L’année 2024 a été l’occasion d’un retour en grande pompe de la saga Alien, avec le premier bon film de la franchise depuis de très nombreuses années : Alien Romulus. Outre la qualité indéniable de ce long-métrage, celui-ci a tenu à marquer au fer rouge son appartenance au reste de la franchise, en disséminant de très nombreuses références à d’autres films, mais pas que… Aujourd’hui, retour sur les clins d’œil et autres easter eggs présents dans Alien Romulus.
1. Alien Romulus : le retour du Xénomorphe original
Voilà une référence peu subtile, mais qui a la mérite de poser des bases solides pour le film. Alien Romulus s’ouvre sur la récupération par Weyland-Yutani du Xénomorphe éjecté dans l’espace par Ripley à la fin du premier film de la saga. La créature est retrouvée avec le harpon encore incrusté dans sa poitrine, comme une référence directe à la scène finale de 1979. De surcroît, la scène est merveilleusement réalisée et particulièrement oppressante, ce qui ne gâche rien.
2. Les téléphones d’urgence du jeu Alien: Isolation
Le film a eu la judicieuse idée d’intégrer des téléphones d’urgence identiques à ceux utilisés comme points de sauvegarde dans le jeu vidéo Alien: Isolation. Ces dispositifs apparaissent dans des scènes clés, servant de clin d’œil pour les joueurs avertis.
3. Le retour d’une réplique emblématique
Plusieurs phrases célèbres des films précédents sont reprises, notamment la phrase de Ripley dans Aliens : « Get away from her, you bitch! », prononcée ici par un autre personnage dans un contexte similaire. Y’a pas à dire, cette réplique passe toujours très bien !
4. L’huile noire de Prometheus
Prometheus, c’est une sacrée épine dans le pied de la saga Alien. Il faut dire que ce prequel réalisé par Ridley Scott réussit l’exploit d’être une véritable purge, tout en créant un nombre hallucinant d’incohérences avec la franchise. Une tare qui ne sera pas rattrapée par sa suite, Alien Covenant. Pourtant, Alien Romulus a décidé de réintégrer un des éléments de cette saga, à savoir l’huile noire utilisée par l’androïde David pour ses hybridations. Et le plus drôle, c’est qu’Alien Romulus se sert beaucoup mieux de cet élément que Prometheus, qui a pourtant introduit le concept (un comble).
5. La station Romulus et son intelligence artificielle
La station spatiale Romulus est équipée de l’Intelligence Artificielle MU-TH-UR 9000, une version avancée de MU-TH-UR 6000, présente sur le Nostromo dans le premier film, soulignant l’évolution technologique au sein de cet univers. Une suite logique, certes, mais c’est un détail qui fait plaisir.
6. Apparition de l’androïde Ash
Dans le genre référence envoyée à grands coups de pompes dans la gueule, l’apparition de Ash gagne probablement la palme, même si c’est un plaisir de le retrouver. Grâce à des effets spéciaux, le film présente une apparition de l’androïde Ash, interprété par le regretté Ian Holm dans le film original, renforçant les liens avec le passé de la série. Certes, ce n’est pas ce qu’il y a de plus étique, mais ça a la mérite de créer un lien extrêmement solide avec le premier opus.
7. Le style de H.R. Giger remis à l’honneur
Ici, on est moins dans la « référence » que dans la continuité de la saga, mais Alien Romulus est un retour aux sources salvateur pour la franchise en ce qui concerne l’ambiance. Les décors et la conception des créatures dans Alien Romulus rendent un hommage singulier au style biomécanique si distinctif de H.R. Giger, l’artiste derrière le design original du Xénomorphe, perpétuant ainsi son héritage visuel. On y retrouve également, de façon plus marquée que jamais, la symbolique sur la sexualité et la métaphore du viol, si essentielles à la saga.
Alien Romulus était le renouveau dont la saga avait besoin, après la saga kitsche Alien vs. Predator et les deux prequels foireux de Ridley Scott. Reste maintenant à savoir si Disney et 20th Century Studios parviendront à transformer l’essai avec la série Alien : Earth, ainsi que les potentiels prochains films de la saga. On croise les doigts ! D’ici là, Romulus est disponible en DVD et Blu-Ray, y compris en éditions 4k pour les spectateurs les plus pointilleux.
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