Qu’il soit votre plus grande peur, une figure à suivre ou sujet de moqueries, il est indéniable que Belzébuth demeure toujours une sacrée icône de la culture populaire. De ce fait, il n’est pas étonnant qu’on lui ait dédié un grand nombre de lieux et monuments, notamment dans l’hexagone. Aujourd’hui, nous vous proposons donc de découvrir trois traces (supposées) du Diable en France !
Une trace de sabot de la vallée du Taurion
La vallée du Taurion s’étend dans le département de la Creuse. Elle est très prisée des randonneurs et amoureux de la nature pour ses alentours boisés longeant le Taurion. Les courants de cette rivière sont ponctués d’amas granitiques qui ont été formés au fil des siècles par l’érosion. Cette caractéristique est d’ailleurs responsable du sinistre sobriquet de « Rigole du diable » attribué au lieu. En effet, parmi la multitude de pierres jonchant les eaux environnantes, l’une arborerait une empreinte bien visible de sabot, attestant du passage jadis de Satan. Malgré la véracité douteuse de ce petit mythe, il a tout de même le mérite d’attirer l’attention sur une région bucolique oubliée du pays.
Un bloc abandonné à Soullans
Planté à Soullans, sur la route de Challans, le menhir dit de Pierre-Levée fit l’objet d’un classement au titre des monuments historiques le 3 août 1926. Ce mégalithe, également surnommé « pierre du diable », dispose de rares spécificités géologiques. En effet, des cuvettes et rainures de polissage sont visibles dans sa partie basse. Ces détails laissent paraître que ce vestige a jadis servi de polissoir, avant son érection aux yeux de tous.
La légende prétendrait que son existence viendrait d’un contrat passé entre le diable et saint Martin. Ce dernier souhaitant évangéliser l’île d’Yeu, Satan lui proposa de construire le pont d’Yeu et se mit lui-même à l’ouvrage. En transportant des pierres, le diable surprit un jeune couple caché dans les bois de Soullans. Mais le fougueux jeune homme, défendant sa compagne, implora Dieu. Cette décision poussa Satan, dépité, à laisser tomber un bloc qui devint alors le menhir de Pierre-Levée.
Une statue de son sous-fifre à Rennes-le-Château
S’il y a bien un lieu que les amateurs de mystères en France se doivent de connaître, c’est Rennes-le-Château. On peut d’ailleurs compter le fameux Da Vinci Code de Dan Brown parmi les nombreuses œuvres inspirées par la mythologie de cette attraction touristique. Cependant, parmi la multitude de curiosités présentes sur place, il y en existe une plus marquante et plus sinistre que les autres…
En effet, dans l’église de la commune, l’église Sainte-Marie-Madeleine, une figure menaçante aux traits familiers accueille les visiteurs dès l’entrée. Soutenant le bénitier, un diable sculpté semble suggérer le funeste qui attend les fidèles les moins pieux. Cette sculpture, en dépit de sa ressemblance avec notre bon vieux Belzébuth, ne représente pourtant que l’un de ses acolytes.
En effet, c’est bien le démon Asmodée qui veille entre les murs de l’église. Cette sculpture plus vraie que nature possédait jadis un trident dans sa main droite, accentuant son réalisme. Ce bon vieil Asmodée ne manqua également pas de faire parler de lui lorsqu’en 2017, il fut victime de vandalisme. Il vit ses bras et sa tête arrachés à coups de hache. Malgré cette agression paroissiale, l’œuvre fait l’objet d’une restauration depuis. Elle continue ainsi d’accueillir les visiteurs de Rennes-le-Château !
Nous espérons que vous ferez halte dans l’un des lieux cités lors d’un de vos voyages ! Histoire de mieux faire connaissance avec l’idole cornue la plus redoutée au monde.
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