« Descendants 4 : L’Ascension de Red » : un reboot qui prend l’eau… [Critique]

"Descendants 4 : L'Ascension de Red" : un reboot qui prend l'eau... [Critique]

Le 12 juillet 2024, les fans de la licence Descendants ont pu découvrir sur Disney+, Descendants 4, le nouveau volet des aventures des rejetons des personnages les plus iconiques des classiques Disney. Exit Mal, Ben, Jay, Evie et Carlos et bonjour Red et Chloe, filles de la Reine de cœurs et de Cendrillon. Un quatrième volet que nous attendions avec une certaine curiosité, mais qui finalement se révèle être le plus mauvais de la franchise…   

Descendants 4 : bienvenue au Pays des Merveilles !

Synopsis : Red, la fille adolescente rebelle de la Reine de Cœur (Alice au pays des merveilles) et Chloe, la fille athlétique de Cendrillon et du Prince Charmant s’allient pour voyager dans le temps via la montre à gousset du Lapin Blanc afin d’empêcher un coup d’État imminent à Auradon.

Un très bon pitch de base pour ce quatrième volet de Descendants. Le téléfilm, réalisé par Jennifer Phang ressemblait sur le papier à la véritable formule magique pour un reboot. Un hommage poignant aux grandes figures de la franchise dont le regretté Cameron Boyce, une histoire s’inscrivant sans aucun anachronisme dans l’univers de la licence, des costumes audacieux et un nouveau monde à découvrir… Un scénario assez inventif, qui semblait réussir cette balance fragile entre innovation et continuité.

De bonnes idées, très mal exécutées

Une bonne idée de narration ne suffit malheureusement pas pour faire un bon film. C’est le constat cruel que nous pouvons faire devant Descendants 4.

Descendants 4 semble en effet relever ce défi fou d’être à la fois beaucoup trop bâclé et d’une inconstance folle. Les scènes s’enchaînent comme une suite de courts-métrages sans aucun lien. On nous avait promis de voir le Pays des Merveilles ? Vous le verrez, mais pas plus de 10 minutes. Nous voulions des personnages travaillés aux vrais enjeux ? Pas le temps… Nous ne disposons que 1h30 de film pour nous présenter : un nouveau pays, des nouveaux personnages, une nouvelle université et une nouvelle époque.

Affiche promotionnelle Descendants 4.

Un rythme beaucoup trop saccadé, biberonné d’une narration « Tik Tok » demandant à aller toujours trop vite. Tout ça souligné par un montage sur-découpé, rempli de faux raccords et de coupes approximatives. Un découpage étrange qui réalise l’exploit d’être à la fois en manque cruel et dynamisme et juste fatiguant à regarder.

Le paroxysme de cette indolence du script intervient à la fin. La princesse Red doit retourner dans le passé pour empêcher sa mère, La Reine de Cœurs, de subir un harcèlement qui la transformera en la souveraine cruelle du pays des merveilles. Un propos fort, qui nous laissait espérer une dramaturgie forte et un climax surprenant… Un espoir vain, car le film fait le choix de tout simplement ne pas nous montrer cette résolution. Une fin prévisible et linéaire.

Un Descendants 4 qui partait avec de très bonnes idées et une envie audacieuse et pertinente d’apporter du renouveau à la licence. Un postulat alléchant, mais qui s’écrase en mille morceaux devant une exécution plus que moyenne. C’est mal rythmé et bien trop linéaire, et ça malgré le superbe retour surprise de Brandy Norwood dans son rôle de Cendrillon et le design incroyable de la Reine de Cœurs sous les traits de Rita Ora.

Un loupé qui on espère se résoudra lors des prochains volets qui garderont l’inventivité de Descendants 4 : L’Ascension de Red mais avec une meilleure exécution au niveau de la réalisation. 

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