À l’occasion de la sortie du film Mickey 17 au cinéma, nous vous proposons de faire un petit récapitulatif de la filmographie de Bong Joon Ho, réalisateur coréen renommé, récompensé par plusieurs prix, dont la fameuse Palme d’Or de Cannes en 2019 pour Parasite, qui recevra également l’Oscar du Meilleur film.
Parasite (2019) – Bong Joon Ho
De quoi ça parle ? Toute la famille de Ki-taek est au chômage et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne…
Ce film fut sans conteste le plus grand triomphe de Bong Joon Ho. La presse le note 4.8 étoiles sur 5 sur AlloCiné, presque un sans-faute. Acclamé à travers le monde entier, il reçoit la palme d’or et 4 Oscars, dont celui de meilleur film.
Okja (2017) – Bong Joon Ho
De quoi ça parle ? Pendant dix années idylliques, la jeune Mija s’est occupée sans relâche d’Okja, un énorme animal au grand cœur, auquel elle a tenu compagnie au beau milieu des montagnes de Corée du Sud. Mais la situation évolue quand une multinationale familiale capture Okja et transporte l’animal jusqu’à New York où Lucy Mirando, la directrice narcissique et égocentrique de l’entreprise, a de grands projets pour le cher ami de la jeune fille.
Sans tactique particulière, mais fixée sur son objectif, Mija se lance dans une véritable mission de sauvetage. Son périple éreintant se complique lorsqu’elle croise la route de différents groupes de capitalistes, démonstrateurs et consommateurs déterminés à s’emparer du destin d’Okja, tandis que la jeune Mija tente de ramener son ami en Corée.
De nouveau dans la compétition officielle au Festival de Cannes, cette fois-là, Bong Joon Ho n’a pu recevoir de prix. Il y a eu en effet une polémique dans le milieu du cinéma, à savoir qu’Okja avait la particularité d’être produit par Netflix, ce qui a porté préjudice au film. Le jury, mis sous la tutelle du président Pedro Almodovar a déclaré ne pouvoir récompenser le film, car celui-ci ne sortait pas en salle de cinéma et était uniquement diffusé sur une plateforme de streaming. Il n’en demeure pas moins excellent et les notes attribué au film reste tout de même extrêmement positif. 4.1 étoiles pour la presse et 3.9 pour les spectateurs.
Snowpiercer, Le Transperceneige (2013) – Bong Joon Ho
De quoi ça parle ? 2031. Une nouvelle ère glaciaire touche la Terre. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes extrêmement forte, contre laquelle une poignée d’hommes tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…
Film très apprécié du réalisateur, toujours dans sa façon de traiter les sujets sociologiques de ses protagonistes. Le film reçoit un très bon accueil à sa sortie, avec la prouesse d’être déjà en tête des ventes de billets grâce aux réservations en ligne, 10 jours avant sa sortie. La presse le note 4.1 étoiles et les spectateurs 3.5.
Mother (2009) – Bong Joon Ho
De quoi ça parle ? Une veuve élève son fils unique Do-joon qui est sa seule raison d’être. A 28 ans, il est loin d’être indépendant et sa naïveté le conduit à se comporter parfois bêtement et dangereusement ce qui rend sa mère anxieuse. Un jour, une fille est retrouvée morte et Do-joon est accusé de ce meurtre.
Afin de sauver son fils, sa mère remue ciel et terre, mais l’avocat incompétent qu’elle a choisi ne lui apporte guère d’aide. La police classe très vite l’affaire. Comptant sur son seul instinct maternel, ne se fiant à personne, la mère part elle-même à la recherche du meurtrier, prête à tout pour prouver l’innocence de son fils…
Le film reçoit de très bonnes critiques à sa sortie. Les cahiers du cinéma le nomment même 10e dans la liste des 10 meilleurs films de l’année 2009. Il obtient une note de 4.4 étoiles de la part de la presse et de 4.1 par les spectateurs.
The Host (2006) – Bong Joon Ho
De quoi ça parle ? À Séoul, Gang-du tient un petit snack au bord de la rivière où il vit avec sa famille, dont sa fille adorée Hyun-seo. Un jour, un monstre géant surgit des profondeurs de la rivière et attaque la foule. Gang-du tente de s’enfuir avec sa fille, mais elle est enlevée brusquement par le monstre, qui disparaît au fond de la rivière. La famille Park décide alors de partir à la recherche de la créature, pour retrouver Hyun-seo…
The Host rentre dans la catégorie des plus gros succès au box-office de la Corée du Sud, ce qui apporte déjà une idée sur la réception du film par le public qui lui donne la note de 3.4 étoiles sur AlloCiné tandis que la presse le note 4.1 étoiles. Il sera d’ailleurs élu quatrième meilleur film des années 2000 à 2009, encore une fois par Les cahiers du cinéma.
Memories of murder (2003) – Bong Joon Ho
De quoi ça parle ? En 1986, dans la province de Gyunggi, le corps d’une jeune femme violée puis assassinée est retrouvé dans la campagne. Deux mois plus tard, d’autres crimes similaires ont lieu. Dans un pays qui n’a jamais connu de telles atrocités, la rumeur d’actes commis par un serial killer grandit de jour en jour. Une unité spéciale de la police est ainsi créée dans la région afin de trouver rapidement le coupable. Elle est placée sous les ordres d’un policier local et d’un détective spécialement envoyé de Séoul à sa demande. Devant l’absence de preuves concrètes, les deux hommes sombrent peu à peu dans le doute…
Il s’agit seulement du deuxième long-métrage de Bong Joon Ho et il est déjà en train de recevoir des prix. Dans des festivals moins prestigieux de Cannes certes, mais dans des festivals tout de même réputés, comme celui de Saint-Sébastien qui lui offre le prix de meilleur nouveau réalisateur. Meilleur film asiatique au festival du film de Tokyo. Bong Joon Ho place déjà la barre très haute avec un film noté 4.4 étoiles par la presse et 4.1 par les spectateurs.
Barking dogs never bite (2000) – Bong Joon Ho
De quoi ça parle ? Yun-ju, professeur à l’université, vit une existence sans encombre avec sa compagne, qui attend un enfant. Mais les aboiements répétés d’un chien du voisinage commencent à le rendre fou…
Film le moins connu de Bong Joon Ho, et pour cause, c’est son premier, il n’attire que peu de public, mais reçoit des éloges de la critique. Malgré le peu de notations données par les spectateurs, les notes restent tout de même favorables à l’oeuvre. Sur AlloCiné, les spectateurs lui ont donné la note de 3.6 étoiles.
Si la filmographie de Bong Joon Ho ne vous suffit pas, sachez qu’il a également participé à d’autres œuvres en réalisant aux côtés de Michel Gondry et Leos Carax le film Tokyo!. Dans la même veine, il a aussi participé au film Jeonju digital project.
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