Isonzo nous plonge en plein cœur de la Première Guerre mondiale avec l’idée de rendre l’expérience la plus précise possible. Ce FPS en ligne est le fruit de recherches appuyées et nous embarque au cœur des Alpes italiennes, en plein conflit Entente/Empire austro-hongrois. Une aventure poignante qui nous immerge aisément.
Un gameplay très complet
Si le FPS (first person shooter alias tir à la première personne) est un genre qui s’essouffle avec le temps, bien loin de son apogée, il est bon de voir des titres rafraîchissants à l’image d’Isonzo. Le jeu fait partie de la saga WW1 Game Series, qui ont tous pour but de nous transporter sur un des fronts de la Première Guerre mondiale.
Tannenberg nous met dans la peau de l’armée impériale russe sur le front est ; Verdun nous embarque sur le front ouest dans la guerre des tranchées en tant que Français, Belges, Britanniques et Américains. Quant à Isonzo, il nous emmène dans les Alpes sur le front italien où l’on pourra choisir entre trois camps : le Royaume d’Italie, l’Empire austro-hongrois et l’Empire allemand.
Le jeu n’a qu’un seul mode au-delà des possibilités de préparation présentes dans le menu : du multijoueur en ligne. Il est possible soit de vous greffer à un serveur, soit de créer le vôtre en invitant vos amis ou en attendant simplement qu’il se remplisse. Le jeu est assez actif et le délai d’attente est très rapide. On notera également qu’au cours de nos parties, nous n’avons eu affaire à aucun comportement problématique. Une communauté agréable et solidaire qui pousse l’expérience en ligne à des sommets.
Il est possible de rejoindre différents scénarios assez aisément, les serveurs sont multiples et les histoires prévues par le jeu nombreuses. Il y a 6 classes disponibles :
- Infanterie
- Ingénieur
- Assaillant
- Tireur d’élite
- Officier
- Alpiniste
Le jeu se joue en équipe et chaque spécialité aura son importance lors des combats. Chacune n’en fait ni trop, ni trop peu et on s’amuse autant qu’on progresse. Elles possèdent toutes des uniformes et accessoires singuliers. Nos soldats sont grandement personnalisables, un ajout agréable au jeu. Les classes sont également soumises à des challenges qui permettront aux joueurs d’évoluer en leur sein et font office de guide pour mieux naviguer dans chacune d’entre elle. En clair, les possibilités de gameplay sont vraiment nombreuses.
Les cartes sont assez grandes, mais on ne s’y perd pas pour autant. Lorsqu’on meurt, on décide de là où on veut réapparaître et fort heureusement le tout se fait dans une grande fluidité avec une poignée de secondes d’attente. Autre fonctionnalité sympathique, des statistiques seront présentées à la fin de chaque partie : l’arme la plus mortelle, le joueur qui a passé le plus de temps couché, celui qui a abattu le plus d’ennemis ou encore la distance moyenne d’élimination.
Si on aurait aimé une seule chose qu’Isonzo n’a pas, c’est un petit mode entraînement. Une vidéo explicative est disponible dans le jeu, mais on aurait aimé pouvoir mettre la main à la pâte avant de se lancer dans ce vaste monde en ligne.
Isonzo et son point de vue historique
Si une chose rend Isonzo singulier, c’est bien le soin qu’il porte à sa véracité historique. Le travail de recherche se ressent lorsqu’on joue. Prenons l’exemple des écrans de chargement qui nous expliquent les conflits que l’on s’apprête à simuler. Des résumés concis, compréhensifs et fascinants.
Les paysages sont agréables, le jeu nous plonge dans une véritable immersion qui fera plaisir aux férus d’histoire, aux curieux, ou aux gamers en recherche d’un peu de nouveauté. Isonzo paraîtrait presque pédagogique sur les bords, et on aime beaucoup ça.
La véracité s’applique également aux costumes, ainsi qu’aux armes. On doit bien l’admettre, c’est même un peu déroutant au départ, mais cela fait partie de l’expérience. On pense au temps de latence entre chaque tir ou à la mécanique de recharge. En effet, on ne peut recharger son arme qu’une fois qu’elle est complètement vidée. Mais attention, ce n’est pas un défaut et on s’y fait plus rapidement qu’on ne pourrait le penser.
Isonzo est un titre qui se démarque des FPS modernes par son authenticité historique. On salue franchement la démarche au cœur du jeu.
L’évènement Ascent
Le mode Ascent a fait son apparition le 11 avril et durera jusqu’au 24 avril ! C’est un mode qui fait office d’événement totalement gratuit au sein du jeu. Il nous plonge au sommet des montagnes, en pleine ascension de la face sud du pic de la Marmolada d’Ombretta. Voilà ce que nous apprend l’écran de chargement avant que l’on se lance en jeu :
Lors de l’Ascension, les deux camps s’affrontent pour prendre le contrôle des hauteurs vertigineuses de la montagne. Le but des défenseurs est d’empêcher les attaquants d’atteindre le sommet de la falaise. Le but des attaquants est de gravir le mur et de s’emparer de l’objectif qui se trouve au sommet avant la fin du temps imparti.
Ce sont des parties aux effectifs plus réduits que celles que l’on retrouve dans les modes plus classiques du jeu. Dans un camp comme dans l’autre, l’esprit d’équipe est toujours de mise et il est plus que jamais important de rester en groupe en développant sa stratégie ensemble. Si les attaquants graviront petit à petit, les défenseurs devront bloquer cette ascension avec leurs armes ou avec divers moyens comme le lancer de pierres.
On ne peut que recommander le mode gratuit Ascent/Ascension d’Isonzo. On y découvre un autre penchant de la Grande Guerre dans un mode de jeu prenant et amusant. De plus, le décor est sublime et la carte remplie de surprises.
Isonzo est disponible sur Steam au prix de 13,99 € au lieu de 39,99 € pour sa version Deluxe jusqu’au 22 avril seulement. L’occasion de se procurer le jeu pendant l’événement Ascent ! Le bundle des trois jeux de la WW1 Game Series est également en solde et vous pourrez vous le procurer pour 33,97 €. On le répète, Isonzo est un FPS singulier qui mélange gameplay intéressant et cadre historique fascinant. On le recommande à 100 % !
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