Elizabeth Taylor, l’actrice hollywoodienne dont les yeux ont conquis le public

Elizabeth Taylor est une célèbre actrice hollywoodienne des années 50 et 60. Elle a joué toute sa vie, poussée dès l’enfance par sa famille dans le monde du 7ème art. Son regard et ses yeux améthyste ont fasciné le public. Retour sur la carrière de cette actrice de renom.

Une enfant star

Elizabeth Taylor naît en 1932 à Londres dans une famille proche du 7ème art. Sa mère la pousse dès l’enfance à entrer dans le milieu du cinéma. Elle lui fait passer une multitude de castings et signe pour elle ses contrats chez la MGM. Elizabeth regrettera plus tard de ne pas avoir eu une enfance normale et d’avoir intégré ce milieu à un âge où on ne lui avait pas laissé le choix. En 1944, elle joue son premier grand rôle dans Le Grand National avec Mickey Rooney. Le succès du film au box-office lui permet de rallonger son contrat avec la MGM.

Enchaînant les tournages, la jeune fille ne peut créer de liens avec les enfants de son âge. Elle joue dans Le courage de Lassie en 1946, puis interprète Amy dans Les Quatre Filles du docteur March au côté de Katherine Hepburn en 1949.

Elizabeth Taylor, star d’Hollywood

En 1949, elle joue les épouses dans Guet-apens et les jeunes mariées dans Le père de la mariée de Vicente Minnelli en 1950 et Allons dons, Papa !. Pour la Paramount, elle va tourner en 1951 Une place au soleil de George Stevens, un classique adapté du roman An American tragedy. Elizabeth vole l’affiche du film Ivanhoé de Richard Thrope et tourne avec une multitude de réalisateurs, comme Stanley Donen ou Richard Brooks, avec lesquels elle a des aventures malgré son mariage avec l’acteur Michael Wilding.

Au milieu des années 50, l’actrice participe à deux superproductions des studios. Tout d’abord Géant en 1954 de George Stevens, qui coûte 5 millions de dollars à Warner, puis L’Arbre de Vie en 1956 qui coûte 6 millions de dollars à la MGM. Le studio avait l’intention de réitérer le succès d’Autant en emporte le vent, mais échoue. Elle divorce de son premier mari pour épouser Mike Todd en 1957, mais ce dernier décède quelques mois plus tard. Elizabeth est très éprouvée et a du mal à finir le tournage de La Chatte sur un toit brûlant. Ce film ainsi que Soudain l’été dernier lui valent des nominations aux Oscars.

Au sommet de la gloire

En 1961, Elizabeth obtient l’Oscar de la meilleure actrice pour La Vénus au vison et voit son contrat avec la MGM arriver à terme. C’est en 1963 qu’elle fait mouche avec le cachet qu’elle obtient pour le rôle principal du film Cléopâtre de la 20th Century Fox : 1 million de dollars, ainsi que 10 % des bénéfices.

Le tournage, qui doit initialement se faire en Angleterre, est catastrophique en raison du climat. L’équipe tombe malade, les décors s’abîment et la production décide de tout déplacer à Rome et de changer les acteurs masculins de César et Marc Antoine. Elizabeth s’éprend alors de son partenaire de jeu et leur liaison révélée par les paparazzis durant le tournage fait scandale jusque dans le Vatican.

Son idylle avec Richard Burton se poursuit sur ses films suivants et le couple joue ensemble dans sept films, tels que Qui a peur de Virginia Woolf ? de Mike Nichols. Elizabeth joue dans trois classiques qui ne sont pourtant pas appréciés par le public de l’époque : Reflets dans un œil d’or, Boom et Cérémonie secrète. Sur la fin de sa carrière, la critique est dure avec elle, pointant du doigt ses changements corporels, sa voix… Elle continue tout de même sa carrière et apparaît même sur le petit écran, prêtant sa voix à Maggie Simpson.

Au-delà de sa filmographie, Elizabeth Taylor est aussi connue pour son engagement contre le SIDA dans les années 80. L’actrice inspira le personnage du roman Les sept maris d’Evelyn Hugo de Taylor Jenkins Reid (mélangé avec la vie d’Ava Gardner). Elle décède en 2011 à Los Angeles.

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