« Girls Will be Girls » : douceur et sensibilité [critique]

Après avoir laissé sa marque au festival de Sundance 2024, le film indien Girls Will Be Girls débarque dans les salles françaises en août. Un film sensible qui nous plonge au cœur de la douceur et de la sincérité.

Sensibilités et vulnérabilités

Girls Will Be Girls approche son univers et ses personnages avec une grande douceur. Que ce soit par le montage, la colorimétrie, des dialogues très justes et sincères et un jeu d’acteur subtil… C’est un véritable voyage vers la vulnérabilité. On nous raconte la dernière année au lycée de Mira, qui vit avec sa mère Anila. C’est une élève modèle qui respecte toujours les règles. Mais quand elle va rencontrer l’amour en la personne de Sri, tout va s’emmêler dans sa tête.

C’est un coming-of-age qui nous fait traverser le parcours d’une jeune femme qui se découvre à travers celui qu’elle apprend à aimer. Mira est un personnage sensible, doux, affectueux, qui apprend pas à pas. On s’y attache très vite et sa personnalité comme son interprétation par Preeti Panigrahi ajoutent une pièce au puzzle qui constitue ce film paisible.

Mère et fille

Sri va très vite s’intégrer dans la famille de Mira et surtout dans la relation mère/fille des deux femmes. Il va créer tantôt des tensions tantôt des liens insoupçonnés. Girls Will be Girls est bien plus centré sur la relation des deux femmes que la relation naissante des adolescents ; et c’est aussi ce qui le rend si particulier. 

Le film peut presque se regarder de deux points de vue : celui de la mère et celui de la fille. On peut soit comprendre, soit empathiser, soit en vouloir à l’une ou à l’autre… Mais on peut toutes les deux les comprendre selon sa sensibilité, son vécu, sa personne. Et ça en fait un film, au-delà de sa vulnérabilité, très personnel.

Girls Will Be Girls sera en salles le 21 août

La bande-annonce de Girls Will Be Girls