Après 7 films Transformers en live action, la célèbre licence est de retour cette semaine, mais cette fois-ci en animation. Josh Cooley, le réalisateur de Toy Story 4, a été choisi pour raconter les origines d’Optimus Prime et de Megatron dans un film d’animation dédié à la jeunesse. Un divertissement formaté, sans grande ambition, mais relativement efficace.
Transformers : Le Commencement, une origin story classique
Après 5 films mis en scène par Michael Bay, un spin-off sur Bumblebee, et Rise of the Beasts, les Transformers sont de retour, cette fois-ci en animation. Avec ce projet, la Paramount cherche à renouer avec les origines des Transformers. Après tout, initialement, les jouets Transformers sont au cœur d’une série animée et d’un film d’animation sorti en 1986. C’est donc en toute logique, que, pour raconter les origines des deux célèbres Némésis, Transformers revienne à ses premiers amours : l’animation.
Et que dire de ce Transformers : Le Commencement ? Eh bien en fait, pas grand-chose. C’est un divertissement extrêmement classique, formaté au possible, qui n’a lui-même pas grand-chose à raconter. Le schéma est redondant, et met en scène Optimus et Megatron, d’abord amis, face à un récit qui va petit à petit les séparer.
Une dynamique qui rappelle parfois Charles Xavier et Magneto, qui ont un seul but, mais des idéologies et des méthodes diamétralement opposées. Transformers : Le Commencement met en scène le passage du côté obscur de la Force de Megatron façon Anakin Skywalker, Bumblebee qui fait des blagues, et un climax qui se termine sur une grosse baston sans beaucoup d’idées de mise en scène.
En fait, Transformers : Le Commencement est un film assez paresseux. L’animation aurait mérité davantage d’application, les séquences d’action davantage de punch, et l’intrigue davantage de souffle épique ou émotionnel. Transformers : Le Commencement est un téléfilm doré, qui ne parvient jamais à effleurer l’imagerie épique de Michael Bay.
Pourtant, l’animation est le biais parfait pour donner vie à un monde généreux, coloré et explosif, mais Josh Cooley ne réussit jamais à offrir une véritable épaisseur à son univers, malgré le prisme de l’animation qui n’a que pour limite seule l’imagination. Et c’est dommage parce que Cybertron avait sans doute mieux à offrir.
Mais le gros souci, c’est la manière dont le gigantisme est géré. C’était déjà un problème dans Transformers : Rise of the Beasts, c’est encore pire ici. Jamais la notion de gigantisme se fait ressentir. Que ce soit dans les décors ou au sein même des personnages, l’assistance oublie carrément qu’elle est face à des robots géants dans un monde immense. Tout est à la même échelle, jamais la démesure est représentée, et on a plutôt l’impression d’avoir à faire à de simples jouets pour enfants qu’à des aliens gigantesques. Reste la dynamique entre Optimus et Megatron qui fonctionne relativement bien.
Davantage orienté pour la jeunesse, Transformers : Le Commencement est une proposition finalement assez paresseuse. L’animation manque d’ambition, et malgré une écriture sur la genèse de ses personnages cultes relativement intéressante, ce nouvel opus est un téléfilm de luxe…
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