Jeux vidéo : Ce qu’il y a de meilleur dans la saga « Final Fantasy » !

Jeux vidéo : Ce qu'il y a de meilleur dans la saga "Final Fantasy" !

Saga très populaire, Final Fantasy compte un nombre très impressionnant de titres. Alors que Final Fantasy XVI est disponible, il nous a donné envie de replonger dans les meilleurs épisodes de la franchise. Voici les épisodes que l’on vous recommande en fonction de leurs avantages. Quel est donc le plus beau ? Celui qui possède la meilleure musique ? Le plus mémorable ? On vous dit tout. 

Nota Bene : Cet article est purement subjectif. Notre préféré ne sera peut-être pas le vôtre. Chaque jeu est unique et nous avons pris autant de plaisir à tous les découvrir. Toutefois, Final Fantasy XVI étant bien trop récent, nous avons décidé de brièvement le mentionner tout en mettant plutôt en avant les autres épisodes qui ont marqué l’histoire de la franchise.

Pour la musique : Final Fantasy X (2001)

Depuis son tout premier épisode en 1987, la franchise a toujours bénéficié de musiques extraordinaires que l’on se surprend à écouter encore. Ses compositeurs de talent ont su apporter une véritable immersion sonore dans les univers oniriques : Nobuo Uematsu, Yoko Shimomura (la compositrice de Kingdom Hearts !) ou encore Masashi Hamauzu.

Certaines de ces compositions sont devenues de véritables phénomènes. Par exemple, Liberi Fatali du huitième volet a été utilisée pour une performance des Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Pourtant, s’il ne fallait retenir qu’un seul épisode pour ses compositions originales, ce serait bien Final Fantasy X. Et il le prouve en une seule composition !

Véritable ode somptueuse, To Zanarkand est magistrale. A ce jour, elle reste notre musique préférée de la franchise. Composée par Uematsu, elle joue avec nos émotions et nous prouve déjà que le pèlerinage sera marquant et qu’il s’y déroulera aussi une fabuleuse histoire d’amour. Dès les premières minutes du dixième volet, on se retrouve captivé. La musique nous fait rapidement comprendre que l’on va jouer à un véritable chef-d’œuvre.

Pourquoi donc sa suite, Final Fantasy X-2 (2003), n’a-t-elle pu bénéficier du même onirisme ? D’autant que cette toute première suite d’un épisode traite d’une tragédie amoureuse… Certes, la chanson A Thousand Words est jolie, mais elle fait tout de même penser à une chanson Disney…

Fait insolite ! Vous souvenez-vous qu’en 2012, la campagne politique des Verts en France dirigés par Eva Joly avait osé reprendre ce thème bouleversant du dixième opus pour un spot ? Oui, la politique ose tout…

On a beaucoup hésité avec les opus suivants :

  • FF XII
  • FF XV
  • FF VIII
  • FF VII

Pour le gameplay : Final Fantasy XII (2006)

Le gameplay fit l’objet d’une véritable évolution tout au long de la franchise. Au départ, le jeu n’était qu’au tour par tour. Mais très vite, les épisodes ont rendu le tout plus dynamique et nerveux. Dans Final Fantasy VIII, l’ennemi n’attendait pas le choix des joueurs pour attaquer. Il fallait donc penser efficacement pour ne pas se retrouver dans une impasse. Aujourd’hui, Final Fantasy XVI adopte un système de jouabilité plus proche du beat’em all (Devil May Cry) que du vrai Action RPG. Nous risquons de diviser profondément les fans, mais il ne fait aucun doute pour nous que Final Fantasy XII possède le meilleur gameplay de la franchise.

Tout d’abord, il est possible de jouer en temps réel ou non, ce qui signifie que le joueur a plus ou moins de temps pour décider de ses actions. Ensuite, la grille des permis (ou les jobs dans la version Zodiac Age) et les gambits apportent un véritable changement dans l’approche de la franchise. Le joueur est libre de ses actions et du style du personnage qu’il voudrait incarner. Mais en plus, il peut décider que l’intelligence artificielle agisse selon ses dires. Ce qui signifie que l’allié soignera automatiquement, frappera tel ennemi, utilisera tel sort si vous l’avez décidé en fonction des évènements qui se déroulent en plein combat, sans même devoir le diriger. Par exemple, le joueur peut décider que Balthier utilisera Foudre seulement si l’ennemi visé y est sensible. Du génie !

