Honoré de Balzac est l’un des auteurs français les plus célèbres. Il a rédigé pas moins de 90 romans, regroupés sous le nom de La Comédie Humaine. Il meurt le 18 août 1850, à 51 ans, d’une maladie du cœur (entre autres). Et le café aurait bien pu jouer un rôle…
Les dernières années de la vie de Balzac
À partir de 1847, Honoré de Balzac sent sa santé se détériorer. L’année suivante, il part en voyage en Ukraine, souhaitant épouser la comtesse Hańska. Malheureusement, l’écrivain est de plus en plus épuisé, et il tombe malade. Son rhume évolue en bronchite et son souffle se fait court. Dès lors, il est incapable de voyager et passe plusieurs mois à tenter de se reposer. Après de nombreux rebondissements et complications, le mariage entre Balzac et Hańska a enfin lieu le 14 mars 1850. Le littéraire a beau se réjouir de l’événement, sa santé se dégrade davantage. Il est en effet malade du cœur et souffre de crises d’étouffement…
Les époux rentrent à Paris en avril 1850, après un trajet éprouvant. Balzac a un œdème généralisé, et le docteur Nacquart, avec l’aide de trois confrères, tente de le soigner. Malheureusement, l’écrivain développe une péritonite, puis une gangrène. Le 18 août, il meurt dans l’agonie, ses organes cédant un par un. Juste après sa mort, Victor Hugo lui rend visite, et il s’indignera de l’indifférence face au décès d’une des figures littéraires les plus importantes du XIXe siècle.
Le café, la cause de sa mort ?
Le médecin légiste Philippe Charlier a parlé de la mort de Balzac dans l’émission La Tête au carré, qui se concentre sur les autopsies des morts célèbres. En effet, il s’est intéressé aux témoignages et écrits de l’époque concernant la maladie et la mort de personnes célèbres. Pour être plus précis, c’est une pratique qu’on appelle la « pathographie ».
Il a alors étudié les documents médicaux de l’écrivain, n’ayant pas accès directement à son corps. Ceux-ci relataient une « altération profonde et progressive de l’état physiologique du patient au fur et à mesure de sa consommation de café ». La trop grande consommation de caféine de Balzac lui aurait fait développer une insuffisance cardiaque. Ses reins étaient également atteints, et il était victime d’une défaillance multi-viscérale.
Honoré de Balzac était en fait accro à la caféine. Il avait en effet un rythme de vie assez épuisant, et il buvait du café en grande quantité dans le but de rester éveillé…
Le café n’est sans doute pas la cause principale de la mort de l’écrivain français. Malgré tout, la trop grande consommation de caféine a très clairement contribué au développement de ses nombreux problèmes de santé.
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Sources :
cette histoire de café n’est pas crédible. Le café peut éventuellement déclencher des troubles du rythme, toujours bénins, mais pas une insuffisance cardiaque.