Un butin s’élevant à une quinzaine d’artefacts volés a été rapporté par des voleurs. En effet, ces derniers les avaient dérobés dans le temple de Lord Balaji, en Inde. Frappés par des cauchemars récurrents, les voleurs n’ont pas pris de risque et ont ramené les artefacts pour se libérer de cette « malédiction ».
Le vol de plusieurs idoles
Ce sont 14 idoles de Lord Balaji, faites de cuivre et d’argent, qui ont été rendues à la police. Parmi les artefacts volés se trouvait également une incarnation du dieu hindou Vishnu. De plus, l’une d’entre elles était fabriquée en ashtadhatu : un alliage d’or, de fer, d’argent, de plomb, de cuivre, de zinc, d’antimoine et d’étain. À présent, seuls deux objets manquent encore à l’appel.
« Sur 16 idoles volées, 14 ont été retrouvées emballées dans un sac laissé mystérieusement devant la résidence de Mahant Ram Balak, dimanche soir. »
Rajiv Singh, inspecteur de Karvi Kotwall (Times of India)
Lorsque les voleurs ont rapporté leur butin aux autorités, ces derniers n’ont pas manqué de s’excuser. En effet, la police a retrouvé une lettre, accompagnant les artefacts.
Se libérer de la malédiction
La lettre d’aveux concernant le vol était accompagnée d’une lettre de « confession » adressée au prêtre du temple (Mahant Ram Balak). Une lettre dans laquelle les voleurs demandent pardon. Cependant, la raison de leur geste n’est peut-être pas motivée par des remords, même si c’est ce qu’ils affirment. Ce serait plutôt par une peur : celle d’être maudit.
« Nous faisons des cauchemars depuis que nous avons commis le vol et nous n’avons pas pu dormir, manger, ni vivre en paix. Nous en avons marre des rêves effrayants et nous vous rendons vos [objets de valeur]. »
Les voleurs dans leur lettre (Times of India)
Ces voleurs sont loin d’être les seuls à penser avoir été frappés par une malédiction. En effet, en 2020, une statuette volée avait finalement été rapportée. Le voleur avait accusé cette dernière d’avoir attiré le mauvais œil sur sa famille. Pourtant, après des expertises, la statuette s’avérait finalement n’être qu’une réplique. Cette découverte avait mis un terme aux théories de malédictions surnaturelles.
En attendant, deux idoles, « très précieuses » selon le prêtre, sont toujours manquantes. Deux équipes d’enquêteurs ont été constituées pour retrouver les voleurs. Plus loin en Italie, la cité de Pompéi, très souvent cible de vols, a ouvert une exposition permanente dédiée aux objets volés, puis retournés. Malédiction, remords ou karma ? Telle est la question.
Sources :