Le studio Ghibli s’apprête à fêter ses 40 ans en juin prochain. A l’occasion de cet anniversaire, Goro Miyazaki, le fils de l’immense Hayao Miyazaki, le créateur du studio, vient d’aborder l’avenir de l’entreprise après le décès de son père.
Ghibli : 40 ans de magie
C’est en juin 1985 que Hayao Miyazaki décide de fonder le studio Ghibli. Studio de cinéma d’animation japonais emblématique, le studio a produit et distribué quelques chefs-d’œuvre du genre, comme Le Château dans le ciel (1986), Princesse Mononoké (1997), ou encore évidemment, le récent Le Garçon et le Héron (2023).
Depuis sa création, Ghibli jouit d’une excellente réputation, grâce à ses films hors du temps et véritablement indispensables pour l’histoire du septième art. Si Hayao Miyazaki a réalisé la grande majorité des films du studio, d’autres metteurs en scène comme Toshi Suzuki et Isco Takahata ont participé au succès de l’entreprise. Même Goro Miyazaki, le fils de Hayao, a lui aussi mis en scène des films pour le studio Ghibli, comme La Colline aux coquelicots (2011) et Aya et la Sorcière (2020).
L’avenir du studio
Cette semaine, Goro Miyazaki a fait une apparition au Festival de Cannes pour recevoir un prix honorifique récompensant l’ensemble du travail du studio Ghibli. Le cinéaste a alors abordé l’avenir du studio. En effet, son père est aujourd’hui âgé de 83 ans. Et Le Garçon et le Héron sera sans doute son dernier film. A l’heure actuelle, l’avenir semble incertain :
Je ne suis pas certain de ce qui va arriver au studio Ghibli. L’histoire de Ghibli est une histoire de génération. Nous allons réfléchir à l’avenir du studio quand Hayao Miyazaki et Toshio Suzuki ne seront plus là.
C’est tout le propos de Le Garçon et le Héron. A travers son dernier film, Hayao Miyazaki questionne justement l’avenir du studio Ghibli après sa disparition. Il se met lui-même métaphoriquement en scène à travers le personnage du vieux monsieur qui interagit avec le Garçon, sorte de représentation de son petit-fils. Si Hayao ne s’est pas exprimé sur cette question, sans doute que l’avenir du studio le préoccupe.