« Pretty Woman 2 » : pourquoi le film ne verra jamais le jour avec Julia Roberts et Richard Gere ?

"Pretty Woman 2" : pourquoi le film ne verra jamais le jour avec Julia Roberts et Richard Gere ?

Pretty Woman a débarqué récemment sur Netflix. Sans surprise, ce grand classique des années 1990 s’est hissé dans le TOP 10 des films les plus regardés sur la plateforme de streaming. Il faut dire que ce long-métrage semble immuable, tant il est culte. Ainsi, se pose à nouveau la question de la suite. Pourquoi Pretty Woman 2 n’a jamais vu le jour ? On fait le point ! 

Pretty Woman 2 : « qui a envie de voir un film sur une vieille prostituée ? » 

Le film a aujourd’hui plus de 30 ans et reste un classique des comédies romantiques. Et à une ère où les suites, reboots, spin-off, prequels et remakes sont légion, on se demande comment Pretty Woman est passé entre les mailles du filet. Mais il faut savoir qu’en 2015, le réalisateur Garry Marshall avait été interrogé sur ce sujet, par le magazine People. Il avait alors déclaré ceci :

« On s’était mis d’accord dès le début qu’il n’y aurait pas de suite. Cette histoire n’en a pas besoin »

Garry Marshall pour People

Des propos simples et clairs, qui indiquent que Pretty Woman 2 n’a jamais été au programme. Cela fait d’ailleurs écho à d’autres propos tenus en 2010 par la superstar Julia Roberts, également interrogée sur ce sujet. Elle avait alors répondu sans ambages :

 « Qui a envie de voir un film sur une vieille prostituée ? »

Julia Roberts

Cependant, le duo Julia Roberts/Richard Gere s’est réuni en 2002, sous la pression du public et celle des producteurs. Ainsi, nous avons pu les retrouver à l’affiche de Just Married (ou Presque). Dans cette comédie romantique, Julia Roberts incarne un personnage qui passe son temps à annuler ses mariages… Et ce toujours à la dernière minute. Dans ce contexte ubuesque, elle fait la rencontre du journaliste incarné par Richard Gere. S’ensuit évidemment une relation entre les deux. Ainsi, à défaut d’avoir une suite à Pretty Woman, le public a eu cette nouvelle comédie romantique comme os à ronger.

Le film devait être un drame… 

En 2020, à l’occasion de la rediffusion du film, Stéphane Bern s’est intéressé au cas de Pretty Woman sur RTL. Il en a alors ressorti une anecdote intéressante. En effet, lors de sa genèse, le film ne devait pas être une comédie romantique. Il faut dire que quand le scénariste J.F. Lawton eu une idée d’histoire, il traversait une très mauvaise passe. Ainsi, il souhaitait raconter la romance entre un homme et une femme venant de milieux sociaux radicalement opposés.

Quelle différence avec le film que vous connaissez ? Déjà, pas de Julia Roberts ni de Richard Gere au casting. En effet, la production souhaitait offrir les rôles titres à Al Pacino et Michelle Pfeiffer. Pire encore, le scénario était beaucoup plus sombre. Ici, pas de « Happy End » ni de « Ils vécurent heureux… ». Le scénario connut diverses versions, dont deux particulièrement sombre :

  • L’une d’entre-elle suivait les personnages confrontés aux dérives d’une Amérique ultra-capitaliste.
  • L’autre aurait même fait mourir le personnage de Vivian, à la suite d’une overdose.

Bref, l’ambiance respirait la joie et la bonne humeur. Ainsi, alors que la production était déjà bien engagée, Touchstone Pictures reprit le projet en main. or, Touchstone Pictures appartenait alors à la Walt Disney Compagny. Oui, c’est bel et bien Disney qui a produit Pretty Woman. La compagnie aux grandes oreilles mit alors Garry Marshall à la tête du projet. Celui-ci changea alors la direction du film, même si J.F. Lawton continua de superviser le scénario.

Ainsi, le film devint alors un conte de fées moderne. Encore aujourd’hui, la magie opère et le film a touché de nombreuses générations. Il faut dire que Julia Roberts et Richard Gere, sont tout bonnement craquants dans leurs rôles respectifs. Et même s’il n’y a jamais eu de Pretty Woman 2, le film est resté dans les mémoires. Et puisque vous êtes arrivés à la fin de l’article, on vous laisse la chanson emblématique du film en cadeau ! 

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Journaliste, photographe et réalisateur indépendant, écrire et gérer Cultea est un immense plaisir et une de mes plus grandes fiertés.

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