« NBA 2K24 » frappe-t-il plus fort que l’année dernière ? [TEST]

Titre hommage à Kobe Bryant, NBA 2K24 prépare la nouvelle saison sportive de la célèbre NBA. Frappera-t-il plus fort que l’édition de l’année dernière ? Le jeu de 2K a de solides atouts pour en faire un titre de champion, mais il pourra aussi faire grincer des dents. 

Nota Bene : Nous avons testé NBA 2K24 dans une édition spéciale sur PS4. Il faut savoir que chaque version apporte son expérience de gameplay et ses conditions graphiques. Si le jeu est très beau, saisissant de réalisme dans certains visages des joueurs sur PS5, nous voulions voir ce que valait donc cette version old gen.

Pour préparer le terrain sur NBA 2K24

A l’instar du précédent épisode, une culture du basket-ball est quand même largement recommandée. Néanmoins, suivre l’un des sports les plus populaires aux Etats-Unis lorsque l’on n’y connait pas grand-chose, c’est aussi possible avec ce NBA 2K24. Le joueur risque néanmoins de se perdre un peu sur l’identité des joueurs, mais surtout sur leurs forces et leurs faiblesses. Il y aura donc une véritable gestion à accomplir pour profiter pleinement de l’expérience. Dans les propositions de jeux 2K, il a été plus facile pour nous de se retrouver sur WWE 2K23,  alors que nous ne sommes pas des professionnels du sport. NBA 2K24 demandera quelques heures d’adaptation et une pleine connaissance des joueurs pour devenir le meilleur.

Toutefois, comme pour le test de l’année dernière, les notions théoriques de base s’apprennent. Faisons tout de même un petit rappel. Avant toute chose, rappelons qu’une équipe de basket comporte 10 joueurs, dont 5 sur le terrain. Chacun a son poste qui lui est destiné. Il faudra donc constituer une solide équipe.

  • Meneur ou Point Guard : C’est le meneur. Il organise le jeu selon des tactiques définies et assure les distributions du ballon. Il peut effectuer des tirs de loin et aller plus rapidement vers le panier.
  • Arrière ou Shooting Guard : Véritable athlète rapide, qui doit pouvoir être devant le meneur en contre-attaque.
  • Ailier ou Small Forward : Comme expliqué dans le test de l’année précédente, ce poste est un peu l’entre-deux, puisque ce joueur doit pouvoir tirer comme attaquer sous le panier en situation d’intérieur.
  • Ailier Fort ou Power Forward : Ce poste est avant tout défensif. Il doit protéger la zone sous le panier, et en attaque, il gère l’intérieur.
  • Pivot ou Center : Il est similaire au poste précédent, cependant il bouge moins. Heureusement, il est plus fort.

Le jeu des différences 

Avant de commencer à détailler ce que vaut NBA 2K24, il faut néanmoins prévenir qu’il existe bien des différences entre les versions next-gen et old-gen. Si l’on sent une véritable approche immersive et réaliste avec des visages extrêmement crédibles dans les consoles récentes, la version old gen reste graphiquement au même niveau que l’année précédente. On sent d’ailleurs que le SSD fait tout ce qu’il peut pour supporter. La comparaison graphique pourrait attrister certains fans.

Parmi les changements sur old-gen, nous avons constaté :

  • Les menus, bien plus abstraits et moins détaillés que la version next-gen.
  • Les cinématiques de lancement de match sont bien moins épiques, mais elles font le travail.
  • Le menu de personnalisation des personnages fait plus vide que la version next-gen.
  • Le monde « explorable » du Mode Carrière est plus fade et paraît très différent. Les décors des terrains sont bien moins immersifs.

Fort heureusement, le plaisir de jeu ne change pas, et c’est ce qui compte !

Le basket à son meilleur

Au niveau du contenu, NBA 2K24 propose ce qui fonctionnait dans l’édition précédente. On y retrouve notamment le Mode Carrière, un Mode My Team et le multijoueur très complet. Multijoueur qui nous a un peu laissés dubitatifs dans le fonctionnement de son matchmaking. En tant que débutants, nous ne sommes que très rarement tombés sur des joueurs de notre niveau. Cela peut être frustrant.

