Le nouveau volet de la saga Jurassic World, sorti dans les salles le 4 juillet dernier, s’impose comme l’un des grands succès au box-office de 2025.
Dans les pas de ses prédécesseurs
Digne successeur de Jurassic World et des opus 2 et 3, Jurassic World : Renaissance est indépendant des autres et permet ainsi aux nouveaux arrivants de découvrir cet univers fabuleux, sans être perdu. On retrouve tout ce qui a fait la réussite des premiers volets : un monde sauvage à l’écart de l’humanité, des créatures aussi fascinantes que terrifiantes, des humains fragiles tentant de survivre et évidemment beaucoup, beaucoup, beaucoup de baston. On ne change pas un scénario qui fonctionne, voir des mercenaires se faire dévorer par de grosses bestioles, ça plaît toujours autant au public.
Gareth Edward, réalisateur de Rogue One : A Star Wars Story, tente de faire honneur à Spielberg, dont on notera la présence à la production. Avec sa valise de blockbuster et ses connaissances en montres géants (Monsters en 2010 et Godzilla en 2014), le réalisateur était prêt à assumer la reprise de la franchise. Gareth avait l’ambition de donner un coup de jeune à la saga. Pour cela, il créé de nouveaux dinosaures mutants, s’inspirant d’Alien ou encore de Star Wars. On découvre ainsi le « Distortus Rex » et le « Mutadon » qui nous font plus ou moins frissonner.

Une réussite mondiale
L’intrigue ? Les derniers dinosaures vivent à l’écart des humains sur une île au large de l’Amérique du Sud. Plus personne ne s’intéresse à eux, à l’exception d’un laboratoire pharmaceutique qui souhaite récupérer leur ADN pour développer des médicaments. Une équipe est donc envoyée sur place, conduite par Scarlett Johansson. Mais c’est sans compter la présence d’une famille de naufragés, absolument pas préparée à la cohabitation avec les reptiles géants.
Auprès du public le constat est sans appel. Les films de dinosaures fonctionnent toujours aussi bien. Près d’un million de spectateurs en France la première semaine et plus de 2,6 millions un mois après la sortie. Aux Etats-Unis, le film récolte plus de 147 millions de dollars suivant les cinq jours de sa sortie. Un très bon score dans la lignée des films précédents, 148 millions pour Jurassic World : Fallen Kingdom et 145 millions pour Jurassic World : Le Monde d’après.
On lui accorde aussi un meilleur démarrage que F1, le film de Brad Pitt sorti une semaine avant. Jurassic World : Renaissance dépasse aussi les chiffres des autres blockbusters concurrents de l’année tels que le Marvel Thunderbolts* avec 74 millions ou le dernier Mission Impossible ayant chiffré à 64 millions la semaine de sa sortie. Mais Superman le bat sur le territoire américain avec ses 125 millions, en jouant sur le renouveau de sa franchise.

De la nouveauté, c’est bien ce qui manque au film et la critique n’hésite pas à le pointer du doigt. Cette dernière n’est pas forcément conquise et de nombreux reproches sont fait à ce 7ème opus. Le point majeur de désaccord est sans conteste la scène prologue du film jugée trop « facile » et trop « bête » et qui donne le ton au reste du long-métrage.
Pourtant, le film fonctionne plus que bien à l’étranger. Un succès lié à l’implantation de la franchise sur de nombreux territoires. Concernant le box-office international, Jurassic World : Renaissance atteint plus de 770 millions de dollars début août 2025. Une réussite mondiale également due au casting. Pour sauver la mise, Scarlett Johansson est la tête d’affiche du film aux côtés de Mahershala Ali et de Jonathan Bailey. L’actrice hollywoodienne au public international assure ainsi au film un succès sur tous les continents.
Hommage à ses prédécesseurs ou flop culturel, chacun se fera sa propre idée. Mais ce qui est sûr c’est que cet opus ne sera probablement pas le dernier de la saga, car le public est toujours là.
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