« Postal 4: No Regerts » : le jeu vidéo le plus pitoyable de 2022 [TEST]

"Postal 4: No Regerts" : le jeu vidéo le plus pitoyable de 2022 [TEST] - Cultea

Cette année 2022 marque le succès d’Elden Ring, incontestable jeu de l’année. Malheureusement, devant tant de hits qui ont tenu leurs promesses, subsiste toujours un étron qui attend son tour pour attirer l’attention. Déjà polémique, ce pitoyable jeu n’a misé que sur sa promotion pour le faire exister. Une aberration, simplement. 

Avant ce jeu polémique planait pour nous l’ombre de Babylon’s Fall, un beat’em all développé par Platinum Games qui n’aura pas réussi à satisfaire la moindre de ses bonnes idées. Jeu très moyen, on sentait pourtant que le titre essayait de plaire. Il enchaînait cependant très mal les idées pour trouver la bonne formule, au point de se perdre lui-même. Cela partait d’une bonne intention, mais, heureusement pour lui, le plus mauvais jeu de l’année s’intitule finalement Postal 4: No Regerts ! (Oui, il y a une faute d’orthographe volontaire dans le titre.)

"Postal 4: No Regerts" : le jeu vidéo le plus pitoyable de 2022 [TEST] - Cultea

Quiconque s’intéresse aux jeux vidéo a déjà dû entendre parler de la franchise Postal. Cette saga au parfum de scandale se voulait politiquement incorrecte et, avec son deuxième volet, elle franchissait les limites du mauvais goût… Bien évidemment, Postal n’est pas à mettre entre toutes les mains, tant il se moque (grossièrement) de tout… Il y a du pipi, du caca, de la vulgarité à n’en plus finir, mais surtout de la violence banalisée sans aucun intérêt. L’humour noir atteint des sommets et le jeu ne se veut finalement qu’une recherche désespérée de la presse à polémique. Bien que Postal soit décrit comme une satire, il n’en est rien. N’est pas South Park qui veut… Postal est juste une franchise qui cherche la provocation pour faire parler d’elle. Franchise qui avait d’ailleurs été tristement adaptée au cinéma par Uwe Boll, le maître des navets.

Cette recherche éhontée du buzz aura réussi à faire parler du jeu à cause de sa violence. Le deuxième volet avait reçu le titre tant convoité de « Pire jeu de tous les temps ». Que pouvait donc être un jeu qui joue absolument sa promotion sur l’obtention de ce prix ? Vous l’aurez compris, aucun mot ne saurait décrire la nullité de Postal 4. 

Le jeu qui voulait absolument qu’on le remarque

Postal 4: No Regerts est un titre qui n’aurait pas dû exister. Son humour raté semble être resté dans les années 90, ses graphismes sont immondes et il bugue tout le temps. Pire, le jeu s’arrête brutalement, et ce, toutes les dix minutes ! Impossible de finir le jeu. Mais devant tant de bêtises et de nullité abyssale, ce n’est peut-être pas plus mal.

En réalité, on comprend très vite que Postal 4 n’en a rien à faire de son gameplay ou de ses graphismes. Tout ce que le jeu de Running with Scissors cherche, c’est la provocation. Il va se moquer de tout… Mais il ne va pas le faire pour proposer une quelconque réflexion satirique. Il va simplement se moquer gratuitement pour devenir l’exemple parfait du jeu beauf. Zéro scénario, mais un jeu qui parle à répétition de violences et de sexe pour le remplissage.

Il est évident que Postal 4 veut juste choquer et se vendre ainsi, mais cela donne une aberration qui n’aurait jamais dû voir le jour tant tout transpire la moisissure ! Postal ne sait tellement pas où il va qu’il s’en ridiculise lui-même et se moque finalement des joueurs qui auront eu l’audace d’acheter ce pitoyable objet… Cela nous rappelle un certain Agony, qui n’avait misé que sur sa violence pour faire sa promotion. Tous les mauvais jeux vidéo deviennent des œuvres honnêtes qui valent le détour à côté de Postal 4

Cherchons quand même un point positif. Disons qu’il a au moins un générique de fin. Nous ne l’avons pas vu, mais il en a sûrement un, et c’est une bonne chose !

Postal 4 : le pire jeu de l’année selon Metacritic 

L’incompétence de ce pitoyable jeu a si bien été remarquée que le site de référencement Metacritic lui attribue la place de pire jeu de l’année. On a beaucoup de peine pour Babylon’s Fall ou CrossfireX, qui se retrouvent à ses côtés…

  • 1 – Postal 4: No Regerts (PC) – 30
  • 2 – CrossfireX (Xbox Series X) – 38
  • 3 – Babylon’s Fall (PS5) – 41
  • 4 – XEL (Switch) – 43
  • 5 – LEGO Brawls (PS5) – 46

Postal 4: No Regerts est l’exemple même du titre qui gâche le potentiel de l’art vidéoludique. Ce jeu est à vomir, tout simplement. Il se croit drôle, mais cherche surtout à attirer l’attention. Ne prêtez pas plus attention à ce « truc », et allez plutôt donner une seconde chance à des jeux qui le méritent amplement. Au moins, vous n’aurez pas la sensation que l’on se moque de vous. Ce qui nous énerve encore plus, c’est que Postal 4 aura malheureusement réussi son objectif : devenir le plus pitoyable jeu de 2022. Comme on le plaint…

Et c'est qu'il se croit drôle jusqu'au bout... En plus, il est injouable ! - Cultea
Et c’est qu’il se croit drôle jusqu’au bout… En plus, il est injouable !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *