Un manuscrit inédit de l’artiste franco-polonais Frédéric Chopin a été découvert dans la bibliothèque du musée Morgan de New York.
Le morceau aurait été composé entre 1830 et 1835. 175 ans se sont écoulés depuis la mort de Chopin et celui-ci entre encore un peu plus dans l’histoire, grâce à la découverte de cet inédit à trois temps. C’est un conservateur de l’établissement, Robinson McClellan, qui est tombé dessus presque par hasard. Il confie à nos confrères du New York Times s’être dit : « Qu’est-ce qui se passe là ? Qu’est-ce que ça pourrait bien être ? »
Malgré la signature de Frédéric Chopin en haut de la partition, le conservateur doute encore, même après avoir joué la valse chez lui. Il décide donc d’envoyer une photo à un spécialiste de Chopin, à l’Université de Pennsylvanie. Après des tests sur le papier et l’encre manuscrite, l’expert, Jeffrey Kallberg, conclue que la partition est authentique.
Une valse particulière
Plus courte que les autres, cette valse comporte aussi des indications dynamiques inhabituelles comme un fortissimo. C’est-à-dire une nuance plus intense en début de partition.
Elle aurait été composée lorsque l’artiste avait une vingtaine d’années.
Cette musique possède une ouverture austère. Le pianiste chinois Lang Lang note une certaine « noirceur dramatique qui se transforme en chose positive. »
That’s the sound of a Chopin waltz that was unearthed after nearly 200 years. Here’s the story of how an unknown work in the composer’s hand was discovered in a New York museum, the first such find in more than half a century. https://t.co/RXb1FfJOmL pic.twitter.com/yeGxE10EoX
— The New York Times (@nytimes) October 27, 2024
Un des plus grands romantiques
Reconnu comme l’un des plus grands compositeurs de la période romantique de son époque, Frédéric Chopin est aussi l’un des plus grands pianistes du XIXe siècle. Ses œuvres sont encore parmi les plus jouées aujourd’hui et sont considérées comme des passages indispensables à la compréhension du répertoire pianistique.
La découverte de ce manuscrit inédit au musée Morgan de New York suit celle, en septembre dernier, d’une œuvre de Mozart dans une bibliothèque de Leipzig en Allemagne. Si les passionnés se réjouissent, il est fascinant de penser que d’autres trésors pourraient être encore enfouis ! Cela nous rappelle l’importance de la recherche et de la préservation de l’histoire musicale. Quant à cette valse inédite, elle nous confirme que, même après 175 ans, Chopin peut continuer de nous surprendre et de nous émouvoir.
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