Les Linceuls de David Cronenberg sort ce mercredi 30 avril en salle. C’est un film qui est né de la curiosité du réalisateur pour les nouvelles technologies, passant de l’intelligence artificielle à d’autres technologies plus fantasmées à tendance complotiste. On y retrouvera néanmoins des séquences plus oniriques et légères. Il a été présenté à Cannes en 2024 et depuis, beaucoup d’attentes grandissent, même si l’accueil critique de ce film a été mitigé. Le film sort en salle ce mercredi 30 avril et pour les plus impatients, quelques avant-premières sont prévues dès le 25 avril.
Le retour de David Cronenberg
Ce film raconte l’histoire de Karsh, un homme d’affaires de 50 ans, inconsolable depuis le décès de son épouse. Il inventera un système révolutionnaire, le « GraveTech », permettant au vivant de se connecter au corps en décomposition de l’être disparue depuis son linceul (qui sont des linceuls équipés de caméras pour permettre de regarder le défunt). Une nuit, plusieurs tombes seront vandaliser, ce qui poussera Karsh à chercher les réponses à cet acte.
Les points forts du film semblent être la photographie signée Douglas Koch, qui apparaît très froide, mais d’une belle poésie et qui retransmet parfaitement cette thématique du deuil, ainsi que les musiques de l’immense Howard Shore connu pour la musique de la trilogie du Seigneur des anneaux. En bref, cette association promet une expérience en salles plus qu’intéressante.
Une autre association intéressante sera celle du duo Cassel/Cronenberg. En effet, ça sera la 3e apparition de Vincent Cassel dans un film de Cronenberg, après Eastern Promise, A Dangerous Method, le voici dans Les Linceuls.
Le personnage de Karsh est un personnage traversant les mêmes épreuves que David Cronenberg (qui a perdu sa femme en 2017), ce qui donne au personnage une dimension beaucoup plus intime. Mais il ne faut pas trop s’y raccrocher pour ne pas passer à côté du cœur du film : c’est un film sur le deuil, et sur les solutions qui s’offrent à nous pour réussir a accepter ce deuil, à le supporter, c’est un film d’espoir et de réflexion avant tout.
Bien que les cheveux de Vincent Cassel et David Cronenberg leurs offrent un trait physique commun très perturbant, c’est plus dans l’attitude du personnage que l’on retrouvera le réalisateur, dans les mouvements ou bien l’élocution qui a beaucoup été travaillé en amont.
On retrouve aussi au casting Diane Kruger qui interprètera Becca (la femme de Karsh). Elle prendra plusieurs formes tout au long du film, jouant avec les frontières de sa propre mortalité. Il y aura également Guy Pearce dans le rôle de Maury (le beau-frère de Karsh) qui est un peu l’homme de main et de science du businessman, deux grands acteurs qui porteront au mieux ce film lourd de sens.
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Les Linceuls : bande-annonce officielle
