L’explosion nucléaire survenue à Hiroshima le 6 août 1945 est sans conteste l’un des événements les plus marquants de l’histoire humaine.
Le tragique cataclysme ayant emporté prés de 70 000 vies en quelques secondes nous aura fait basculer dans une ère de destruction massive. Les traumatismes et les conséquences de cette journée sont légions. Mais l’un des phénomènes souvent occultés est aussi étrange que perturbant.
Des fantômes dans la pierre
En effet, quelques mois après le désastre, nombreux sont ceux qui, en revenant chez eux, ont pu apercevoir les traces de ce que l’on appelle « les ombres d’Hiroshima ».
Au premier abord, on pourrait croire ces silhouettes sorties tout droit d’un film d’épouvante. Cependant, la réalité en est tout autre. Le rayonnement de l’immense boule de feu tombée sur Hiroshima fut si puissant ce 6 août fatidique, qu’il brûla toute surface y étant exposée.
De ce fait, des objets ou même des individus, s’étant retrouvés entre le rayonnement et une surface parallèle, ont pu imprimer le contour de leur silhouette avant d’être réduits en cendres.
La puissance de ce même éclat fut également responsable de plusieurs milliers de brûlés graves. Ce rayonnement des plus puissants dura paradoxalement à peine quelques secondes.
Ce qu’il reste de ces vestiges humains
Bien évidemment, les ombres tout comme les dégâts de l’explosion sont petit à petit effacés par le temps. Le vent, la pluie et le fil des jours ont effacé la plupart de ces sinistres témoignages.
Cela dit, certaines de ces formes ont pu être préservées et conservées au mémorial de la paix à Hiroshima. Celui-ci à pour but d’entretenir la mémoire de ces quelques secondes ayant suffit à anéantir une ville entière.
Evidemment, un tel cas n’est pas exclusif à Hiroshima. Sa tragique jumelle Nagasaki a également vu plusieurs de ses habitants « figés » dans des murs ou des surfaces.
Beaucoup considèrent également ce phénomène comme une variante plus moderne des moulages de plâtres opérés sur les victimes de Pompéi. En effet, ceux-ci nous permettent également de découvrir les derniers instants d’inconnus, des années (des siècles même) après leur disparition.
Aujourd’hui encore, le témoignage muet laissé par ces ombres spectrales nous permet de nous rendre compte de la fragilité et de la brièveté de notre existence.
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