Le joueur peut aussi très bien tout supprimer et jouer intégralement en manuel afin de décider pleinement de ses actions. Doit-on également préciser que l’on peut jouer avec le personnage de notre choix (en dehors des grandes villes) ?

On ne peut s’empêcher de croire que la disparition des Gambits dans le treizième opus fut un énorme retour en arrière pour la franchise.

On a beaucoup hésité avec les opus suivants :

  • FF VIII
  • FF XVI

Pour l’histoire : Final Fantasy IX (2000)

Impossible de jouer à Final Fantasy sans une histoire merveilleuse à découvrir. Si l’on excepte le tout premier volet, chaque épisode présente des intrigues et des personnages qui font face à leur destin, se battant généralement pour la liberté sous toutes ses formes.

Parfois, l’intrigue se veut poétique, sombre et même politique. Elle n’a jamais été bâclée pour le public (quoique, Final Fantasy XV…). Autant dire qu’il est très compliqué de dire quelle histoire nous a le plus secoué, ému, touché. Pourtant, pour sa portée philosophique et son attachement sans failles envers ses personnages, nous avons trouvé judicieux de recommander l’excellent Final Fantasy IX.

Dans le scénario du neuvième volet, chaque personnage apprend une leçon de vie et la transmet au public. C’est une véritable œuvre dédiée à la liberté et à la vie, qui nous fait réfléchir sur notre place dans le monde. « Vivre, c’est prouver qu’on vit ? » répète sans arrêt Vivi. Au-delà de son aventure, Final Fantasy IX nous forge et nous fait grandir. C’est une histoire qui évolue avec ses personnages. Bon enfant, le scénario devient de plus en plus humain et saura mettre le joueur dans tous ses états.

Juste pour l’anecdote, saviez-vous que beaucoup pensaient que le nom du héros était un hommage à Zinedine Zidane, le talentueux footballeur ? En France, cela semblait quasiment certain. Mais en réalité, le nom du héros a été changé en Djidane pour justement éviter toute confusion.

On a beaucoup hésité avec les opus suivants :

  • FF X 
  • FF VII

Pour l’univers : Final Fantasy VII (1997)

Chaque Final Fantasy possède son lore à travers un fabuleux voyage vers un nouveau continent. On pense à Spira pour Final Fantasy X, mais aussi à Ivalice. Chaque nouvelle zone sonne pour le joueur comme une découverte, tandis qu’il est véritablement plongé dans un nouvel univers qui mérite d’être exploré de fond en comble pour en dénicher toutes les richesses.

Nous pensons peut-être avec nostalgie, mais l’un des plus beaux univers proposés par la franchise serait Gaïa (nommée rétroactivement par rapport à la théorie du même nom) de Final Fantasy VII. Renforcé par les épisodes de la compilation dont Crisis Core, Gaïa présente un monde envahi par la Shinra qui la détruit jour après jour. On découvre alors un monde perdant de son merveilleux, frappé par les grandes entreprises, la pollution et les horreurs du capitalisme (notamment à Midgar). Oui, le septième volet est une fable écologique et un miroir de notre société contemporaine. Aujourd’hui, le message subsiste toujours à merveille. 

On a beaucoup hésité avec les opus suivants :

  • FF V
  • FF X
  • FF XII
  • FF XIV

Pour sa durée de vie monumentale : Final Fantasy XIV (2013)

Bien évidemment, cela ressemble à de la triche de citer Final Fantasy XIV, puisqu’il s’agit d’un volet multijoueur. Successeur de Final Fantasy XI (auquel nous n’avons malheureusement jamais pu rejouer), le quatorzième épisode a connu un lancement absolument catastrophique. Son contenu était bien trop faible et peu intéressant pour ce qu’il proposait. Puis, A Realm Reborn est arrivé. Repris par Naoki Yoshida (Final Fantasy XVI), le jeu offre une durée de vie absolument monumentale. Il faut dire que les nombreuses extensions garantissent des centaines d’heures de jeu, d’autant plus que Final Fantasy XIV est devenu l’un des épisodes les plus populaires de la franchise. En 2022, on compte plus de 27 millions de joueurs inscrits au jeu.

