3 raisons de (re)découvrir « À couteaux tirés » de Rian Johnson

Glass Onion sort sur Netflix ce 23 décembre. C’est l’occasion pour nous de revenir sur le premier opus de la saga, À couteaux tirés, également disponible sur la plateforme. 

À couteaux tirés : un des meilleurs castings de ces dernières années 

Daniel Craig (James Bond), Ana de Armas (Blade Runner 2049), Chris Evans (Captain America), Jamie Lee Curtis (Halloween), Michael Shannon (Man of Steel), Christopher Plummer (La mélodie du bonheur), Jaeden Martell (Ça Chapitres 1 & 2)… Sorti en 2019, À couteaux tirés nous a offert un des plus beaux castings de ces dernières années et l’a parfaitement exploité.

Daniel Craig est plus vrai que nature dans son rôle de détective pinailleur. Ana de Armas est un personnage auquel on s’attache en seulement quelques minutes, venant contraster avec la famille détestable qu’elle servait. Et puisqu’on parle de famille détestable… Chris Evans, Jamie Lee Curtis, Michael Shannon et bien d’autres sont tout bonnement épouvantables. C’est simple : on aime les détester. Le contraste très marqué entre les personnages permet, au choix, de s’y attacher sincèrement, ou de les haïr cordialement. Une vraie réussite de la part du réalisateur Rian Johnson (Star Wars 8 : les derniers Jedi).

Une intrigue riche, aux multiples rebondissements 

À l’instar d’une partie de Cluedo ou d’un roman d’Agatha Christie, À couteaux tirés se plaît à disséminer de fausses pistes pour nous perdre. Ainsi, le film joue avec nous jusqu’aux dernières minutes. Et l’avantage d’avoir des personnages à ce point détestables, c’est que beaucoup deviennent des suspects faciles. Un trait que l’on retrouve justement dans de nombreux romans d’Agatha Christie. Le tout saupoudré d’un délicieux cynisme propre au réalisateur. Reste maintenant à savoir si Glass Onion saura créer une intrigue aussi bien ficelée que la première.

Une réalisation soignée 

S’il y a bien une chose qu’on ne peut pas reprocher à Rian Johnson, c’est d’être un mauvais réalisateur. Certes, beaucoup de controverses perdurent sur ses qualités de scénariste. En témoignent les débats houleux qui ont suivi la sortie de Star Wars 8 (et qui perdurent d’ailleurs). Toutefois, le cinéaste sait y faire pour tenir une caméra et soigner ses plans. C’est là une de ses plus grandes forces. Cela nous fait d’ailleurs un peu regretter que Glass Onion ne sorte pas au cinéma. Le film s’annonce là encore soigné au niveau de sa mise en scène (sans parler du casting, là encore superbe). Il aurait donc été agréable de le découvrir en salles.

Glass Onion débarque ce 23 décembre à 9h sur Netflix. Le même jour qu’Avalonia : l’étrange voyage sur Disney+. Autant dire que les cinéphiles vont être ravis des sorties streaming du jour.