doute.
- Enfin, Captain Boomerang nous laisse très dubitatif. Véritable anomalie de vélocité, on ne distingue pas facilement ce qui nous plaît et ce qui nous manque avec ce personnage. Digger Harkness est le plus rapide du groupe et ses capacités d’amélioration sont grisantes. Toutefois, nous avons eu beaucoup de mal à commencer avec lui. Il est à la fois attrayant, mais aussi extrêmement frustrant. C’est lui qui nous confirme que les développeurs pouvaient proposer tellement plus pour le genre… Sa compétence d’acrobatie est incontournable.
Malgré leurs spécialités propres, Suicide Squad : Kill the Justice League aurait gagné en intensité en proposant quatre gameplay radicalement différents pour ses personnages afin de varier les plaisirs et les missions. La distance pour Deadshot, la brutalité avec King Shark, l’agilité avec Harley et la vitesse avec Boomerang. Dans un cas, cela aurait supprimé tout sentiment de redondance. Mais surtout, les choix de missions auraient permis un aspect plus stratégique, tout comme la manière d’arpenter les multiples affrontements.
Nota Bene : La Dual Sense de la PS5 est très bien exploitée dans le jeu, permettant une vraie sensation lors des sessions de tir avec une arme. C’est un point fort qui renforce l’idée que Suicide Squad ne délivre son potentiel que manette en mains ! Aussi, l’interface qui crispait tant peut être modifiée dans les options !
Chaque héros a sa némésis. Les développeurs auraient pu aboutir à une véritable anti-Justice League en leur attribuant les compétences de leur rival. Boomerang possède la Vitesse Pure de Flash, tandis qu’Harley Quinn possède le grappin de Batman. Mais n’aurait-on pas pu bénéficier de plus ? C’est précisément avec cette réflexion qu’on aurait souhaité que le mode solo de Suicide Squad : Kill the Justice League ait été conçu.
Au bout de plusieurs heures de jeu, on réalise que le titre est largement destiné au multijoueur avant tout. Logique en soi, puisqu’il s’agit d’un looter-shooter. Cependant, on ne peut s’empêcher de penser que fusiller de l’alien en solitaire n’est nul autre qu’un choix de dernière minute par rapport à la réaction négative du public.
Explosif, mais répétitif
Pour ne pas qu’une nanobombe explose la tête de la Suicide Squad, plusieurs missions seront à remplir. L’Argus vous demandera de sauver des civils, de récupérer des données, de repousser l’envahisseur ennemi et de nettoyer la zone. Pour tout dire, c’est tout… Elles sont très amusantes, mais aussi très répétitives. Bien que la difficulté propose des contraintes à respecter, on a vraiment l’impression de faire toujours la même chose en boucle. C’est affreusement dommage, d’autant que tous les objectifs sont omniprésents dans tous les jeux en ligne. Dans ce cadre précis, Rocksteady n’a pas du tout opté pour l’innovation. Si on débloque de nombreuses récompenses (looter-shooter oblige) et des armes puissantes pour survivre, toute la structure du jeu résonne dans le déjà-vu. Oui, nous sommes bien sur un titre très générique.
Heureusement, le jeu possède une tout autre saveur lorsqu’on se lance dans le matchmaking. Chaque utilisateur en ligne choisit son personnage et chacun joue à sa façon. Cela apporte un énorme plus pour la durée de vie du jeu. Jeu Service oblige, le studio apporte son lot de nouveautés et de personnages dans les mois à venir… Souhaitons sincèrement des objectifs beaucoup plus diversifiés.
