3 raisons de (re)découvrir « Pulp Fiction » de Quentin Tarantino

Robin Uzan
Robin Uzan
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Peu de films peuvent aujourd’hui se vanter d’être aussi cultes que Pulp Fiction. Véritable phénomène à sa sortie, en 1994, le film a acquis aussitôt le statut d’œuvre incontournable du 7e art. Aujourd’hui, revenons sur cette œuvre emblématique du réalisateur légendaire Quentin Tarantino. 

Un scénario atypique 

Pulp Fiction s’est démarqué dès sa sortie par son scénario très habilement construit. Le mélange non chronologique de plusieurs histoires se déroulant en parallèle est incontestablement l’une des plus grandes forces du film. Cette œuvre de Tarantino est ainsi une véritable masterclass de rythme cinématographique. Un talent que le réalisateur parviendra d’ailleurs à fructifier avec les films qui suivront. Ce tempo atypique est la clé de la tension constante qui règne dans Pulp Fiction. Un élément sublimé à la fois par les dialogues et les comédiens (on y vient).

Enfin, le travail sur le rythme est appuyé par la bande originale devenue légendaire. En effet, aucune musique n’a été composée pour Pulp Fiction. Au lieu de ça, Tarantino s’est adonné à l’un des exercices qu’il préfère : utiliser tout un assortiment de musiques, arrangées de façon unique, afin de s’approprier ces compositions. Celles-ci sont ainsi devenues l’une des marques de fabrique du film. La musique est d’ailleurs tellement au cœur de l’œuvre que la scène la plus emblématique est une scène musicale. Une scène qu’on ne peut s’empêcher de vous partager avant de passer au chapitre suivant.

Des dialogues cultes, parfaitement interprétés 

Ici, nous n’abordons non pas un point, mais deux : les dialogues, mais également les acteurs qui les interprètent. Après tout, ceux-ci sont quasiment indissociables.

Les dialogues de Pulp Fiction sont parsemés de répliques cultes, où l’humour noir côtoie habilement la culture populaire. On retiendra principalement les dialogues hilarants de Vincent (John Travolta) et Jules (Samuel L. Jackson), véritables pépites de cynisme, merveilleusement prononcés par leurs interprètes respectifs.

Au cinéma, les conversations sont généralement très révélatrices des diverses personnalités. Et de par ses dialogues, Pulp Fiction nous présente une grande variété de personnages complexes et hauts en couleur, merveilleusement interprétés. Mention spéciale à Uma Thurman, au top de sa forme dans cette œuvre. Ce n’est pas pour rien que le réalisateur en fera par la suite sa tête d’affiche pour Kill Bill (1 & 2).

Pulp Fiction : un film « Made in Tarantino » 

Est-il encore besoin de présenter Quentin Tarantino ? Pas vraiment… Que l’on soit réceptif à son style cinématographique ou non, on ne peut nier une chose : Tarantino est un grand, un très grand. Ce réalisateur a su laisser, dès ses premiers films, une empreinte unique et indélébile sur l’Histoire du cinéma. Pulp Fiction en est probablement l’exemple le plus flagrant. Outre les multiples récompenses du film (dont la Palme d’or à Cannes quand même), celui-ci est devenu quasi instantanément un classique du cinéma. Une chose que le réalisateur réitérera par la suite.

Parler de Tarantino plus en détail mériterait une thèse complète, mais, quoi qu’il en soit, nous ne pouvons que vous inviter à (re)découvrir Pulp Fiction. Bonne nouvelle pour les cinéphiles les plus chevronnés, le film a été restauré pour une version Blu-ray 4K UHD et est même disponible dans une édition limitée avec un boitier steelbook, afin d’en profiter dans les meilleures conditions. Le film est également disponible sur Netflix actuellement. Bon visionnage !  

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Journaliste, photographe et réalisateur indépendant, écrire et gérer Cultea est un immense plaisir et une de mes plus grandes fiertés.
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