Que les joueurs qui ressortent d’Endwalker se rassurent, Final Fantasy XIV Dawntrail débarque en 2024 et promet encore de nombreuses heures de découverte.

On a beaucoup hésité avec :

  • FF XII (qui est clairement l’épisode solo le plus riche en contenu annexe)

Pour les graphismes : Final Fantasy XV (2016)

Ce n’est peut-être pas le point le plus important, mais il semble devenir une obsession pour les joueurs voulant montrer la toute-puissance des dernières consoles. Nous ferons par conséquent abstraction de la thématique du nombre d’images par seconde ou de la 4K, car ce ne sont pas ces détails qui montrent la beauté des CGI ou autres effets des Final Fantasy.

Si chaque épisode apporte sa patte artistique, il faut toutefois reconnaître que les graphismes sont le gros point fort de Final Fantasy XV. L’épisode le plus controversé de la franchise, né d’un développement chaotique et du remplacement de Tetsuya Nomura par Hajime Tabata à la réalisation, montre malgré ses terribles défauts un monde criant de vérité et aux détails particulièrement soignés.

L’autrefois nommé Versus XIII est accompagné de cinématiques de toute beauté et de personnages hauts en couleur. Ce quinzième épisode est magnifique de bout en bout. Mention spéciale à ses nombreux passages avec la Régalia (même si on aurait pu avoir plus qu’une autoroute et des stations-services) et, plus tard, la Régalia volante ! On pense aussi à l’apparition des invocations d’une beauté visuelle incroyable. Dommage qu’elles soient si rares ! Une véritable prouesse graphique.

On a beaucoup hésité avec :

  • FF XIII

Pour les invocations : Final Fantasy VIII (1999)

Impossible de parler de la franchise sans mentionner les Invocations. Créatures légendaires à acquérir, elles permettent d’aider les personnages pendant des combats périlleux. Récemment, dans Final Fantasy XVI, les Invocations font partie intégrante du scénario et sont dotées d’une mise en scène époustouflante. Dans Final Fantasy XII, bien que peu efficaces, elles font l’objet d’affrontements très difficiles, dont on se gratifie à chaque victoire. Jamais la franchise ne s’est séparée de ses invocations et elles ont toujours été mémorables. Pourtant, s’il est un volet dont elles sont au cœur et particulièrement majestueuses, c’est bien Final Fantasy VIII.

Intitulé Guardian Force dans ce huitième opus, elles sont très nombreuses et toutes ont un atout primordial dans le gameplay. Elles ne serviront pas seulement à faire de gros dégâts et doivent absolument être associées aux caractéristiques de vos personnages pour les maîtriser parfaitement. Cependant, acquérir une G-Force ne sera pas chose aisée. Il faudra parfois les voler à des ennemis redoutables.

Dès les premières minutes du jeu, l’objectif du joueur sera de récupérer Ifrit et d’utiliser deux autres G-Forces pour en venir à bout. Les cinématiques de la PS1 étaient tout bonnement sublimes. Le remaster HD lui rend bien hommage. Mentionnons aussi qu’elles ont un rôle extrêmement important dans le titre, mais nous ne spoilerons pas.

On a beaucoup hésité avec :

  • FF X
  • FF XVI

Pour la première découverte : Final Fantasy VI (1994)

Jouer pour la première fois à Final Fantasy est une grande découverte. Peu importe dans quel ordre se jouent les épisodes numérotés, ils ne racontent jamais la même chose. Pour notre part, Final Fantasy VIII fut le premier que nous avons découvert il y a plus de vingt ans.

Cependant, malgré la farandole d’excellents épisodes, nous ne pourrons que vous conseiller Final Fantasy VI. Il n’est pas le jeu le plus populaire, mais il garde une place indéniable dans le cœur des fans et est l’épisode le plus demandé pour un remake.

