Connue entre autres pour ses sculptures, Louise Bourgeois est aujourd’hui considérée comme une artiste influente du XXème siècle. Pratiquant la peinture, la sculpture et la gravure, la plasticienne a plusieurs cordes à son arc. Certaines pourraient d’ailleurs bien vous étonner ! Cultea rend aujourd’hui hommage à cette artiste de renom et vous présente 5 choses que vous ignoriez peut-être sur elle. Surprise garantie !
1# Maman ?
En 1999, Louise Bourgeois crée une sculpture d’araignée de dix mètres de haut que l’on peut aujourd’hui retrouver à Bilbao, Séoul ou encore Ottawa. Ce qui est étonnant, c’est que cette dernière porte le nom de Maman. Cela parait en effet plutôt curieux. Et pourtant, la figure maternelle constitue pour Louise Bourgeois une grande source d’inspiration artistique. Elle dit elle-même : « Les araignées sont bénéfiques et protectrices, comme ma mère ». Pour l’artiste, l’araignée est le symbole de la maternité car elle incarne le sacrifice.
2# L’horreur de la figure paternelle
Le père de Louise Bourgeois a également contribué à son art. Ayant grandi à Choisy-Le-Roi, elle évoque son père avec peine. En effet, les nombreuses infidélités de ce dernier avec sa préceptrice au sein même de la maison familiale lui laissent de profonds traumatismes. Sa première installation en 1974, appelée Destruction du Père en dit long sur le sujet. Elle met en scène son frère et sa sœur dominés par un père tyrannique, qui finira sous la table, dévoré de tous. Elle en fait une créature monstrueuse, destructrice.
3# Fernand Léger comme professeur
Au début années 30, Louise Bourgeois fréquente l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Elle y rencontre Fernand Léger, peintre français influent, qui devient son professeur. Il ne tarde pas à découvrir les talents de l’artiste en matière de sculpture. Elle abandonne donc ses pinceaux. Sculpter lui permet de dépasser ses angoisses. Lorsqu’elle évoque cet art, elle déclare « Pour moi la sculpture est le corps ». La corporalité est un des thèmes centraux de ses créations.
4 # Ni homme ni femme
Son prénom est inspiré de Louise Michel, figure incontournable du combat pour le mouvement de libération des femmes. Néanmoins, Louise Bourgeois ne voulait pas que son art soit qualifié de féministe. En 1968 elle crée une sculpture de pénis en latex portant le titre Fillette. On voit là son intérêt d’aller au-delà des genres et de réunir masculin et féminin dans l’art. Elle déclare : « La jalousie n’est ni masculine ni féminine ». Voilà qui fait réfléchir !
5# L’art pour se consoler
Elle se bat tout au long de sa vie contre la dépression. Elle crée autour d’elle un art de la chute et cherche constamment comment tomber sans faire trop de dégâts. Ses créations expriment la fragilité de l’être humain et ses difficultés à se battre lorsque des événements dramatiques lui arrivent. L’art est ce qui lui permet de garder une bonne santé mentale et de la sauver d’elle-même.
Vous en connaissez maintenant davantage sur notre chère Louise Bourgeois, réel symbole artistique. N’hésitez pas à vous plonger ou à vous replonger dans son univers artistique passionnant !