Diana Spencer : retour sur la mort tragique d’une princesse anglaise

Diana Spencer : retour sur la mort tragique d'une princesse anglaise

Diana Spencer, plus connue comme Lady Di ou princesse Diana, meurt le 31 août 1997 à Paris. En 1981, elle épouse le prince Charles, avec qui elle aura 2 enfants : William en 1982, et Harry en 1984. Un an avant sa mort, elle divorce du prince de Galles. Retour aujourd’hui sur la mort de la bien-aimée princesse.

Les circonstances de la mort de Diana

Le 30 août 1997, Diana Spencer et son compagnon Dodi Al-Fayed, fils d’un milliardaire égyptien, quittent la Sardaigne. Dans l’après-midi, leur jet privé se pose sur l’aéroport du Bourget. Pour dîner, ils se rendent à L’Espadon du Ritz, place Vendôme. Un peu avant 22h, ils arrivent au restaurant mais prennent le décision de dîner dans leur suite royale. Etant donné le nombre conséquent de paparazzis, Dodi laisse sa propre voiture devant le Ritz, au même titre que la Range Rover des gardes du corps. Afin de duper les paparazzis, on fait croire que le couple part à bord d’une de ces voitures.

En réalité, ils sortent discrètement du palace et entrent dans une voiture leurre de la compagnie Étoile Limousines (l’entreprise fournissant les voitures de fonction au prestigieux hôtel). Le conducteur du véhicule est le directeur de la sécurité du Ritz, Henri Paul. Sur le siège passager, on trouve Trevor Rees-Jones, un garde du corps. Malheureusement, certains paparazzis ont compris le stratagème et les suivent alors qu’ils quittent le Ritz. Dès lors, la voiture pénètre à grande vitesse (entre 118 et 155km/h selon les experts) dans le tunnel au niveau du pont de l’Alma.

Diana Spencer et Dodi Al-Fayed.
Diana Spencer et son compagnon Dodi Al-Fayed.

C’est à 0h23 qu’a lieu l’accident. Le véhicule se déporte et tape le mur droit, avant de faire une embardée. La voiture s’encastre ensuite dans le treizième pilier du pont, se disloque, puis s’arrête. Le chauffeur et Dodi meurent sur le coup et Trevor Rees-Jones subit de graves blessures. L’airbag lui aura en fait sauvé la vie. Lorsque les secours arrivent, Diana est encore vivante. On la dégage de ce qu’il reste de la voiture et on la transporte en ambulance jusqu’à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Elle fera plusieurs arrêts cardiaques en chemin, alors qu’elle fait déjà une hémorragie interne. Elle arrive à l’hôpital vers 2h du matin, et on la déclare morte à 4h25.

L’enquête

Au début, on pense que la voiture roulait beaucoup plus vite que la vitesse ensuite estimée par les experts. Quoi qu’il en soit, la limite de vitesse à cet endroit est de 50 km/h, et le véhicule dépassait largement cette limite. Selon une enquête de 1999, la voiture de Diana en aurait heurté une autre. En effet, les débris qu’on a retrouvé dans le tunnel de l’Alma confirment la présence d’une Fiat Uno blanche. Malheureusement, on ne retrouvera jamais cette automobile.

D’après l’enquête française, le conducteur Henri Paul roulait en état d’ébriété. Le professeur Ivan Ricordel a en outre dirigé une analyse de prélèvements sanguins, qui a démontré que le conducteur possédait un degré d’alcool bien trop haut.

Photo de la nuit de la mort de Diana.
Henri Paul au volant de la berline, peu de temps avant l’accident. A sa gauche, le garde du corps Trevor Rees-Jones, et derrière, Diana.

Dès le lendemain de l’accident, on rejette la faute sur les paparazzis, et plus largement les médias. Par conséquent, le motard de presse et les neuf photographes qui ont suivi le couple sont mis en examen le 3 septembre. On les accuse de « non-assistance à personnes en danger » et de « homicides et blessures involontaires ». Pour autant, on les relâche, puisqu’on blâme rapidement le chauffeur pour l’accident.

L’enquête britannique montre elle qu’aucun des passagers n’avait mis leur ceinture de sécurité. Le 7 avril 2008, la Cour royale de justice conclut :

 » [L’accident] a été causé ou favorisé par la vitesse et le comportement du chauffeur ainsi que la vitesse et le comportement des véhicules suiveurs. » 

La tragédie aurait donc trois causes : l’état d’ébriété de Paul, le non port de la ceinture et l’absence de protection sur les piliers du tunnel.

Théories du complot sur la mort de Diana Spencer

Beaucoup de théories du complot existent concernant l’accident de voiture qui a causé la mort de Diana. Mohamed Al-Fayed, le père de Dodi, en a d’ailleurs créé plusieurs. Dès 1998, il remet alors la faute sur le prince Philip et le MI6. Selon lui, ils auraient assassiné son fils et Lady Di. Il soutient cette thèse durant des années, mais un rapport de 800 pages publié en 2006 dément ses accusations.

Voiture de l'accident de Diana.
Photo de la voiture accidentée.

Toujours dans l’idée d’incriminer la famille royale, il avance qu’on aurait assassiné Diana car elle attendait un enfant. Pourtant, le médecin légiste qui a examiné le corps de la princesse, Dr Richard Shepherd, assure en 2018 qu’elle n’était pas enceinte :

« D’un point de vue médical, il n’y avait aucune preuve que la princesse Diana attendait un enfant. »

Mohamed Al-Fayed continue d’accuser la famille royale britannique, et dit même que la mystérieuse Fiat blanche aurait été envoyée par le MI6.

D’autres théories encore plus farfelues existent. Par exemple, une d’entre elles prétend que Diana aurait été une victime collatérale d’un attentat qui visait en fait son compagnon. Certains pensent aussi que Lady Di aurait mis en scène sa mort pour échapper pour de bon aux paparazzis…

Malgré les enquêtes très précises et sérieuses menées en France et au Royaume-Uni, beaucoup continuent à croire à ces théories. On a en effet tous déjà entendu que la famille royale britannique était responsable de la mort de la princesse… Quoi qu’il en soit, cette année marquera les 24 ans de la mort de Lady Di. 

 

Sources :

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