Noga prépare la sortie de son nouvel album, LEV, un disque vocal entre jazz et world, qui prouve le pouvoir sacré et bienfaisant du chant et de la voix. A découvrir avec le nouvel extrait vidéo, Eli Ata.
Face à la montée des courants anxiogènes, Noga s’affirme dans une musicalité qui parle au corps, à l’esprit et à l’âme. Elle revient à ses racines pour les transposer, aujourd’hui, dans des airs lumineux en équilibre sur un fil de spiritualité reliant passé – présent – futur. Dans un bain d’ondes apaisantes, elle ose un album libre et hybride, assumant son héritage sans se laisser enfermer. L’artiste élargit ainsi le cadre de son histoire pour que la musique et les mots provoquent non le clivage, mais la connexion.
Noga revisite certains psaumes que lui récitait son père, et qui lui transmettent les rayons de l’enfance. Elle en fait alors jaillir l’universel, les rythmes de l’expérience humaine, la gamme des émotions qui accompagnent nos existences, tout en parvenant à calmer les tensions, dans un bain d’ondes apaisantes.
Pour ce nouveau chapitre de sa quête identitaire, spirituelle et sonore, Noga a choisi d’être entourée par ses compagnons de longue date et de plus récents venus sur son chemin artistique. Certains font partie de sa vie intime, comme ses fils et son père décédé il y a 12 ans, dont elle convoque la voix sur un titre. Collaboration transgénérationnelle et transculturelle, avec des musiciens habités, qui savent créer des passages, voyager à travers les strates et ramener les psaumes dans un présent à la recherche de sens.
Face à l’anxiété actuelle qui s’installe, Noga refuse d’avoir peur de la peur. C’est en tout cas vers la lumière qu’elle se dirige, en revenant aux psaumes pour ramener leurs vibrations dans un présent qui en a tant besoin.