Stalker 2 a tout du projet vidéoludique maudit. Alors que le studio de développement GSC Game World a été contraint de fuir l’Ukraine, voici qu’un autre problème de taille le menace. Cette fois, il s’agit d’un incendie sans victime, heureusement. Mais il risque encore de ralentir considérablement la création du jeu.
Lors de la Gamescom 2023, beaucoup de joueurs espéraient avoir des nouvelles de Stalker 2 : Heart of Chornobyl. Le titre était déjà jouable, bien que le développement fut encore périlleux. Il faut dire que GSC Game World traverse des moments très difficiles, puisque les équipes ont dû fuir la guerre en Ukraine afin de reprendre le travail ailleurs. Cela n’a pas été de tout repos, puisqu’ils ont aussi été victimes de hackers russes et d’intimidation.
« Nous sommes une entreprise ukrainienne, et comme la plupart des Ukrainiens, nous avons traversé de nombreuses épreuves bien plus terrifiantes encore : la destruction de notre foyer, des vies gâchées, et la mort de nos êtres chers. Tenter de nous faire chanter ou nous intimider est absolument futile. »
Toutefois, le journal tchèque Vortex vient d’annoncer une très mauvaise nouvelle. Le sort s’acharne sur l’équipe de développement, puisqu’un incendie vient de frapper les locaux du studio. Les dégâts sont estimés à plus de 60 000 €. Le plus important reste qu’il n’y ait aucune victime.
« Par chance, personne n’a été blessé dans l’accident. Un incendie s’est déclaré dans nos bureaux de Prague jeudi dernier. Bien que le feu ait été éteint, l’un de nos étages doit être totalement reconstruit. L’enquête se poursuit quant aux détails de l’accident. »
Pour le moment, aucune déclaration n’a été faite sur l’avancée de Stalker 2, mais il faut probablement redouter un report de plus. En effet, l’accident a causé la destruction des serveurs de secours et des sauvegardes du studio.
En attendant des nouvelles encore plus optimistes que la santé des employés, le jeu Stalker 2 : Heart of Chornobyl est toujours prévu pour début 2024 sur PC et Xbox Series. Restons confiants.
