Jean-Pierre Jeunet revient avec un nouveau film adapté du roman et best-seller Changer l’eau des fleurs, de l’autrice Valérie Perrin. Pour donner vie à ce récit, il s’est entouré d’un casting de premier choix.
L’adaptation d’un best-seller
Après l’échec commercial et critique de son film Big Bug produit par Netflix, le cinéaste Jean-Pierre Jeunet reviendra prochainement avec un film appelé Changer l’eau des fleurs, adapté du best-seller du même nom écrit par Valérie Perrin. On connaît le réalisateur français pour ses films à l’univers steampunk Delicatessen et La Cité des enfants perdus conçus avec Marc Caro, ainsi que pour Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, l’un des plus gros succès français à l’international, ou encore Un long dimanche de fiançailles.
On devrait reconnaître son univers poétique et singulier dans l’adaptation de Changer l’eau des fleurs, qui se caractérisait comme une ode à la douceur et aux bonheurs simples, à la manière des films de Jeunet comme Amélie Poulain ou son court-métrage Foutaises. Valérie Perrin y racontait l’histoire de Violette, une garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne, dont le quotidien est rythmé par les confidences des visiteurs qui viennent prendre le café dans sa loge.

Un jour, elle reçoit la visite de Julien Seul, un policier qui se pose des questions sur un couple reposant dans le cimetière : une enquête est lancée. « Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l’on croyait noires, se révèlent lumineuses. »
Un casting prestigieux
Au casting de Changer l’eau des fleurs, on retrouvera Leïla Bekhti (vue récemment dans Je verrai toujours vos visages et Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan). Pour l’anecdote, c’est en assistant à son passage dans l’émission Hot Ones présentée par Kyan Khojandi que Jeunet aurait eu le coup de cœur et décidé de recruter l’actrice !
À ses côtés, dans des rôles non déterminés, on pourra également voir Melvil Poupaud (Laurence Anyways), Alban Lenoir (Balle perdue), Anouk Grinberg (L’Innocent), Matthias Schoenaerts (De rouille et d’os) et Sergio Castellitto (Conclave).

Jean-Pierre Jeunet cite comme influence le chef-d’œuvre de Mikhaïl Kalatozov Quand passent les cigognes, auréolé de la Palme d’or en 1958. Il fait des confidences à Paris Match sur son approche du livre Changer l’eau des fleurs :
« Pour ce film, il n’y aura pas la fantaisie d’Amélie, pas de plan d’un cœur qui bat, car ce serait trop. Mais il y a des éléments qui m’excitent déjà avant de les tourner. Quand Valérie écrit que la mort est comme un chien qui slalome entre nos jambes, prêt à nous mordre à tout instant, je visualise tout de suite comment je vais mettre ça en images.
On va perdre en récit, mais gagner en visuel. La littérature permet l’imagination, mais le cinéma donne de la chair. Une actrice avec des larmes aux yeux, un personnage avec sa violence… L’imaginaire devient palpable. »
Le tournage de Changer l’eau des fleurs a commencé le 5 mai dernier et s’étendra sur 13 semaines, entre la Bourgogne, la région parisienne et le sud de la France. Aucune date de sortie n’a été annoncée pour l’instant.
Ne manquez aucun article : abonnez-vous gratuitement à Cultea sur Google News