Nota Bene : Une connexion Internet est obligatoire pour jouer au jeu en solo. Le studio a promis de modifier ce problème, mais peut-on les croire ? L’abonnement Playstation Plus ou Xbox n’est obligatoire que pour le multijoueur. Précisons aussi que le netcode est efficace, permettant de ne pas trop subir des retards ou des problèmes de connexion. Enfin, le jeu dispose d’une boutique proposant des cosmétiques et des tenues, mais il faudra dépenser son argent réel pour ça. Rassurons-nous dans l’idée que le titre ne prend pas la forme d’un pay-to-win…
En soi, Suicide Squad : Kill the Justice League manque de moments marquants. Il en détient, mais la redondance des missions nous fait les regretter. Il existe des passages avec Batman et Green Lantern qui agissent comme un vent de fraîcheur, bien qu’ils auraient dû être plus présents. Avouons aussi que le summum de l’infiltration nous manque éperdument. Un soupçon n’aurait pas été de refus.
Egalement, les combats de Boss basculent entre le chaud et le froid. Malgré Freeze dans Arkham City, les grands affrontements semblent être le talon d’Achille du studio britannique, ce qui était sans doute la raison pour laquelle Batman Arkham Knight n’en possédait qu’une poignée (on ne pardonnera jamais la blague de Deathstroke !). Cette fois, dans Suicide Squad, ils côtoient majoritairement la confusion et l’idée de tirer dans le tas sans réfléchir. Seuls deux combats se sont avérés particulièrement spectaculaires et nous en garderons un bon souvenir. Néanmoins, la mise en scène est très efficace, tout comme elle l’est tout le long de la dizaine d’heures nécessaires à l’histoire en solo (en ligne droite).
Metropolis, un nouvel univers !
Un autre point important que nous apprécions reste Metropolis. C’est une immense ville, bien plus grande que Gotham. Un vaste terrain de jeu doté d’un cycle jour / nuit et d’une météo changeante. Découvrir la ville de Superman est un plaisir intense et profiter de sa verticalité est un vrai bonheur. A l’instar du jeu en lui-même, tout est très joli. L’Unreal Engine 4 fait des merveilles et le character design est visuellement impressionnant. Les détails faciaux rendent les personnages très crédibles. Toutefois, il manque cette atmosphère particulière, comme celle de Batman Arkham Knight, alors qu’il tournait sur Unreal Engine 3, proposant une direction artistique somptueuse. C’était en 2015 !
En dehors des missions, il n’existe que quelques quêtes secondaires à se mettre sous la dent. On peut compter celle du Pingouin ou de Gizmo comme exemple et on peut toujours dénicher des trophées du Riddler. Citons aussi des Easter-eggs autour de l’univers DC, mais on aurait aimé de surprenantes découvertes… Peut-être même des quêtes scénarisées ou qui se différencient grandement des missions de l’Histoire. Dommage. Finalement, l’Open World est trop grand pour rien. De plus, pourquoi ne pas avoir proposé un peu d’exploration pour trouver du loot, du lore et du nouveau matériel ?
Nota Bene : La question du lore décrit dans le jeu vidéo de Warner Bros reste une déception. Malgré la présence de contenus audios et de journaux comme dans les Batman Arkham (encore !), rien n’explique clairement la chute de la Ligue des Justiciers. Comptons aussi sur la présence de Lois Lane qui raconte le déroulé de la trame actuelle à la manière de l’Epouvantail ou Hugo Strange dans la trilogie. En fouillant un peu, le joueur peut trouver des bribes de souvenirs de civils lobotomisés qui racontent la journée d’invasion de Brainiac (enfin, si c’est bien ça). Mais c’est tellement peu compréhensible et anecdotique que tout le monde passerait immédiatement à côté.
On reconnaît le savoir-faire du studio !
Il subsiste ce parfait équilibre entre la frustration et le fun tout au long du titre. Le souhait que le jeu concorde à nos envies nous hante. Mais d’un autre côté, on parvient facilement à prendre du plaisir ludique. Même si le fil narratif n’exploite pas toutes ses capacités (et puise son inspiration de certaines idées des comics), son écriture fonctionne. C’est drôle et l’essence de la Task Force X est bien représentée. De ce fait, on s’attache pleinement à eux, ce qui est une très grande qualité nous permettant de continuer à jouer, d’autant qu’ils ont une forte « complicité ». L’alchimie est une réussite.