Final Fantasy VI se transformera très rapidement en madeleine de Proust lorsque vous l’aurez terminé. C’est aussi la promesse d’un fabuleux voyage auprès de quatorze personnages jouables, dont l’incroyable Terra. Vous pourrez aussi vous confronter à l’un des plus grands antagonistes de l’histoire de la franchise. Ce sixième opus porte la maturité et aborde des thèmes particulièrement difficiles. Un chef-d’œuvre, tout simplement.

Mais on pense aussi à n’importe quel autre Final Fantasy !

Pour le meilleur héros : Final Fantasy VII (Crisis Core surtout !) (1997 & 2007)

Nombreux sont les personnages de la franchise à être très populaires. Tidus, Cloud, Squall, Djidane. Toutefois, notre choix sur Cultea s’est porté sur un personnage secondaire de Final Fantasy VII, pourtant d’une grande importance pour l’intrigue.

Zack Fair est un héros absolument déchirant. Plein de bonté, d’innocence et de rêves, toujours à vouloir rendre service, il est comme l’enfant rempli d’espoir en chacun de nous, faisant de son mieux pour que l’avenir soit plus radieux. Sa vie connaîtra un grand nombre de désastres jusqu’à sa tragédie finale. Pourtant, Zack n’a jamais abandonné et permettra même à Cloud d’être celui qu’il est lorsque les joueurs le découvrent. Se battant avec la partie émoussée de l’épée de son mentor, Zack met toujours l’honneur en avant.

Le spin-off Crisis Core Final Fantasy VII lui est entièrement consacré et revient sur ses débuts à la Shinra jusqu’à son ascension vers les plus grands héros de Final Fantasy. Maintenant, on ne souhaite plus que son retour dans Final Fantasy VII Rebirth. Saviez-vous que son nom de famille, Fair, n’a pas été choisi au hasard ? Révélé dans le spin-off, son nom était censé dénoter un sentiment de calme, qui contraste avec Cloud et son état mental confus. Comme les fans le savent, Cloud semble en « conflit » avec lui-même.

On a beaucoup hésité avec :

  • Squall (VIII)
  • Cloud (VII)
  • Clive (XVI)
  • Djidane (IX)

Pour la meilleure héroïne : Final Fantasy XIII (2009)

Final Fantasy XIII est probablement l’un des épisodes les plus sous-estimés de la franchise. Diabolisé par les fans à sa sortie, il propose un monde extrêmement linéaire, vide de PNJ et de boutiques et clairement dénué de quêtes secondaires (à part des chasses à Pulse). De plus, le titre renoue avec le tour par tour. On se demande bien ce qui se serait passé si cet épisode était le douzième volet…

Pourtant, ce treizième opus propose l’une des meilleures protagonistes de toute la franchise. Lightning (de son vrai nom Claire Farron) est l’un de ces personnages qui semblent antipathiques et distants au début, mais qui se révèlent de plus en plus attachants.

Elle n’a pas besoin d’histoire d’amour comme Linoa, ni d’être le soutien d’un compagnon. Seule compte l’envie de sauver sa sœur. Elle est prête à tout. Après tant d’épreuves traversées, on ne peut que s’identifier à elle. Lightning est un personnage que l’on ne peut oublier. Elle est une véritable leader charismatique et complexe. Elle n’a absolument rien à envier à Terra (VI), ni à Yuna (X)

Lightning est un personnage extrêmement marquant, qui reste très populaire auprès des fans qui ont pu la voir débarquer dans les spin-offs Dissidia, mais aussi dans l’excellent Final Fantasy XIII-2 et son épisode entièrement consacré, bien que très inégal : Lightning Returns. Saviez-vous qu’en 2016, elle était devenue égérie de la marque Louis Vuitton ? On ne sait pas trop qu’en penser…

On a beaucoup hésité avec :

  • Linoa (VIII)
  • Yuna (X et X-2)
  • Tifa (VII)
  • Ashe (XII)

Et surtout Terra (VI)

Pour le meilleur antagoniste : Final Fantasy VI (1994)

Plus le méchant est réussi, plus le jeu sera excitant ! Jamais un Final Fantasy n’a proposé un mauvais antagoniste. Que cela soit Sin dans Final Fantasy X, Exdeath dans le cinquième opus ou Ardyn dans le XV, ils ont toujours su apporter l’influence néfaste qui pèse sur le monde. Parfois, leurs intentions sont parfaitement louables et on ne peut que compatir avec eux. D’autres ont juste la volonté de voir le monde brûler. Selon les internautes, les noms d’Ultimecia et de Sephiroth reviennent très régulièrement. Il était peut-être trop simple de citer ce dernier, puisqu’il est très célèbre, tout comme son thème One Winged Angel. Alors nous préférons mentionner Kefka Palazzo comme antagoniste le plus intéressant de la franchise.

