La 8e édition de Canneseries s’est achevée ce mardi 29 avril. Comme chaque année, le festival à l’emblématique tapis rose a célébré la création sérielle et mis en lumière des fictions et documentaires français et étrangers. On vous révèle le palmarès de cette année !
Canneseries, c’est l’occasion de découvrir des projets prometteurs et des suites attendues. Cette année, on a par exemple pu découvrir la nouvelle création de J.J. Abrams, Duster, une série policière que l’acteur Josh Holloway (Sawyer dans Lost) est venu présenter. Jeffrey Dean Morgan, l’interprète de Negan, était également présent à l’occasion de la saison 2 de The Walking Dead: Dead City, spin-off de la série culte.
Cette année, le jury était présidé par le compositeur américain Jeff Russo, en remplacement de Norman Reedus (Daryl dans The Walking Dead). Il était entouré par la scénariste Soo Hugh, les actrices Louise Bourgoin et Lola Dueñas ainsi que l’acteur César Domboy. Et c’est la Norvège qui a été particulièrement mise en valeur dans leur palmarès.

Le palmarès de Canneseries
Meilleure série
- A Better Man de Thomas Torjussen (Norvège/Lituanie)
Synopsis : Tom tient le féminisme pour responsable de tout ce qui ne va pas dans la société moderne. Le jour, il travaille dans le magasin de vêtements de sa mère, et la nuit il trolle des femmes sur Internet. Lorsque des hackers révèlent son identité et ses secrets les plus gênants, il se cache grâce à ce qui lui tombe sous la main : des vêtements de femme. Le monde s’ouvre alors à lui de façon surprenante.
Meilleure interprétation
- Anders Baasmo Christiansen pour A Better Man (Norvège/Lituanie)
Prix spécial d’interprétation
- Le cast de Nepobaby (Norvège)
Synopsis : Emma, une jeune femme de 25 ans issue de la classe ouvrière, découvre qu’elle est en fait la fille d’un magnat du transport maritime norvégien. Si la nouvelle est un choc, ce qui est encore plus surprenant, c’est qu’elle figure dans son testament, héritant d’une grande partie de l’entreprise familiale. Mais cet héritage s’accompagne d’une révélation encore plus grande : quatre frères et sœurs dont elle ignorait l’existence.
Meilleur scénario
- Henriette Steenstrup, Siri Seljeseth et Tina Rygh pour Nepobaby (Norvège)
Meilleure musique
- Junoh Lee pour S Line de Handae Rhee (Corée du Sud)
Synopsis : S Line ou la ligne rouge qui vous relie à votre partenaire sexuel. Une jeune fille qui a la capacité de voir ces lignes invisibles fait face au chaos suite à l’apparition de lunettes les rendant visibles aux yeux de tous et toutes. Tandis que ceux qui les portent sont ravagés par l’avidité, elle cherche à stopper cette crise et trouver le responsable.
Prix des lycéens
- A Better Man de Thomas Torjussen (Norvège/Lituanie)
Meilleure série courte
- Oh, Otto! de Stijn Van Kerkhoven (Belgique)
Synopsis : Lorsque son premier amour Boris le largue et que sa meilleure amie Lente déménage, Otto décide de remplir son cœur en multipliant les brèves histoires d’amour en ligne et de chercher sa place au sein de la communauté queer animée de Bruxelles.
Prix des étudiants
- Oh, Otto! de Stijn Van Kerkhoven (Belgique)
Meilleure série documentaire
- The Agent: The Life and Lies of my Father de Magnus Skatvold (Norvège)
Synopsis : « Je suis un agent secret », dit un jour le père de Didrik. Ce souvenir d’enfance pourrait-il être vrai ? Le père absent était-il réellement un agent en mission pour la CIA ? Petit à petit, une longue vie remplie de nombreux mensonges se reconstitue.

Des prix spéciaux ont également été remis à l’occasion du festival : l’actrice irlandaise Nicola Coughlan (Derry Girls, La Chronique des Bridgerton) a reçu le Prix Konbini de l’Engagement pour ses prises de position en faveur du droit à l’avortement, de la cause palestinienne et de la communauté trans.
Marie Colomb s’est vue décerner le Madame Figaro Rising Star Award, qui récompense les personnalités montantes du monde des séries : on l’a notamment vue en Loana dans la série Culte, ainsi que dans le film As bestas. Enfin, Le Bureau des Légendes a été célébré à travers un Icon Award remis à son créateur Éric Rochant et à son casting, en présence de Mathieu Kassovitz.
Le festival s’est clôturée par l’avant-première des deux premiers épisodes d’une version anglophone du Comte de Monte-Cristo, avec Sam Claflin et Ana Girardot.

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