Les dialogues font souvent mouche (et sont aussi parfois lourds) et on écoute encore ces incessantes discussions lors des transmissions ennemies. Entendre Batman (et par conséquent la voix de Kevin Conroy en VO) nous critiquer et passer au camp de l’ennemi est un exemple très fort ! Se rendre compte qu’il observe nos moindres faits et gestes comme un génie du Mal (un détail qui peut être manqué) est aussi très fort. On pourrait être fâché du traitement hors-normes que subissent les super-héros, mais tout concorde pour nous rappeler que nos protagonistes jouables ne sont pas des tendres. Rocksteady offre une véritable immersion sonore et visuelle, tout en limitant ses possibilités.
C’est véritablement dans sa structure et dans son gameplay que le jeu pourrait diviser les foules… Le studio semble être revenu à l’heure de son Urban Chaos, son premier jeu côtoyant déjà la frustration et la bonne idée… Autre sujet de débat, le endgame n’est pas vraiment une conclusion, puisqu’il se construira avec le contenu supplémentaire à venir… Un contenu étendu (finalement) logique quand on parle de jeu service. C’est dommage. En attendant, il faut refaire encore et toujours les mêmes missions en boucle…
La connexion avec l’Arkhamverse peut vraiment poser problème…
Mentionnons enfin un énorme point que nous nous devons de mentionner, tant il est chamboulant. On ne comprend tout simplement pas cette décision de faire de Suicide Squad : Kill The Justice League la continuité scénaristique de Batman Arkham Knight.
Pour Warner Bros Games et DC, cela agirait comme une solution idéale pour jouer avec d’autres franchises pouvant utiliser le succès de la plus grande trilogie de super-héros. Malgré tout, dans ce contexte officiellement canon, l’héritage d’Arkham est mutilé, saccagé et parodié tout au long de la trame narrative. De nombreux rebondissements vont faire hurler de rage le plus acharné des fans. Cela aurait été bien plus impactant positivement que ce Kill the Justice League se déroule dans un univers parallèle. Cependant, il n’en est rien.
Pour ne pas arranger les choses, cette sensation si délicieuse que l’on ressentait dans chaque Batman Arkham sonne comme un manque important tout au long du jeu. Ce lien avec l’Arkhamverse fait entendre la nostalgie et on ne peut s’empêcher de soupirer devant certains détails qui nous rappellent que la trilogie était tout bonnement immense… C’est littéralement oublier comment Rocksteady avait élaboré l’intensité dramatique qui résonnait au travers de sa trilogie.
La pire erreur que ce Suicide Squad : Kill The Justice League pouvait proposer. Et non, nous ne spoilons pas, tant le marketing a répété cette absurde connexion. C’est encore plus dommage, puisque le titre a de très bonnes idées. Mais, en brandissant le spectre du passé, le titre semble redouter ses propres ambitions. Ils voulaient détruire l’image des super-héros, ils ont fait bien plus !
Suicide Squad : Kill the Justice League est un sale gosse du jeu vidéo. Se moquant des attentes de ses fans et de son propre héritage « arkhamesque », il en résulte un titre qui ne plaira pas à tout le monde, mais diaboliquement jouissif et énergique. Un gros plaisir coupable ! Avec son aspect de jeu service générique, le studio constitue ses propres limites qui l’empêchent de se hisser au sommet. Doté de sa propre identité, rempli de qualité et au multijoueur très amusant, il ne s’empêche pas d’être trop brouillon et confus. Pire, sa répétitivité lui fait gravement défaut. La trilogie de Rocksteady, connue comme une révolution du genre super-héroïque, nous aurait fait espérer des ambitions beaucoup trop hautes. Le studio était-il condamné à atteindre l’excellence ? Puisse le jeu trouver son public plus tard, lorsqu’il sera moins cher ou quand le endgame sera plus consistant… On a eu raison d’y croire.
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