« Ravenlok » est un jeu indépendant trop mignon ! [TEST]

Oubliez l’erreur Redfall, la véritable petite surprise du Gamepass de Xbox s’appelle Ravenlok. Ce jeu indépendant trop mignon nous entraîne dans un voyage féerique. Un enchantement très court, mais qui mérite le détour ! 

Le monde est tourné autour des gros hits de 2023. Starfield sur Xbox, Final Fantasy XVI sur PS5 et The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom sur Switch. Des jeux si populaires que l’on en oublie parfois la sortie des jeux indépendants. Que ne fut donc pas la surprise à la découverte de Ravenlok, exclusivité de Microsoft sortie en même temps que Redfall, qui semble lui avoir fait beaucoup d’ombre…

Dans ce jeu d’Action RPG, on suit le parcours de Ravenlok, une petite fille qui déménage avec ses parents dans une maison de campagne. Alors qu’elle découvre les lieux, elle trouve un étrange miroir qui va la téléporter dans le monde féerique de Dunia. Elle découvre alors qu’elle est l’Elue pour faire face à une malfaisante Reine. L’histoire semble avoir été racontée plus de mille fois. Mais elle prend cette fois une approche plus enfantine et magique qui séduira un très large public. Attention toutefois, le jeu est intégralement en anglais !

Une adorable aventure trop courte !

Dès les premiers instants, le titre développé par Cococucumber se révèle enchanteur par son atmosphère poétique. Très coloré, Ravenlok est très agréable à l’œil. Le tout s’accompagne d’une bande originale très agréable et très onirique. Certains paysages sont vraiment magnifiques et tous les personnages et ennemis que l’on rencontre sont différents. On saluera l’effort ! On regrettera juste l’absence de voix.

Qu’en est-il alors du gameplay ? Armée d’une épée et d’un bouclier, la petite fille dispose de compétences qui permettent d’avoir l’avantage sur la situation, d’autant plus que le jeu est très rapide à maîtriser. On prend très vite plaisir à explorer, mais aussi à combattre. D’autant qu’il est très difficile de perdre dès que l’on comprend (très rapidement) le fonctionnement du jeu.

Mais soudain, on découvre le véritable point faible de Ravenlok : sa durée de vie. Le jeu est tellement facile que l’on avance très vite, jusqu’à voir la fin au bout de 4 heures ! Que c’est court ! Mentionnons aussi que le jeu n’offre pas vraiment de rejouabilité. Il est tentant de faire découvrir Ravenlok à d’autres joueurs, mais rien ne nous oblige à le recommencer, l’aventure risquant d’être moins bonne que la première fois.

Intégralement en anglais, Ravenlok mérite le coup d’œil si vous cherchez une aventure conviviale à vivre le temps d’une après-midi. Idéal pour tous les âges ! Et une jolie bouffée d’air frais qui fait du bien ! 

Photographe et réalisateur indépendant. Certains de ses films ont obtenus une soixantaine de sélections en Festival à travers le monde. Rédacteur chez Cultea, ses écrits sur le Traumatisme abordé dans le jeu vidéo sont publiés sur le site !

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