KPop Demon Hunters est en train de s’imposer comme le plus gros succès d’animation que Netflix ait connu. Dans le Top 10 mondial depuis sa sortie, le film continue de cumuler des dizaines de millions de vues.
Un film de K-pop qui explose les records
Netflix ne s’attendait certainement pas à un tel succès. Pourtant, le film se place à la 4ème place des films les plus vus de l’histoire de la plateforme, classement effectué sur les 91 premiers jours d’exploitation.
Sorti au début des vacances scolaires, le public visé était bien la jeunesse. Mais les enfants et les ados n’ont pas été les seuls à être charmés par la création Sony Pictures Animation. Un atout pour Netflix qui bénéficie du savoir-faire des studios ayant réalisé les films Spider-Verse. L’approche visuelle semblable peut expliquer le succès du film de K-pop, avec une animation accrocheuse, qui change de forme et est inspirée des bandes-dessinées.
La langue anglaise choisie pour la version originale du film, avec des chansons mêlant l’anglais et le coréen, permet de toucher le plus large public et d’assurer son succès dans davantage de pays, en symbiose avec la stratégie des vrais groupes de K-pop.
Contrairement à ses concurrents sur le marché de l’animation, le film n’est ni une suite ni une version live action d’un succès préexistant. Les personnages principaux ne sont pas des enfants ou des princesses ce qui permet de s’écarter de la patte Disney. Il s’agit bien d’une véritable prise de risque pour Netflix qui ne pouvait s’assurer de l’accueil du public mais qui est bien récompensé de découvrir que celui-ci a encore besoin de nouveautés.
La raison du succès
KPop Demon Hunters c’est l’histoire d’un trio de jeunes chanteuses de K-pop nommé Huntrix dotée de voix magiques. Leur objectif ? Atteindre le « golden honmoon » un bouclier magique qui protègera les humains des attaques de démons. Mais c’est sans compter l’intervention du démon Jinu et ses alliés qui décident de voler l’amour de leurs fans en s’incarnant sous les traits d’un boys band, les Saja Boys. Commence alors un combat contre le mal, un voyage vers l’acceptation de soi sur des airs de musique digne de vrais groupes de K-pop.
Le film d’animation surfe sur la vague de la tendance coréenne, très en vogue chez la jeunesse depuis plusieurs années. On nous offre un aperçu de la culture : nourriture, mode, mythologie et musique. La production souhaitait en effet donner une véritable dimension historique et culturelle au film sans se reposer sur les clichés.
L’univers de KPop Demon Hunters se retrouve aussi sur les réseaux sociaux, où les fans s’amusent à recréer les looks des personnages avec des cosplay, à former le groupe des Saja Boys dans la vraie vie, à reprendre les chorégraphies et à tenter d’atteindre les notes ultra aigues de la voix de Rumi. De nombreux coachs de chants sont d’ailleurs ébahis par la performance vocale de la chanteuse Arden Cho qui prête sa voix au personnage principal.
Les chansons du film ont eu autant de succès, 9 d’entre elles se classant dans le Billboard Hot 100. Les Huntrix et les Saja Boys dominent les classements mondiaux, battant les records de vrais groupes de K-pop tels que BTS ou Blackpink. Les musiques ne sont pas là pour la déco mais sont bel et bien intégrées au récit. Les paroles et l’interprétations sont donc millimétrées et font leur effet. De véritables groupes de K-pop ont servis d’inspiration aussi bien visuelle que sonore. Le résultat est là !
Grâce aux réseaux sociaux et au bouche à oreille, KPop Demon Hunters est devenu un véritable phénomène culturel, qui restera inscrit dans la pop culture. Avec des fans de tous âges, et de tous horizons, l’équipe du film est fière de ce triomphe. Aucune certitudes pour une suite mais si cela devait se faire, la productions souhaite rester dans son ADN en conservant son originalité.
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