Jamais un méchant (que l’on pourrait trouver pathétique au premier abord) n’a paru aussi effrayant que ce bouffon maléfique. Némésis de Terra et sorte de Joker, il sème la pagaille pour son pur plaisir dans Final Fantasy VI. Son rire hante à tout jamais quiconque l’a déjà entendu.

Ce qu’il y a de pire à retenir est que Kefka Palazzo est le seul méchant de Final Fantasy à avoir réussi son objectif : détruire le monde et devenir un Dieu malveillant. Contrairement à Sephiroth ou Kuja, Kefka est la définition même du Mal Absolu. Le thème Dancing Mad de Nobuo Uematsu ne fait que renforcer la folie terrifiante d’un tel être. Un remake du titre est vraiment nécessaire, tant de nombreux joueurs n’ont pas pu découvrir sa cruauté. Egalement, saviez-vous que son rire fut très souvent repris pour les creepypastas d’internet ?

On a beaucoup hésité avec :

  • Kuja (IX)
  • Ultimecia (VIII)
  • Sephiroth (VII)
  • Caius Ballad (XIII-2)

Pour la liberté : Final Fantasy XII (2006)

Encore le douzième volet ? Le titre de Square Enix est clairement l’un de nos préférés et surpasse la majorité des autres volets sur la question de la liberté. En plus de la personnalisation totalement libre de son personnage et de son important mais complexe système de Gambits, le jeu parvient à nous faire voyager inlassablement par l’intermédiaire de zones secondaires enrichissant le monde d’Ivalice.

Ainsi, le joueur peut totalement terminer l’histoire principale sans jamais passer par la Nécropole de Nabudis, les Terres-Mortes de Nabreus ou les Grottes de Zertina et rater son précieux contenu et son bestiaire impitoyable. Il est même possible de rater de nombreuses quêtes secondaires, dont l’un des boss les plus difficiles du titre. Fait insolite : Square Enix n’aurait pas terminé le développement à temps et aurait coupé de nombreuses zones du jeu. Cela nous laisse songeur sur tout ce que Final Fantasy XII avait dans le ventre. Jamais un épisode de la franchise ne nous aura autant donné cette sensation de liberté, alors qu’il n’est même pas un monde ouvert. Comment Final Fantasy XV a-t-il pu autant se priver d’un nombre incroyable de découverte avec le monde d’Eos ? Certes, il est possible de découvrir des donjons cachés, mais leur intérêt est très limité.

En revanche, il ne faut pas compter sur l’épisode Lighting Returns ou sur le seizième opus pour se sentir libre. Le premier ne vous laisse pas le temps, tandis que le second ne vous laissera pas faire. C’est dommage.

On a beaucoup hésité avec :

  • FF VII 
  • FF XIV
  • FF XV

Pour l’identité de la saga : Final Fantasy II (1988)

Le tout premier volet était en réalité la dernière production de ses créateurs avant l’abandon total du milieu vidéoludique. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il se nomme Final Fantasy, puisqu’il s’agissait de la dernière aventure fantaisiste proposée par l’entreprise. Il narrait l’histoire des héros de la lumière contre les ténèbres. Fort heureusement, le jeu fut un immense succès. L’identité de la franchise s’est alors véritablement construite dans le deuxième volet, sorti en 1988 au Japon… Mais en 2003 en France.

C’est pourquoi nous vous recommandons de découvrir ce Final Fantasy II, qui donne enfin le ton que l’on connaît de la légendaire franchise : des personnages que l’on apprend à connaître, une histoire à raconter et un véritable objectif.

