Noémie Merlant et Marion Cotillard dans le prochain film de Bertrand Mandico !

Noémie Merlant rejoint Marion Cotillard au casting de Roma Elastica, nouveau projet du cinéaste plasticien et visionnaire Bertrand Mandico. 

Bertrand Mandico s’offre Marion Cotillard et Noémie Merlant

C’est la première fois que des actrices « mainstream » et d’une telle renommée internationale sont recrutées par le singulier Bertrand Mandico. Roma Elastica pourrait ainsi marquer un tournant dans la carrière du réalisateur aux tendances surréalistes et expérimentales.

Le film se déroulera à Rome dans les années 1980 et racontera le dernier tournage d’une comédienne sur le départ. Celle-ci sera interprétée par Marion Cotillard, toujours au sommet de sa carrière, qu’on verra prochainement dans La Tour de glace de Lucile Hadžihalilović et dans la saison 4 de The Morning Show, aux côtés de Jennifer Aniston et Reese Witherspoon.

L’histoire sera également portée par Noémie Merlant, qu’on a vue récemment devant la caméra dans le remake d’Emmanuelle par Audrey Diwan, et derrière la caméra, avec sa comédie noire et féministe Les Femmes au balcon. Comme souvent chez Mandico, le casting s’annonce essentiellement ou exclusivement féminin, puisqu’il comptera aussi les actrices italiennes Jasmine Trinca et Alba Rohrwacher (qui sera au jury du prochain Festival de Cannes).

Bertrand Mandico : un cinéaste pas comme les autres 

Bertrand Mandico, diplômé de l’école de cinéma d’animation des Gobelins, s’est imposé depuis ses premiers courts-métrages à la fin des années 1990, comme un véritable cinéaste-plasticien, au style baroque et sensoriel. Depuis son premier long-métrage Les Garçons sauvages en 2017, qui racontait le voyage initiatique de cinq adolescents, on l’a retrouvé notamment avec After Blue (Paradis sale) et Conann.

Bien qu’il ait délaissé l’animation pour tourner ses films en prises de vue réelles, il s’accorde une totale liberté de création dans la manipulation des images et des sons. Avec toutes ses lumières colorées, ses effets artisanaux, ses retouches de la pellicule, son travail du son entièrement enregistré en postproduction, le cinéma de Mandico propose une vision queer et onirique du monde, dépassant les frontières du genre « dans tous les sens du terme : types de cinéma et masculin/féminin ».

Reste à savoir comment il va mettre à l’écran cette histoire, qui semble étrangement naturaliste par rapport à celles qu’il nous a proposées jusqu’à aujourd’hui. Condor Distribution annonce le début du tournage pour le 26 mai. 

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