John Fitzgerald Kennedy face aux crises : le monde proche de la Troisième Guerre mondiale

John Fitzgerald Kennedy face aux crises : le monde proche de la troisième guerre mondiale

John Fitzgerald Kennedy est l’un des présidents américains les plus connus dans le monde. Personnalité exceptionnelle, il a marqué son temps avant de devenir une légende.

Il réussit à consolider le statut des États-Unis sans entrer en conflit avec l’Union soviétique. Kennedy a été un président courageux, un artisan passionné de la détente avec l’Union soviétique. Converti à la lutte pour les droits civiques, il a marqué l’histoire sans même finir son mandat.

Les origines

John F. Kennedy est né le 29 mai 1917 à Brooklyn, et mort assassiné le 22 novembre 1963 à Dallas. Il est le second d’une famille catholique de neuf enfants. Ses parents sont Rose Fitzgerald et Joseph Patrick Kennedy, qui devient ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni en 1938.

En 1941, John F. Kennedy veut s’enrôler dans l’armée. Il est cependant déclaré inapte en raison de problèmes de santé. Finalement accepté grâce à l’intervention de son père, il obtient de servir sur plusieurs navires de la flotte américaine du Pacifique et devient commandant d’un patrouilleur avec le grade de Lieutenant.

Après la Seconde Guerre mondiale, Kennedy commence donc une carrière politique en se faisant élire en 1946 à la Chambre des Représentants dans une circonscription à majorité démocrate. Il est réélu deux fois en 1948 et 1950. Le 12 septembre 1953, il épouse Jacqueline Bouvier. En janvier 1961, John F. Kennedy devient officiellement le 35e président des États-Unis.

John Fitzgerald Kennedy vs Nikita Khrouchtchev

John F. Kennedy accepte, après son assermentation en janvier 1961, de rencontrer Nikita Khrouchtchev. Le président se retrouve face au leader soviétique, un interlocuteur pugnace et expérimenté.

Le chef de l’État américain, alors âgé de 44 ans et à la Maison Blanche depuis seulement quatre mois, s’est présenté affaibli par l’échec retentissant en avril d’une tentative d’invasion à Cuba, dans la Baie des cochons, d’exilés anticastristes soutenus par la CIA. Face à lui, le dirigeant soviétique âgé de 67 ans, depuis longtemps familier de l’appareil d’état de l’URSS, aux sorties tonitruantes, comptait bien intimider le novice chef de la première puissance mondiale.

Au cours des deux journées du sommet de Vienne, de longues discussions portent sur le désarmement et la possibilité de bannir les essais nucléaires. Kennedy se fait littéralement laminer par le leader soviétique.

« Il m’a réduit en lambeaux… j’ai un vrai problème. »

« Le sommet de Vienne a fait comprendre aux deux pays que le danger d’une confrontation nucléaire était réel. Et que les deux superpuissances devaient en tenir compte dans l’avenir de leurs relations », a souligné de son côté l’ambassadeur américain en Autriche.

rencontre Kennedy Khrouchtchev
La rencontre entre Khrouchtchev (à gauche) et Kennedy (à droite) au sommet de Vienne.

La crise de Berlin

Dans la nuit du dimanche 13 août 1961, les policiers est-allemands, les « vopos », dressent des barbelés entre Berlin-Ouest et Berlin-Est, qui deviendra quelques jours plus tard le fameux « Mur de la honte ». Cet événement marque le début d’une des crises les plus graves opposant les États-Unis et I’U.R.S.S.

L’ultimatum est levé le 17 octobre par Khrouchtchev. L’important, c’est de négocier, mais l’urgence a disparu. Les incidents du 25 au 27 octobre provoquent une recrudescence de tension. Des blindés américains prennent position à la frontière entre les deux Berlin, geste qu’imitent quelques heures plus tard les Soviétiques.

M48 Patton de la Berlin Brigade américaine, face à des T-55 du Groupement des forces armées soviétiques en Allemagne en octobre 1961.

L’enjeu : maintenir le droit qu’ont les Alliés de faire circuler des fonctionnaires américains en civil dans des voitures portant des plaques d’immatriculation officielle, sans qu’ils ne soient soumis au contrôle des policiers est-allemands.

Cette crise s’inscrit dans le contexte plus général de la Guerre froide, dans laquelle les deux Grands se livrent à une lutte d’influence sur plusieurs fronts.

La crise de Cuba

En octobre 1962, des avions-espions américains découvrent que des rampes de missiles menacent directement l’intégrité des États-Unis. C’est l’U.R.S.S. qui les installe sur l’île de Cuba.

L’île est tombée dans le camp de la révolution socialiste depuis l’accession de Fidel Castro au pouvoir en 1959. Dans un discours le 22 octobre, le président américain John F. Kennedy lance un ultimatum aux Soviétiques. Le monde tremble dans la crainte d’une guerre nucléaire entre les deux superpuissances.

Commence alors une semaine de tensions extrêmes entre les deux grandes puissances mondiales. Le monde entier craint le déclenchement d’une troisième guerre mondiale, jusqu’à ce que l’U.R.S.S. cède finalement. On le sait, Cuba est le point faible de l’administration, et le président en est pleinement conscient.

La crise se poursuit durant 13 jours, pendant lesquels les deux superpuissances atomiques mondiales passent douloureusement très près d’une guerre nucléaire. La confrontation prend fin grâce à l’aide de diplomates des Nations Unies. Le 28 octobre, Nikita Khrouchtchev accepte de démanteler et de retirer les missiles soviétiques, en échange d’une promesse des États-Unis de ne pas envahir Cuba.

Le court mandat du président Kennedy marque un tournant dans la Guerre froide. Malgré son jeune âge et son manque d’expérience, il a réussi un coup de force : éviter une guerre directe avec l’Union soviétique. JFK a su éviter les conflits armés. Il a sauvé l’Amérique et le monde entier d’une guerre potentiellement catastrophique avec les Soviétiques, grâce aux jeux de coulisses et aux négociations secrètes tenues par son frère Robert avec les Russes. À sa mort, le président devient la légende Kennedy. 

 

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