Notons aussi un mode carrière apportant un gros lot de nouveautés, comme celle des récompenses fusionnées avec celui de My Team. Autant dire que le fan ne sera pas dépaysé. Le jeu reste une solide expérience en matière de simulation de basket-ball. Cependant, c’est dans son gameplay que NBA 2K24 change drastiquement les choses. Il est plus nerveux, plus accessible, plus technique… Et pourtant, il paraît plus difficile !

Tout d’abord, on constate très vite que les mouvements sont plus crédibles, notamment dans les collisions qui sont mieux prises en compte par le jeu et les arbitres. Les dribbles sont bien plus réalistes également. Tout est désormais possible pour stopper des adversaires rapides, bien qu’il faudra anticiper et faire preuve de stratégie défensive. Un bon temps d’adaptation sera nécessaire et le niveau des joueurs n’est vraiment pas défini pour rien !

Mentionnons aussi que les timings de shoot offrent une expérience plus gratifiante, tant ils apportent la satisfaction d’avoir ciblé précisément. C’est sur ce point que NBA 2K24 est incontestablement bon : la sensation de l’accomplissement dans les matchs est bien plus présente. 

Un hommage à Kobe Bryant un peu terne

Enfin, impossible de ne pas mentionner l’hommage à Kobe Bryant dans cette édition… Comme celui de Michael Jordan, cette année 2024 propose de redécouvrir des matchs historiques de la carrière de Kobe Bryant. Il faudra alors accomplir plusieurs défis. En revanche, notre mode préféré de NBA 2K23 n’a plus la même saveur cette fois et paraît complètement bâclé.

Moins passionnant, moins de défis…. Le jeu ne donne pas vraiment envie de s’intéresser davantage à la carrière du basketteur de talent. En plus, certains matchs très appréciés de sa carrière ne sont pas dans le jeu. Cela reste divertissant, mais aucune raison d’y retourner après. On aurait aimé un mode plus long, plus fort !

Trop de microtransactions !

NBA 2K24 apporte donc de réelles nouveautés qui le rendent plus nerveux et tactique que l’année précédente. Cependant, sa relation entre le joueur et son portefeuille risque de faire grincer des dents. La politique commerciale du titre est omniprésente ! Le jeu de basket commence de plus en plus à se redéfinir comme un Pay to Win flagrant.

L’exemple le plus fou reste celui de la montée de niveau. 260 000 VC (la monnaie virtuelle) seront nécessaires pour faire monter la note générale d’un joueur de 60 à 85. Soit, environ 60 € de VC. Si le joueur envisage de le faire monter jusqu’au niveau 99, il faudra rajouter une somme similaire. Rien n’est obligatoire bien évidemment, seulement la montée de niveau par l’expérience est affreusement longue. C’est beaucoup trop long et le sentiment de ne jamais progresser pourrait très vite se faire sentir. Ce qui est affreusement paradoxal avec la sensation de satisfaction lors des matchs…

Ces microtransactions proposent même un nouveau système surclassant l’an passé. Voici venir le battle pass saisonnier. Pour faire simple, chaque niveau de ce pass que l’on gagne en jouant en carrière ou en mode MyTeam pourra permettre de remporter des cadeaux. Cela peut être des avantages, mais aussi des cosmétiques. Cela rappelle un système de loot que l’on voit dans de nombreux jeux, mais le problème est de repasser à la caisse à chaque fois. Oui, vous pourriez tout simplement vous ruiner ! Et sans ce battle-pass, il est difficile de voir un semblant de prestige à travers cette édition NBA 2K24. C’est franchement dommage, surtout que le jeu propose certainement la meilleure simulation de basket-ball du moment. Mais face à ce constat, le coup de cœur resterait sur NBA 2K23.

NBA 2K24 propose des mécaniques de jeu très différentes, qui font de lui une véritable offrande pour les amoureux du basket-ball. Si la comparaison graphique entre old-gen et next-gen pourra faire débat, le plaisir de jouer reste très présent. Un excellent divertissement, mais dont on préférera la version de l’an précédent à cause de ce système de microtransactions beaucoup trop présent. A réserver aux fans ! 

Bande-annonce NBA 2K24

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Photographe et réalisateur indépendant. Certains de ses films ont obtenus une soixantaine de sélections en Festival à travers le monde. Rédacteur chez Cultea, ses écrits sur le Traumatisme abordé dans le jeu vidéo sont publiés sur le site !

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