Le quatrième long-métrage d’Alex Lutz a fait son entrée au cinéma. Présenté au Festival de Cannes, le film retrace une histoire d’amour qui ne dure qu’un soir, ou plutôt qu’une nuit.
Que nous raconte Une nuit ?
Une nuit, c’est l’histoire d’un homme (Alex Lutz) et d’une femme (Karin Viard) qui se rencontrent dans le métro. Alors que l’on pense que les deux se détestent, il va sortir de cette rencontre une alchimie et un désir brûlants. Les deux vont rester toute la nuit à se parler de la vie et de l’amour. Alex Lutz nous montre alors les dangers et la solidité d’un couple éphémère.
Paris, métro bondé, un soir comme les autres.
Une femme bouscule un homme, ils se disputent. Très vite le courant électrique se transforme… en désir brûlant. Les deux inconnus sortent de la rame et font l’amour dans la cabine d’un photomaton.
La nuit, désormais, leur appartient.
Dans ce Paris aux rues désertées, aux heures étirées, faudra-t-il se dire au revoir ?
Un film court mais intense
Le but d’Alex Lutz était de rendre le film le plus rapide et le plus fugace possible. Tourné en seulement 14 jours, le film devait être bref. Pour ressentir l’urgence et la précipitation de l’histoire, le cinéaste a voulu tout faire vite. Et malgré cet empressement, le film n’en reste pas bâclé.
Une poésie à l’écran
Les histoires d’amour sont ce qui est le plus mis en avant au cinéma. Elles sont mises en scène de différentes manières, chacune unique à sa façon. Pour les spectateurs les plus friands d’action, ce film est très lent. Nous suivons juste le couple déambulant dans les rues de Paris, ou juste assis à se parler durant des heures.
Avec une entrée au cinéma plutôt accueillante, Une nuit est à découvrir depuis le 5 juillet.