A l’occasion de la sortie de Wish : Asha et la Bonne Etoile, nous avons eu la chance de rencontrer les réalisateurs Chris Buck et Fawn Veerasunthorn, ainsi que le producteur Peter Del Vecho lors de la conférence de presse du film. Retour sur cette rencontre.
Inspirés par l’esprit Disney
Le film étant réalisé à l’occasion des 100 ans des studios Disney, l’équipe du film est très honorée de pouvoir travailler sur un tel projet.
Fawn Veerasunthorn : J’ai été très inspirée par les films Disney, ils m’ont inspirée quand j’ai commencé à dessiner. Pour moi, ils représentent cette sensation de magie, cette imagination sans limites. J’espère avoir pu transmettre ça dans le film.
Chris Buck : J’ai commencé à travailler chez Disney il y a presque 50 ans. J’ai donc été formé par les équipes de Walt [Disney]. C’était un grand honneur, mais aussi une grande responsabilité. J’ai gardé ce qu’ils nous ont appris, certes techniquement, mais aussi sur le storytelling à la Walt.
Pendant tout l’entretien, le sourire aux lèvres, ils parlent de l’héritage laissé par Walt Disney, avant tout quand il est question d’état d’esprit.
CB : Notre protagoniste est un personnage qui a un vœu pour tout le monde, pas juste pour elle-même. Elle ne reculera devant rien pour qu’il se réalise. Elle est très inspirée par l’histoire de Walt. Quand il a fait Blanche-Neige et les Sept Nains, ça a été très dur, rien que pour faire croire en un projet d’animation long-métrage. Il nous donne toujours de l’espoir, quelque chose dont on a particulièrement besoin ces derniers temps.
L’équipe lui a évidemment rendu hommage avec quelques références. Par exemple, il habillait les animaux de sa ferme quand il était petit. Et le chevreau Valentino se balade avec un pull sur le dos.
CB : On a aussi appris qu’il avait un arbre à souhaits, chose qu’on a incorporée dans le film.
Un style visuel réfléchi avec minutie pour Wish : Asha et la Bonne Etoile
Le mélange 2D et 3D de Wish : Asha et la Bonne Etoile est l’une des choses dont on a le plus entendu parler. Pour l’équipe, c’était une véritable recherche visuelle qui mélange passé, présent et futur.
CB : On voulait rendre hommage à l’héritage Disney tout en nous servant des technologies modernes. On s’est inspiré du passé oui, de Blanche-Neige et les Sept Nains, de Pinocchio… Que ce soit pour les aquarelles ou les couleurs. Pour nous, c’était comme un livre de contes. On rentre dans ce livre, ce sont des illustrations d’histoire en mouvement.
FV : Ce style rend merveilleusement bien sur grand écran. On a aussi décidé d’opter pour le format Cinémascope, ce qu’on n’avait pas vu chez Disney depuis La Belle au Bois Dormant. Dès qu’on a pu faire des tests, on a été ébloui.
Quand on leur demande s’ils comptent réutiliser cette technique d’animation éblouissante, voilà leur réponse :
CB : Ce que j’aime dans nos studios, c’est qu’on est seulement limité par notre imagination. On a réalisé beaucoup de courts-métrages avec certaines techniques qui nous ont amené à celles utilisées dans Wish. Ces techniques même explorent des choses pour des films qui sont actuellement en développement. On s’inspire et on apprend d’un film à l’autre.
Le film est aussi truffé de références et de divers easter eggs que l’équipe nous défie de trouver.
CB : On a d’abord travaillé sur une histoire solide et après on a pu commencer à intégrer nos petits clins d’œil. […] Par exemple, j’étais l’animateur superviseur de Grand-mère Feuillage dans Pocahontas. On peut la retrouver dans un plan de la forêt.
Peter Del Vecho : Le personnage de Star a une sorte de masque comme Mickey Mouse.
FV : On a choisi de mettre le logo Walt Disney Studios qu’il y avait dans Blanche-Neige au début du film. Je trouve que c’est une magnifique manière d’accueillir les spectateurs.
Des personnages travaillés avec amour
Dans Wish : Asha et la Bonne Etoile, on retrouve tous nos archétypes Disney préférés : la princesse, le grand méchant, le compagnon mignon… Mais ils sont modernisés, différents, ce que l’équipe a cherché à faire avec minutie.
FV : On est très heureux de ramener le méchant Disney classique avec Magnifico. On s’est demandé comment le rendre vraiment moderne. En général, les méchants le sont dès le départ, de but en blanc. Magnifico est charmant, puissant, le peuple de Rosas l’aime. Et puis, on voit son évolution, on le voit choisir la méchanceté. Chris Pine (qui l’incarne en version anglaise) est un acteur aux multiples facettes. Il peut être charmant, drôle, terrifiant… Il nous a posé beaucoup de questions et a aidé à modeler le personnage.
On leur a aussi demandé par quoi Asha était inspirée, portée, au-delà de sa représentation des rêves de Walt Disney.
FV : On adore nos princesses. J’ai grandi avec les princesses des années 90. Leur détermination nous a inspirés. Elles savaient ce qu’elles voulaient et n’avaient pas peur d’y aller. On retrouve ça chez Asha. Elle a grandi dans ce royaume magique et, un jour, elle découvre une vérité très dure. De son côté, elle va au final faire plus que ce qu’elle s’imaginait pouvoir faire. Même Ariana Debose (qui l’interprète en version anglaise) s’est sentie au-delà de sa zone de confort. Elle représente ce qui arrive quand notre courage nous pousse plus loin qu’on ne le pensait. Ariana lui apporte plein de joie, d’énergie, elle n’a pas peur d’être qui elle est.
Et bien sûr, ils n’oublient pas l’emblème du vœu, l’étoile adorable : Star.
FV : Pour nous, Star est une sorte de force cosmique qui représente l’espoir, la créativité et les possibilités. […] On s’est inspiré des bébés pandas en regardant beaucoup de vidéos sur YouTube. Les bébés pandas font ce qu’ils veulent, sans contrôle ni véritable compréhension.
CB : Ils mettent vraiment le bazar.
Un film rempli d’espoir
Enfin, quand on leur demande quel est pour eux le message intergénérationnel du film, ils répondent :
CB : Il n’y a pas de plus grand pouvoir dans l’univers que quelqu’un avec un véritable vœu.
FV : On veut célébrer l’étincelle qu’il y a en chacun de nous, celle qui donne de l’espoir dans les temps difficiles. C’est inspirant pour les enfants, mais aussi pour les adultes qui ont peut-être oublié leurs rêves.
Pour rêver davantage, vous pourrez aller voir Wish : Asha et la Bonne Etoile en salles dès le 29 novembre prochain. Le film est d’ores et déjà diffusé au Grand Rex depuis le 22 novembre avec le spectacle La Féerie des Eaux.
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