Commencé le 26 octobre dernier, le tournage de Moonfall, le prochain gros film catastrophe de Roland Emmerich devrait se poursuivre jusqu’à la fin janvier 2021.
Synopsis : Une force mystérieuse provoque la chute de la Lune, qui menace de s’écraser sur la Terre. Une équipe est alors créée pour comprendre et empêcher cette catastrophe qui provoquerait l’extinction de l’Humanité. Ils devront pour cella aller dans l’espace et régler le problème, dans le vide intersidéral.
La catastrophe débarque à Montréal !
Roland Emmerich, roi des films catastrophe, mettra une nouvelle fois le monde en péril dans son long-métrage, Moonfall. Budgété à plus de 150 millions de dollars, le projet semble marcher dans les pas d’Armageddon (1998).
L’équipe technique s’est installée au Québec, aux studios MTL Grandé, dans Pointe-Saint-Charles. D’immenses décors intérieurs et à ciel ouvert ont étés construits pour l’occasion, notamment à proximité du terrain de l’ancien aéroport de Mascouche, à quelques mètres de l’autoroute 640. Ces installations semblent avoir attiré les regards des automobilistes au point de causer plusieurs désagréments sur les routes.
Le Québec, un Eldorado post-Covid-19 ?
Roland Emmerich est coutumier des tournages à Montréal. Le cinéaste d’origine allemande y a déjà filmé quatre de ses projets précédents : Le jour d’après (2004), Maison-Blanche en péril (2013), Stonewall (2015) et Midway (2018).
Moonfall est d’ailleurs le premier de trois films que Emmerich doit tourner dans la province d’après un accord s’élevant à 10 M$, conclu avec le gouvernement québécois au début de l’année.
L’arrivée de cette superproduction est une aubaine pour l’emploi local. Elle fait travailler plus de 500 personnes au Québec. Il faut dire que les conséquences de la pandémie mondiale de Covid-19 sont moins visibles dans ce pays. En effet, en plus de Moonfall, c’est aussi à Montréal que les prises de vue du remake de Maman, j’ai raté l’avion ! ont pris fin en novembre dernier.
Michel Trudel, fondateur des Studios MELS et aujourd’hui consultant stratégique, témoignait d’ailleurs du regain d’intérêt pour la région pour Le journal de Montréal :
« L’année 2021 s’annonce bonne malgré les obstacles. Je crois que tout le monde est rassuré de constater que chaque équipe a respecté les normes sanitaires à la lettre. Les Américains voient que c’est possible de reprendre les grosses productions de façon sécuritaire au Québec, même lorsqu’on travaille en zone rouge. Tandis qu’ailleurs, à Los Angeles par exemple, c’est plus compliqué… »
Cependant, même si les prises de vue continuent malgré la pandémie, la production semble avoir appliqué à la lettre les mesures sanitaires dans tous les domaines, y compris pour la distribution.
Un casting maintenu en quatorzaine
Parmi les têtes d’affiches du blockbuster, on peut noter la présence de Halle Berry, Donald Sutherland, Patrick Wilson, Stanley Tucci ou encore Charlie Plummer.
Ces acteurs, ainsi que tout le reste du casting en provenance des Etats-Unis, ont dû se soumettre chacun à une quatorzaine individuelle. À l’occasion, Halle Berry, qui incarne le rôle principal, avait publié sur Instagram diverses publications témoignant de son isolement sanitaire.
On peut noter également que la star Patrick Wilson a déjà collaboré avec Roland Emmerich sur le film Midway en 2019.
Qu’attendre de ce prochain récit apocalyptique ?
Comme mentionné plus tôt, le scénario et le ton de Moonfall semblent bien connus de Roland Emmerich. Le cinéaste est presque exclusivement reconnu pour ses nombreux films catastrophes dantesques. Parmi ses plus cultes, on peut citer Indépendance Day (1996), Godzilla (1998), Le jour d’après (2004) ou encore 2012 (2009).
Ces longs-métrages, même s’ils ont à de nombreuses reprises battu tous les records du box-office, sont peu appréciés des critiques. De plus, même si le nom d’Emmerich à lui seul peut faire vendre, il faut mentionner que ses derniers films n’ont pas vraiment trouvé leur public.
Que ce soit des projets plus sérieux et intimistes, comme Anonymous (2011) et Stonewall (2015), ou des blockbusters plus standards, tels que White House Down (2013) ou encore Indépendance Day Résurgence (2016), tous ont été des échecs commerciaux.
Le nom de Roland Emmerich semble donc, depuis presque dix ans, ne plus attirer les foules devant les cinémas. La faute peut-être à un manque d’intérêt pour le genre du film catastrophe à gros budget, revitalisé dans les années 1990.
Espérons qu’avec Moonfall en 2021, le public répondra présent à cette nouvelle mise en péril de l’humanité.
Sources :
One Reply to “« Moonfall », tout ce qu’on sait sur le futur blockbuster de Roland Emmerich”