Toujours à la recherche du passé, et de notre création, c’est au tour des étoiles de nous raconter leur histoire. En effet, courant 2023, les outils astronomiques les plus récents ont capté d’anciennes galaxies, lorsque l’Univers avait « seulement » 300-400 millions d’années. Une prouesse due notamment à l’incroyable télescope spatial James Webb, qui ne cesse de faire des miracles.
Le début des galaxies vu par James Webb
Après des millions d’années de formation de l’espace, des galaxies et autres étoiles ont commencé à apparaître. Elles se sont peu à peu éloignées de nous, l’Univers étant plus que vaste. Ces galaxies ont été retrouvées, grâce aux télescopes les plus performants. Le premier télescope à avoir retrouvé ces objets célestes est le télescope spatial James Webb (JWST). Il aurait été frappé d’une lumière émise par ces dernières.
« Nous voyons ce à quoi les galaxies ressemblaient à une époque où l’Univers n’avait que 300 ou 400 millions d’années »
Jane Rigby
Ces premières galaxies découvertes, il n’en a pas fallu plus longtemps pour que d’autres suivent.
Que la lumière soit
Et la lumière fut ! Grâce aux lumières projetées qui se réverbèrent sur le JWST, nous pouvons savoir comment elles brillaient à leur création. Grâce au « redshift » (décalage vers le rouge), les télescopes ne repèrent presque que les galaxies par la lumière rouge. Comme la galaxie est quasiment toujours dans le noir, il est plus facile de repérer les astres qui s’illuminent alors.
La lumière rouge
Les astronomes recherchent alors sans cesse ces réverbérations à la lumière rouge. Plus la densité de la lumière est forte, plus elle est identifiable et « vieille ». C’est au tour du télescope Hubble de se faire remarquer. Grâce à lui, ce télescope a repéré la galaxie GN-Z11, avec un redshift de 11. Par la suite, le JWST s’est développé en JADES (James Webb Spatial Telescope Advanced Deep Extragalactic Survey).
Plus performant, il peut capter 100 000 galaxies en un seul cliché. Avec une allure pareille, l’Univers va nous révéler bien des secrets ! La CEERS (Cosmic Evolution Early Rising Science), a repéré une galaxie avec un score redshift de 16. Elle serait alors une des plus vieilles à ce jour. En l’honneur de sa fille, l’astronome Steve Finkelstein a nommé cette galaxie Maisie.
« Les galaxies que nous découvrons à ces [niveaux de] décalages vers le rouge sont plus nombreuses que ce qu’on pouvait espérer sur la foi de précédentes observations, et elles sont également plus lumineuses qu’attendu pour des décalages vers le rouge de ce type. Pour s’adapter à ce ‘nouveau’ cadre, on doit partir du principe que les galaxies ont commencé à se former plus tôt et qu’elles l’ont fait plus rapidement qu’on ne le pensait. »
Guido Roberts-Borsani.
Nous devrions alors nous attendre à ce que de plus en plus de galaxies et d’étoiles émergent. Et au vu des capacités de nos outils de détection actuels, nul doute que des découvertes fabuleuses nous attendent dans les prochaines années.
Sources :