D’ailleurs, saviez-vous que l’on pouvait trouver la tombe de Link, le héros de The Legend of Zelda, dans le jeu ? Egalement, si vous résidez aux Etats-Unis, ne vous méprenez pas, car Final Fantasy II est en réalité le quatrième volet !

On a beaucoup hésité avec :

  • FF I car il reste le pionnier.
  • FF VII car beaucoup ont connu la saga par celui-ci.

Pour une difficulté élevée : Final Fantasy VIII (1999)

La difficulté dans un jeu vidéo est toujours sujet à débat. Chaque titre sera appréhendé avec plus ou moins de difficulté selon les joueurs qui agissent avec stratégie. Par exemple, les joueurs de Final Fantasy IV maîtrisant parfaitement le système de Jobs devront à nouveau s’adapter lorsque des nouveaux viendront s’ajouter dans l’intrigue. Aussi, le troisième épisode n’est compliqué que parce qu’il oblige à passer de longues heures à farmer de l’expérience, surtout vers le dernier arc du jeu. La difficulté est une question de point de vue et d’adaptation. Sans parler des quêtes secondaires, qui sont pour la majorité un vrai challenge.

Ainsi, Final Fantasy VIII fut pour nous l’épisode le plus difficile dans sa quête principale. Car si l’expérience est nécessaire pour surpasser les défis coriaces du titre, elle est à double tranchant. En effet, la puissance des ennemis augmente en même temps que le niveau de Squall et ses amis. Cela oblige le joueur à être prudent, même s’il a suffisamment de magie et de G-Force. Bien évidemment, le remaster HD n’est plus aussi difficile grâce à ses avantages, mais Final Fantasy VIII oblige véritablement le joueur à foncer dans le tas avant de partir s’entraîner. Car devenir trop fort pourrait vite être une faiblesse.

On a beaucoup hésité avec :

  • FF Type-0
  • FF Tactics : The War of the Lion 
  • FF III
  • FF IV
  • FF XII (la version PS2)

Pour se souvenir du boss le plus énervant : Final Fantasy XI (2004)

Il existe bien pire que Yiazmat de Final Fantasy XII et ses 50 millions de PV. Il existe bien pire que Der Richter dans Final Fantasy X (le joueur est talentueux s’il le bat sans soudoyer Yojimbo…)

Le calvaire s’appelle Pandemonium Warden ! Redoutable boss de Final Fantasy XI que nous n’avons jamais battu lorsque cet épisode était tendance en 2004, cet ennemi ressemble surtout à une mauvaise blague des développeurs.

Dans les MMORPG, il faut parfois s’armer de beaucoup de patience pour venir à bout d’un puissant adversaire. Toutefois, ce cas relève beaucoup plus de l’énervement que de la concentration. Une vingtaine d’heures et un niveau très élevé seront nécessaires pour vaincre Pandémonium Warden.

Certes, aujourd’hui, il doit être plus facile, mais les souvenirs persistent, faisant de lui le boss le plus long et le plus énervant de toute la franchise. Mentionnons aussi Absolute Virtue, un boss du même volet tout simplement impossible, qui n’est pas plaisant à affronter ! En plus de faire des dégâts astronomiques, le boss peut se régénérer à l’infini. A ce niveau, c’est tout simplement de la torture !

On a beaucoup hésité avec :

  • Arme Emeraude (VII)
  • Minotaure (VIII)
  • Der Richter (X)
  • Absolute Virtue (XI)
  • Yiazmat (XII)
  • Vercingétorix (XIII)
  • Adamankhélone (surtout très énervant…) (XV)

Chaque épisode est une invitation à un long voyage. Que les joueurs cherchent la liberté, le meilleur combat de boss ou la meilleure histoire à raconter, la franchise de Square Enix saura les satisfaire. Si les épisodes VIII, X et XII sont clairement nos préférés, les autres sont vraiment à découvrir. Rappelons aussi que notre test de Final Fantasy XVI est disponible. 

Bande-annonce Final Fantasy XVI

Photographe et réalisateur indépendant. Certains de ses films ont obtenus une soixantaine de sélections en Festival à travers le monde. Rédacteur chez Cultea, ses écrits sur le Traumatisme abordé dans le jeu vidéo sont publiés sur le site !

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