James Cameron a révélé avoir discuté avec Disney sur ses films Avatar et à l’idée d’en faire un long-métrage d’animation, qui serait destiné au cinéma ou au streaming. Une expansion inédite pour la saga culte, déjà prévue sur cinq volets jusqu’en 2031.
Le réalisateur a récemment confié au magazine Empire qu’il avait entamé des discussions avec le studio Disney autour d’un nouveau projet d’animation dans l’univers de la franchise. L’idée du long-métrage s’inspire directement de The Animatrix (l’anthologie animée dérivée de Matrix) — pour explorer de nouvelles histoires : récits alternatifs, flashbacks, origines de certaines tribus Na’vi… Une façon d’élargir encore plus les horizons de la saga.
Avatar et l’animation
Depuis le premier Avatar, James Cameron développe un univers qui dépasse les bases du récit simple et pousse les limite du cinéma. Avec l’animation, il veut aller et explorer encore plus loin. Le réalisateur voit une chance unique de « donner de la texture et du détail baroque » à l’univers de Pandora. Dans ce sens explorer ses zones d’ombre, développer ses peuples, explorer ses mythologies.

Avec l’animation, le réalisateur n’y voit aucune limite. Il gagne en liberté et plus de contrainte de tournage en performance capture. L’animation permettrait des explorations visuelles et narratives difficilement réalisables dans les films principaux.
Cette volonté d’extension est observable sur d’autres films, notamment Star Wars ou League of Legends avec leurs courts-métrages animés. Une manière d’attirer et de toucher du public de différentes manières. Sans rester dans la « tradition ».
L’univers Avatar : la filmographie
Dès la sortie d’Avatar en 2009, il s’est imposé comme un jalon dans l’histoire du cinéma. Avec son développement de performance capture, sa 3D et ses décors numériques riches le film de James Cameron a pulvérisé les records pour devenir, encore à ce jour, le plus gros succès mondial au box-office.
En 2022, soit 13 ans plus tard, le film connaît une suite : Avatar : La Voie de l’eau. Un pari très risqué de relancer une franchise après une décennie d’absence. Mais le résultat est plus que positif. Plus de 2,3 milliards de dollars récoltés dans le monde, confirmant l’attrait intact du public pour Pandora et ses habitants.
Le prochain volet, Avatar 3 : De Feu et de Cendres, dont la sortie est prévue pour le 17 décembre 2025, devrait introduire une toute nouvelle tribu Na’vi, les Ash People, vivant dans un environnement volcanique. Cameron a annoncé lors de la D23 Expo que ce chapitre jouerait sur des contrastes moraux plus complexes et un enjeu émotionnel renforcé.
Avatar a marqué les esprits par sa capacité à mêler grand spectacle et réflexion. Il évoque des sujets vastes et variés : la colonisation et la relation entre l’homme et la nature dans le premier film. La Voie de l’eau se passe cette fois dans un environnement marin, et s’intéresse davantage à la famille, à l’exil et à la découverte d’un nouveau mode de vie.
James Cameron continue d’explorer des mondes riches en sensations : forêts denses, océans lumineux, animaux spectaculaires… L’aspect visuel reste central dans ses films, grâce à des technologies toujours plus avancées.
À long terme, la saga est pensée comme une histoire en cinq volets, avec deux autres films prévus pour 2029 et 2031. Une ambition rare dans l’industrie, à la hauteur d’un univers qui continue de repousser les limites du spectacle.

Pandora animée ? C’est ce que veut James Cameron
Si James Cameron site The Animatrix comme référence, ce n’est pas un hasard. Cette idée peut ouvrir de nouvelle porte. L’idée d’une anthologie animée, composée d’épisodes indépendants explorant les marges de Pandora, ouvre des possibilités vertigineuses : récits anciens, visions prophétiques, points de vue de personnages secondaires ou encore plongées dans des cultures peu vues à l’écran.
Le projet peut prendre la forme d’un film unique, mais laisse penser qu’il pourrait évoluer si la réception est positivement présente. Cameron évoque une logique de « boutiques de créateurs », en opposition aux productions industrielles : confier chaque segment à un studio différent, à la manière de Star Wars Visions. Pour avoir une diversité de styles et de sensibilités.
James Cameron n’a jamais cessé de s’innover et enrichir son cinéma. Fidèle à sa quête d’immersion totale, il semble prêt à s’immerger dans l’annotation pour franchir une nouvelle frontière artistique. Avec l’animation, il ouvre encore une fois la voie à un storytelling visuel audacieux, avec toujours autant d’émotions.
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Bande d’annonce : Avatar : De Feu et de Cendres
Sources :

!["Les Misérables" : l’uppercut de Ladj Ly [critique]](https://cultea.fr/wp-content/uploads/2025/04/phpRWFjUu.jpg)

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