La peinture va jouer un rôle très important dans le domaine des arts. Elle nous emporte dans l’imagination et le talent de chaque peintre. Un des peintres les plus novateurs de l’histoire de l’art est Salvador Dalí. Découvrez ce peintre à l’imagination débordante !
Qui était Salvador Dalí ?
Salvador Dalí naît le 11 mai 1904 en Espagne. Il déménage à Madrid et entre à l’Académie royale des beaux-arts de San Fernando. Il y rencontre Federico Garcia Lorca et s’intéresse au dadaïsme. En 1925, Dalí expose à la Galerie Dalmau de Barcelone, où il présente notamment les tableaux Jeune fille à la fenêtre et Portrait de mon père. Le peintre commence alors peu à peu à se faire connaître.
La peinture surréaliste à Paris
Après son exclusion des Beaux-Arts de Madrid, Dalí part à Paris en 1927. Le mouvement surréaliste y bat son plein, ainsi que le dadaïsme. Le surréalisme est un mouvement poétique et artistique du XXe siècle. Il comprend l’utilisation des automatismes et de l’inconscient, croisés avec la force physique et le mouvement des corps. Le surréalisme permet tout simplement aux artistes d’exprimer leurs pensées les plus profondes, et surtout les plus absurdes.
Dalí rencontre alors Pablo Picasso, Joan Miró, André Breton, René Magritte, Paul Éluard ainsi que d’autres grands peintres qui font partie du cercle des artistes surréalistes. Au-delà de l’art pictural, il a co-réalisé Un Chien Andalou avec Luis Buñuel. Il va également faire la rencontre de Gala, dont il va tomber amoureux. Les deux amoureux vont rester ensemble toute leur vie.
Persistance de la Mémoire, son tableau majeur
En 1931, Salvador Dalí peint l’une de ses toiles les plus célèbres : Persistance de la mémoire. Il est aussi appelé les Montres molles. Ce tableau représente le mouvement surréaliste. Les éléments réalistes, ici les montres, deviennent absurdes, dénaturant l’objet et lui donnant une autre utilité.
Les nombreuses œuvres de Salvador Dalí
Dalí et Gala vont voyager pendant plusieurs années. L’artiste va continuer à peindre des tableaux surréalistes, dans lesquels la mort et l’érotisme deviennent ses sujets de prédilection. Il peint souvent des visages totalement déformés. Sa vie va être vécue et dictée par ce mouvement. Sa propre maison ressemble elle aussi à une œuvre surréaliste.
Les dernières années
Après son succès, Dalí devient assez riche pour acheter le château de Pùbol et en devenir le marquis en 1969. Il l’offre à sa femme, qui va y vivre jusqu’à sa mort en 1982. Le peintre fait également construire un théâtre-musée à Figueras, sa ville natale. Celui-ci est inauguré le 28 septembre 1974. Salvador Dalí meurt le 23 janvier 1989 et se fait enterrer dans la crypte du théâtre-musée.
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