Les catastrophes naturelles ont pour conséquences de grands bouleversements, que ce soit d’un point de vue matériel ou immatériel et ce, depuis la Préhistoire. Elles peuvent détruire des infrastructures et aussi des familles. Mais elles peuvent aussi pousser toute une communauté à déménager par crainte de disparaitre. C’est ce qui s’est passé au Chili, il y a 3800 ans, pour des populations préhistoriques.
Une vague dont la hauteur est estimée entre 15 et 20 mètres de haut
Il y a 3800 ans, un tremblement de terre estimé à une magnitude de 9,5 sur l’échelle de Richter, eut lieu au Chili. Ce tremblement de terre causa l’apparition d’un tsunami dévastateur. Ce dernier aurait produit une vague gigantesque, dont la taille serait comprise entre 15 et 20 mètres de haut. Soit 1/5ème de la tour Cantate. Ce tsunami impacta grandement les populations préhistoriques chiliennes qui vivaient sur le littoral, plus précisément le long du désert côtier d’Atacama.
Par crainte de revivre une telle situation, les populations décidèrent de migrer. Mais pas vers n’importe quel endroit. Elles décident de s’installer à l’intérieur des terres. Cette installation dura près de 1000 ans. A noter que les populations préhistoriques chiliennes étaient des chasseurs-cueilleurs. Là ou elles vivaient, les richesses étaient abondantes. Le littoral se trouvait être un écosystème marin des plus productifs. Mais dès lors qu’elles se sont retrouvées dans les terres, les populations ont vécu dans un environnement aride, avec un accès à l’eau potable très limitée.
Une adaptation dès la Préhistoire
Les hommes et femmes préhistoriques ont très vite assimilé la possibilité d’apparition d’une autre catastrophe naturelle. 1000 années s’écoulèrent. Les descendants des populations qui s’étaient engouffrées au fin fond des terres, ressortent. Elles décident alors de se réinstaller sur le littoral. Toutefois, conscients du danger, elles mettent en place des aménagements. Elles choisissent alors de s’installer à 20 mètres au-dessus de la mer et se sont mises à surveiller un peu plus la vaste étendue d’eau salée. Les chercheurs expliquent alors que les populations, les plus primitives soient-elles, sont capables de s’adapter :
« Par résilience, nous entendons la capacité des communautés humaines à absorber les changements survenus après une perturbation socio-environnementale, permettant leur adaptation à long terme »
On comprend aisément que les informations d’il y a 1000 ans ont été transmises de génération en génération. Les experts estiment que ces transmissions se sont faites de manières orales, car les populations préhistoriques chiliennes n’écrivaient pas encore à l’époque.
L’adaptation d’une population à cause d’une catastrophe naturelle ne date donc pas d’hier. Déjà au cours de la Préhistoire, les populations avaient conscience des dangers que la nature peut dissimuler.
Sources
- Géo – Chili : un tsunami aurait poussé les populations préhistoriques à se réfugier dans les terres pendant près de 1000 ans
- Futura Sciences : Un méga-tsunami au Chili a forcé les populations à rester éloignées des côtes pendant 1.000 ans !
- Wikipédia -Tsunami
One Reply to “Préhistoire : quand les populations chiliennes ont dû se réfugier dans les terres”