On a classé tous les films du « Sony’s Spider-Man Universe »

On a classé tous les films du "Sony's Spider-Man Universe"

En 2018, Sony décide de concurrencer le Marvel Cinematic Universe en créant son propre univers Marvel connecté. Et oui, Marvel Studios ne détient pas encore les droits d’exploitation de la franchise Spider-Man, qui appartient encore à Sony. En fait, le studio peut exploiter Spider-Man et tout son univers sans avoir besoin de l’accord de Marvel Studios. C’est dans cette logique que Sony a produit les deux films animés centrés sur Miles Morales par exemple.

Mais en plus de ces petits chefs d’œuvres du genre, Sony a développé son Sony’s Spider-Man Universe (SSU). Un univers centré sur les méchants de l’univers Spider-Man… Mais sans Spider-Man. Et puisque le SSU est en pleine expansion, avec trois films attendus en cette année 2024, on a eu envie de classer les différentes œuvres du SSU, de la pire à la meilleure.

5) Venom : Let There Be Carnage 

Sorti en 2021, Venom : Let There Be Carnage fait suite au premier Venom sorti en 2018. Tom Hardy est de retour dans la peau du symbiote, qui, cette fois, doit affronter son pire ennemi : Carnage. L’arrivée de Carnage à l’écran avec quelque chose d’assez excitant. Personnage emblématique des comics, et c’est un super-vilain totalement psychopathe, ultra violent, qui n’a absolument aucune limite morale. Il fait même passer Venom pour un enfant de cœur. En plus, Woody Harrelson est annoncé au casting. Bref, comment est-ce que ça pouvait mal se passer ?

Et bien parce que le réalisateur Andy Serkis décide de prendre tous les défauts du premier opus et de les pousser au curseur maximal. Venom 2, ça donne surtout envie de se laver les yeux et les oreilles à l’eau de javel. Effets spéciaux immondes, écriture inintéressante, protagoniste lissé et lourdingue, rien ne va dans cette suite boursouflée d’un premier opus déjà boursouflé.

On atteint le paroxysme de la gênance quand Venom se retrouve dans une fête d’Halloween pour adolescent… Rendez-nous le personnage dark des comics. En fait, le seul truc positif de cette bouse, c’est la scène post-générique du film, qui connecte enfin l’univers de Venom à celui du MCU… Mais il ne faut pas trop en demander, puisque cela n’a servi à rien et que le personnage n’a finalement pas rencontré Spider-Man !

4) Morbius 

Troisième film du SSU, Morbius sort en 2022 dans les salles obscures. Jared Leto est choisi pour incarner le Vampire Vivant, anti-héros complexe de l’univers de Spider-Man. Malheureusement, là encore, le film est esthétiquement hideux. Mauvais effets spéciaux, étalonnage qui rappelle les films de super-héros du début des années 2000, antagoniste inintéressant et binaire, tout tourne au naufrage dans cette production à la ramasse…

On a classé tous les films du "Sony's Spider-Man Universe"

Surtout, en 2022, le public du genre devient plus exigeant, et ne s’intéresse plus vraiment aux origin-stories. Morbius, pourtant, coche toutes les cases de l’origin-story ennuyeuse qui met des heures à se lancer. Enfin, le long-métrage passe totalement à côté de son potentiel horrifique. Reste, encore une fois, une scène post-générique plutôt excitante qui fait un nouveau pont avec le MCU.

3) Madame Web 

Sorti début 2024, Madame Web est le 4ème film du SSU. Emmené par Dakota Johnson, le long-métrage se concentre sur Cassandra Web, une héroïne assez hors du commun. Cette dernière n’a pas de pouvoirs surhumains. Sa force, c’est son esprit. Cassandra Web a en effet la capacité de voir l’avenir et donc d’agir en conséquence. Madame Web est, sans doute, après Venom, le film du SSU le moins mal écrit. S.J. Clarkson esquive assez bien les passages obligés de l’origin story et propose un film de super-héros en retenue par rapport aux autres métrages du SSU.

On a classé tous les films du "Sony's Spider-Man Universe"

Tahar Rahim est plutôt convaincant en méchant, et Dakota Johnson tient relativement bien le film. Reste que, une fois de plus, les défauts inhérents au SSU sont encore présents. Le pire ici, ça doit être le montage, totalement lunaire et parfois même peu compréhensible. De même, le film s’engouffre dans un climax final esthétiquement très laid (pas au point de Morbius et Venom 2 mais tout de même), qui rappelle qu’on est bien dans le SSU.

2) Venom 3 : The Last Dance

Après Ruben Fleischer et Andy Serkis, c’est au tour de Kelly Marcel de reprendre les reines de la saga Venom. Scénariste principale de la licence, elle vient ici conclure la trilogie emmenée par Tom Hardy. Et sans surprise, ce Venom : The Last Dance s’inscrit parfaitement dans la continuité de ses prédécesseurs… Le film souffre des mêmes carences, des mêmes problèmes. C’est une œuvre malade, écrite n’importe comment et esthétiquement foireuse…

Difficile de proposer des scènes d’action plus illisibles que ce Venom 3. L’écriture n’a plus aucun sens, plus personne ne croit en la crédibilité de ce long-métrage. Knull, le grand méchant, n’est jamais mis en scène, et le film propose un climax hideux dans un pastiche vide de la Zone 51. Et surtout, on s’ennuie gentiment devant une troisième aventure qui n’a clairement plus grand-chose à exploiter et qui recycle les poncifs déjà clichés de sa propre licence.

Sans surprise, Venom 3 est la purge qu’on attendait. C’est toujours aussi con, toujours aussi laid, et plus personne ne fait semblant d’y croire. Reste que le film est mieux rythmé que son prédécesseur, et que Venom fonctionne un tout petit mieux que ses collègues Morbius et Madame Web…

1) Venom 

Tout premier film du SSU, Venom est encore le moins mauvais. Réalisé par Ruben Fleischer, le metteur en scène des deux Bienvenue à Zombieland, Venom était une proposition pleine de promesses. Un film solo sur l’un des plus grands ennemis de Spider-Man ? Il y avait là de quoi offrir aux fans un film dark, classé R, violent et gore à l’image du personnage. Mais Sony a préféré aseptiser Venom pour coller aux carcans du MCU, figure dominante du genre. On se retrouve alors avec un film très classique qui reprend les poncifs du genre sans trop se mouiller.

Esthétiquement, c’est moins beau que la plupart des concurrents de l’époque. Venom arrive à être moins bien animé que celui de 2007 dans Spider-Man 3. Tom Hardy cabotine et propose un humour, qui fait certes parfois mouche, mais qui alourdit énormément l’ambiance globale. Et Venom arrive à faire passer Riz Ahmed pour un mauvais acteur. Il n’empêche qu’avec son côté série B, et un rythme plutôt efficace, Venom est incontestablement le film le plus divertissant du SSU. Et un joli résultat au box-office avec plus de 856 millions de dollars de recettes.

Le Sony Spider-Man Universe est loin d’être terminé ! Rien qu’en 2024, deux autres films doivent sortir. Un sera dédié à Kraven le chasseur et l’autre sera le troisième opus de Venom

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