Après Scream, L‘exorciste, Evil Dead et plus récemment Chucky c’est au tour de Hellraiser, une autre grande franchise de l’horreur, de connaitre un passage sur le petit écran. Mais un problème juridique pourrait bien ralentir cette adaptation…
L’annonce de ce projet a enthousiasmé beaucoup d’amateurs du genre, il faut dire que la franchise Hellraiser n’a jamais vraiment retrouvé sa gloire d’antan.
En effet, c’est en 1987 que le premier volet de cette franchise à déboulé sur nos écrans, sous la houlette de Clive Barker (Lord of Illusions, Nightbreed, Candyman, The Midnight Meat Train). Le film met en scène une poignée d’individus confrontés aux puissances dévastatrices de l’enfer par l’intermédiaire d’une étrange boite. Très vite, le film devient culte. Avec son atmosphère à la fois onirique et cauchemardesque ainsi qu’un sous-texte et des métaphores solides, le film a réussit à se démarquer des autres productions horrifiques. Le tout en proposant un niveau de violence très élevé. Un niveau rarement atteint pour l’époque et même pour aujourd’hui.
Suite au succès du film, d’autres chapitres suivront avec une qualité décroissante, jusqu’à ce que la franchise ne tombe dans l’oubli. Jusqu’à très récemment, la saga n’était maintenue en vie que par la mise en chantier de « Direct-to Video » fauchés, produits uniquement afin conserver des droits de propriété par Dimension Films.
Mais en mars dernier, HBO à annoncé officiellement le développement d’une série sur l’univers infernal de Hellraiser. Ce sont les talents David Gordon Green (Halloween 2018) à la réalisation et Michael Dougherty (Trick or Treat, Krampus, Godzilla II) au scénario qui seront de la partie.
En dépit des attentes, HBO à souhaité rassurer les fans en clamant que la série ne sera ni un remake, ni un reeboot des film originaux. Mais bien une prolongation du même univers.
Malheureusement pour la société de production, la franchise Hellraiser semble sur le point de tomber dans un embargo juridique. En effet Clive Barker à annoncé en juin vouloir récupérer les droits de sa propriété, qu’il à mise au point plus de trente ans auparavant. Cette situation n’est pas sans rappeler celle de la saga Vendredi 13. Cette dernière étant aussi tenaillée par une bataille juridique empêchant la mise en chantier de tout autre film.
Bref, que ce soit depuis nos écrans ou depuis une cour d’assise, les enfers ne sont toujours pas prêts à arrêter de s’agiter sous nos yeux.
