« Alien : Earth », la série Disney+ qui fait débat

La série Alien : Earth, sortie le 13 août dernier sur la plateforme de streaming Disney+, était fortement attendue par les fans de l’univers de Ridley Scott. Mais les avis sont partagés, tant du côté de la critique que du public.

La saga Alien

Avec déjà 7 films, 2 spin-off ainsi que de nombreux jeux vidéo et comics, la saga Alien s’est fait une large place dans la pop culture. Pour ce qui est de la série Alien : Earth, elle était attendue depuis longtemps.

Le budget de la série n’a pas été dévoilé, mais on sait qu’elle aurait au moins coûté plus de 250 millions de dollars. Un budget qui n’est pas forcément justifié pour la critique. Une petite équipe de scénaristes épaule Noah Hawley, le créateur de la série, tandis qu’il se fait seconder par Dana Gonzales et Ugla Hauksdóttir à la réalisation. Au casting, on retrouve dans le rôle-titre de Wendy la jeune Sydney Chandler, mais aussi Timothy Olyphant, Alex Lawther ou encore Samuel Blenkin et bien d’autres.

De quoi ça parle ?

La série Alien : Earth est censée être autonome. Son scénario fonctionne sans les précédents films, ce qui permet aux nouveaux arrivants de ne pas avoir à regarder les 7 premiers opus. Noah Hawley, le créateur de la série, montre une volonté affichée de se distinguer des films en innovant. L’intrigue se place en 2120, autrement dit deux ans avant le premier film Alien dans la chronologie de l’univers. Contrairement aux films, l’histoire ne se déroule pas dans l’espace, mais sur la planète Terre.

La situation de départ ? Une guerre commerciale entre de grandes entreprises. Les fans des films retrouveront « Weyland-Yutani », qui développe des robots anthropomorphes nommés « synthétiques ». On découvre aussi la start-up « Prodigy » qui crée des corps humanoïdes ultra performants et y implante la conscience d’enfants malades : Wendy et les Lost boys. Pour le producteur David W. Zucker, cette guerre entre géants de la technologie est totalement inspirée des comportements humains dans notre monde réel.

Renouveler le genre

La particularité de la série : de nouveaux monstres. Le récit n’est donc pas uniquement fondé sur l’existence du xénomorphe bien connu des fans, mais sur plusieurs autres créatures extraterrestres qui amènent de nouveaux défis. Pour Noah Hawley, il était nécessaire d’intégrer ces nouveautés, car après les multiples films, les spectateurs connaissent déjà le processus du monstre originel et son fonctionnement : l’œuf, le « facehugger », l’embryon qui explose la poitrine et la créature finale. Pour recréer la peur et l’horreur, il fallait se renouveler.

Une nouvelle difficulté s’ajoute avec le passage du film à la série. Il faut maintenir les personnages en vie plus longtemps. Les épisodes explorent ainsi plusieurs thématiques, dont certaines déjà en partie abordées dans les films de la franchise : drames humains et sociétaux, mais aussi la question de la dangerosité de l’intelligence artificielle et autres dérives technologiques.

La qualité visuelle des effets spéciaux fait l’unanimité pour le public et la critique, mais c’est la nouveauté du scénario qui ne plaît pas aux puristes de la saga. Ces derniers s’accordent à dire que la franchise a probablement fait le tour sur ce qu’elle avait à raconter. La touche Disney avec des héros adolescents en laisse aussi plus d’un sceptiques.

Les fans peuvent se réjouir car il s’agit de la première saison de la série qui comprend 8 épisodes, une suite serait donc prévue. Pour l’instant les épisodes sont diffusés un par un chaque mercredi jusqu’au 23 septembre 2025.

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Bande-annonce – Alien : Earth