Contrairement à ce que certains pourraient penser, le maquillage est loin d’être une pratique récente. En effet, on suppose même qu’il était déjà utilisé à l’époque de la préhistoire. Chez Cultea, on vous propose un court voyage à travers l’histoire des produits cosmétiques.
Le maquillage pendant l’Antiquité
Les peuples de l’Egypte ancienne sont considérés comme les premiers à avoir utilisé le maquillage avec comme objectif l’embellissement du visage. Ils l’utilisaient d’ailleurs aussi pour ses vertus médicales. Les femmes portaient alors du khôl, fabriqué à base de suie ou de plomb, pour protéger leurs yeux. En effet, il était censé les défendre contre les rayons du soleil, les agressions du vent et du sable, ainsi que les préserver des conjonctivites. De plus, ce dernier permettait d’accentuer la forme en amande qui était très prisée.
Les Egyptiennes appliquaient également des fards sur leurs yeux. Ceux-ci contenaient des plantes médicinales destinées à soigner et éviter les maladies des yeux. Il semble que le vert profond était la teinte favorite, obtenue grâce à de la malachite broyée. Ensuite, on portait du fard rouge à base de coquelicot ou d’ocre sur les lèvres et les joues, tandis que le henné servait à colorer les ongles.
Cette époque marque d’ailleurs le début du blanchiment du visage, rituel de beauté qui ne disparaîtra qu’au XXe siècle. Pour ce faire, les Egyptiens utilisaient du plâtre, de la craie ou encore du carbonate de plomb, aussi appelé blanc de céruse, produit hautement toxique.
En ce qui concerne les Grecs, le maquillage était interdit et seulement réservé aux courtisanes. Pourtant, à l’instar des Romains, il restait important d’avoir le teint pâle. Alors, ces derniers mettaient du blanc de craie ou du plomb – le fameux blanc de céruse – sur leur visage. Pour s’éclaircir le teint, les Romains faisaient aussi des masques à base de miel, de poudre d’orge et d’œuf. Enfin, on noircissait les sourcils avec du charbon.
Au Moyen Âge
De la fin du Ve siècle au XVe siècle, le maquillage était considéré comme diabolique et était condamné par l’Eglise. De fait, il est donc peu à peu tombé dans l’oubli, étant vu comme un symbole de luxure par une grande majorité.
Toutefois, le blanchiment du teint était encore et toujours de mise. Comme durant les siècles précédents, on utilisait des mélanges de farine et la dangereuse céruse, mais aussi du corail blanc.
Les temps modernes
Encore une fois, ces temps étaient marqués par l’importance d’un teint blanc. En plus de la poudre de céruse, un mélange de plomb et de mercure était appliqué sur le visage.
On maquillait les yeux et les cils avec de l’antimoine noir, très toxique puisque cousin de l’arsenic. Les lèvres étaient couvertes avec du vermillon ou avec un mélange de teinture de cochenille. Le vermillon se portait aussi sur les ongles et les joues. À la cour du Roi Soleil, les nobles ajoutaient même du safran sur leurs pommettes.
Avoir une ou plusieurs mouches sur le visage était également commun. Celles-ci servaient principalement à camoufler les boutons et cicatrices dus à la variole, et possédaient leurs propres noms. Il y avait par exemple “La Passionnée” au coin de l’œil, “L’Effrontée” au bout du nez ou encore « La Baiseuse” à la commissure des lèvres.
Enfin, c’est à cette époque que le maquillage commença à être porté par toutes les classes sociales.
L’époque contemporaine et le maquillage
Après la Révolution française, le maquillage était mal vu et n’était réservé qu’aux prostituées et aux actrices.
Néanmoins, la découverte en 1856 du premier colorant de synthèse changea à jamais la pratique. En effet, on utilisait avant cela des colorants naturels d’origine végétale ou animale, et le colorant de synthèse a permis une baisse conséquente des coûts de fabrication. Un avantage considérable pour l’industrie du maquillage, qui ne fit que grandir grâce à la publicité.
Le cinéma des années 1920 a, quant à lui, amené à une popularisation massive du maquillage. Enfin, c’est à peu près à ce moment qu’on a assisté à la disparition du plomb dans les produits cosmétiques.
Alors que le maquillage semble exister depuis des millénaires, les pratiques cosmétiques ainsi que les ingrédients utilisés ont eux bien changé. On ne peut que se réjouir de cette évolution, étant donné que certains des produits contenaient des substances hautement toxiques, tels que le blanc de céruse. Ce dernier détruisait en effet la peau de ceux qui l’utilisaient, comme par exemple Marie Ière (aussi connue sous le nom Mary, Queen of Scots en anglais), souveraine du royaume d’Ecosse de 1542 à 1567.
Sources :
bonsoir a vous,
j ai aimé cette histoire du maquillage.
j aimerais demandé votre aide pour l organisation d un SALON DU MAKE UP dans mon pays la COTE D IVOIRE en AFRIQUE.
pourrais je avoir vos conseils pour pouvoir l organiser.
j attent votre reponse impatiemment.
Bonjour es ce que les égyptiennes utilisent du vernis à ongle à cette époque parce que je n’ai jamais vu d’égyptienne en porter mais après peux être qu’elles cachaient simplement leur ongle pour ne pas que l’ont les voient À bientôt Gaëlle Russo