Voilà maintenant trois semaines que nous avons entamé l’année 2021. Et qui dit nouvelle année, dit aussi nouveau départ. L’occasion de cultiver une certaine rigueur, d’avoir un rythme de vie plus sain, une alimentation plus variée, ou encore une consommation plus éco-responsable. Et vous, quelles sont vos nouvelles résolutions ? Et puis d’ailleurs, d’où nous vient cette tradition des résolutions naissant le 31 décembre ? Quand ont-elles vu le jour et qui en sont les précurseurs ? Chez Cultea, nous avons fait les recherches pour vous !
Les bonnes résolutions, retour vers l’Antiquité
Ce sont aux Babyloniens qu’il faut en vouloir de nous avoir imposé cette tare des bonnes résolutions. Il s’agissait à la base d’un rituel, et avant tout d’une promesse faite à leurs dieux. Ils devaient honorer la promesse de rembourser les dettes qu’ils avaient accumulées, ainsi que rendre le matériel agricole qu’on leur avait prêté afin de commencer paisiblement une nouvelle année.
Par la suite, les Romains adressèrent leurs promesses au Dieu Janus. Disposant de deux visages, ce dernier avait, à en croire le mythe, la capacité de voir le passé et l’avenir. C’est de cette manière qu’au fil du temps, la coutume s’est modelée jusqu’à devenir celle de prendre des bonnes résolutions avant de passer à l’année suivante.
Pourquoi ce besoin d’un nouveau départ ?
Recommencer tout à zéro, qui n’en a jamais rêvé au cours de son existence ? Faire comme si les dés n’étaient pas jetés et s’adonner à un tout autre jeu. Nous avons parfois besoin de changement, d’évolution. La nouvelle année pourrait en cela se faire symbole de renouveau, comme une nouveauté qui nous impulse un vent de fraîcheur. Voilà qui contribue à agir et à retrouver des sources de motivation parfois enfouies depuis longtemps.
Une nouvelle année, c’est une nouvelle vie, une nouvelle personne aussi, peut-être celle que l’on cherche à devenir depuis fort longtemps sans jamais avoir trouvé le courage de le faire. Oublier les refus, les échecs, faire fi des défaites. Abandonner le passé pour s’ouvrir à un nouveau champ de possibles.
Et si nous parlions plutôt de nouvelles intentions ?
S’imposer de nouvelles résolutions pour chercher à évoluer en tant qu’être humain, c’est plutôt positif. Mais il ne faudrait pas que cette décision devienne angoissante, voire même délétère. Vouloir changer différents pans de sa vie prend du temps, il convient donc d’être réaliste et de privilégier la résilience avec soi-même. Il serait dommage que ces résolutions soient le terreau fertile d’une charge mentale insoutenable.
Et si nous cherchions juste au contraire à assumer nos intentions ? L’intention de changer tel élément, de transformer ceci, d’améliorer cela… l’intention de faire de son mieux tout simplement ?
Si les nouvelles résolutions étaient à l’origine des promesses faites aux dieux, elles sont aujourd’hui le moyen de se recadrer et d’en espérer plus de soi-même. Souvenez-vous quand même d’une chose : ce ne sera pas parfait, vous ferez encore des erreurs, et c’est normal car vous êtes humain ! Soyez vous-même et ne prenez pas le risque, à trop en attendre, d’en oublier de vivre…
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