En dépit de leur bouille adorable et de leurs petits yeux mignons, les chats (aussi bien domestiques que sauvages) représentent un véritable fléau pour l’écologie et la préservation des espèces. Nous vous invitons donc aujourd’hui à retracer le parcours sombre de ces boules de poils… qui cachent bien leur jeu.
Nota Bene : cet article se base sur diverses publications scientifiques ayant étudié les relations du chat domestique avec son environnement à travers le monde.
Les données récoltées n’ont pas pour but de diaboliser l’espèce, mais seulement de mesurer son impact réel sur la faune sauvage, afin de sensibiliser sur ce sujet et d’assurer la meilleure cohabitation entre les chats domestiques et la biodiversité.
De surcroît, nous sommes parfaitement conscients que la pire menace pour la planète et la biodiversité est l’espèce humaine… Ce qui n’enlève cependant rien à l’impact des chats sur l’environnement (fusse-t-il en partie dû à l’Homme).
Les chats et la domestication
Les chats et l’être Humain, c’est une grande histoire d’amour plurimillénaire. En effet, on fait remonter les premières domestications par homo-sapiens aux alentours de 7000/7500 av. J.C ! On considère que les félins étaient utilisés à l’époque pour protéger les denrées alimentaires face aux rongeurs.
Tantôt vénéré, tantôt associé au diable… Les relations entre l’humain et le chat au fil des millénaires furent aléatoires. Mais une chose est sûre : l’animal fut progressivement importé partout dans le monde. On retrouve ainsi des traces de son arrivée en Rome antique, en Chine, au Japon, en Australie, etc. Et c’est bien là le problème.
En effet, le chat, malgré les apparences, reste un prédateur… Or, importer un prédateur dans un territoire où l’écosystème n’est pas adapté, ce n’est jamais une très bonne idée. Et cela se ressent de plus en plus depuis quelques décennies…
L’Australie, victime majeure de la menace à moustache
S’il y a bien un territoire qui redoute la présence d’espèces invasives, c’est l’Australie ! Elle a d’ailleurs officiellement classé les chats comme l’une de ces « espèces invasives ». Il faut dire que, depuis la colonisation du pays, divers bouleversements écologiques ont été causés par des animaux importés. À l’image de la prolifération hors de contrôle des lapins, amenés en Australie au XVIIIe siècle.
Le pays possède en effet un écosystème fragile et très sensible à l’introduction d’espèces extérieures. Sa biodiversité n’avait pas été confrontée à des créatures en provenance d’autres continents, jusqu’à sa colonisation dans les années 1770. De leur côté, les chats, présents depuis 200 ans en Australie, tuent 61 millions d’oiseaux chaque année. Parmi ceux-ci, 71 espèces protégées ou en voie d’extinction.
Le gouvernement australien a levé 30 millions de dollars australiens pour gérer le problème, en prévoyant notamment l’abattage de 2 millions de chats errants. Si ces solutions peuvent paraître exagérées, voire cruelles pour certains, elles sont cependant appuyées par l’histoire de la faune du pays.
En effet, plusieurs espèces de volatiles australiens ont déjà été décimées par la seule présence des félins. C’est notamment le cas du Xénique de Stephens, petit spécimen originaire de l’île de Stephens. Cet oiseau fut éradiqué en moins de cinquante ans par une portée de chats apportée par un gardien de phare.
Le chat, grand éradicateur d’oiseaux
S’il y a bien quelque chose que Titi et Grosminet nous ont enseigné, c’est que chats et oiseaux ne font pas bon ménage. Cette affirmation est soutenue par de nombreux constats et rapports, comme ceux du site officiel de National Géographic. D’après l’une de leurs études menées il y a quelques années sur le territoire des États-Unis, les chats sauvages et domestiques sont les principaux responsables des décès annuels d’oiseaux.
Chaque année, ils cumuleraient plus de 2 335 millions de victimes à plumes sur leur tableau de chasse. Il faut dire que ces créatures, en dépit de leur filiation avec Hello Kitty, restent des prédateurs et tueurs nés. Même domestiqués, leur instinct les pousse à s’attaquer aux proies environnantes. Cela dit, ce constat alarmant chez l’oncle Sam est loin d’atteindre celui de l’Australie, plus impactée que jamais par la présence des félins.
Avec environ 12 millions de représentants en France (contre 7,5 millions pour les chiens), les chats sont notre mascotte numéro un. Cependant, la prochaine fois que vous dévisagerez l’un d’eux d’un air attendri, souvenez vous des effets néfastes et du chaos que sa seule présence peut engendrer.
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Sources :
- Feral Cats and Biodiversity Conservation: The Urgent Prioritization of Island Management – Oxford Academic
- Requiem pour les oiseaux ou le paradoxe du chat domestique – ResearchGate (Université de Strasbourg)
- Histoire du chat – Wikipédia
- Le chat domestique, responsable de l’extinction de 33 espèces – France info
- Le chat domestique, un fléau envahissant pour la biodiversité – Notre-planete.info
- LES CHATS SONT-ILS EN TRAIN DE DÉTRUIRE LA BIODIVERSITÉ ? – FNE
Les chats sont effectivement des prédateurs. Et ils font, eux aussi, beaucoup de dégâts. Notre Minouche a tué 3 jeunes écureuils en 3 jours et elle nous les a amenés fièrement….tellement triste ! Sans compter les oiseaux, souris, taupes, serpents…. à elle seule, elle fait un vrai carnage…et nous n’en voulons plus. Trop triste de voir tout ça.
Bonjour, pourquoi vous voulez mettre dehors votre chat ? Pourquoi vous n’en voulez plus ?? Juste parce qu’il vit son instinct de chasseur ? Vous, vous ne chassez peut être pas vous même mais d’autres humains le font pour vous! que mangez vous dans vos assiettes? Pas de viande peut-être ? Pas de poissons?? Pas de poulet?? Je suis sûre que oui! Et même si vous étiez végétarienne, cela aura été votre choix! Comment pouvez-vous condamner un chat pour ça?? Donnez lui un peu plus à manger et peut-être qu’il chassera un peu moins… jouez un peu plus avec lui et il aura moins besoin de jouer au chat et à la souris… votre chat ne mérite pas ce rejet et ce jugement injuste car vous n’avez pas idée de la fidélité et de l’amour qu’il a pour vous et pour toute votre famille! C’est un amour inconditionnel qu’il a pour vous, contrairement à vous pour lui!!
En l’abandonnant vous risquez de le choquer à vie!! Réfléchissez bien…
Bonne journée !