« Donkey Kong Bananza » donne la banane ! [TEST]

"Donkey Kong Bananza" donne la banane ! [TEST]

Donkey Kong Bananza était sans aucun doute l’exclusivité de la Nintendo Switch 2 qui attirait le plus de curiosité. Pas de Mario ou de Zelda pour pleinement commencer les hostilités de la nouvelle console hybride de Nintendo. Cette fois, c’est au tour du gorille le plus culte du jeu vidéo de prouver sa valeur. Attention spoilers : c’est une immense réussite. Nintendo tient peut-être son candidat pour le Jeu de l’année !

Nintendo vient de faire un immense tour de force ! Voici 26 ans que Donkey Kong n’avait pas eu de jeu vidéo en 3D à son effigie. On aurait pu s’attendre à ce que l’animal n’arrive pas à se hisser à la hauteur du héros d’Hyrule ou du plombier moustachu, mais heureusement, il n’en est rien. Dès ses premières lignes, nous pouvons vous confirmer que le retour du singe dans cet épisode en 3D nommé Donkey Kong Bananza est triomphal !

Nota Bene : Nous sommes conscients qu’il existait l’épisode Donkey Kong Country Returns et Tropical Freeze, mais ce sont des jeux d’aventure en 2,5D.

Parti à la recherche de cristaux de banandium (ou des bananes dorées si vous préférez), DK débarque sur l’île Lingot pour une nouvelle aventure. Malheureusement pour lui, il était loin de se douter que la vilaine compagnie VoidCorp viendrait gâcher la fête. Envoyant notre héros poilu dans les profondeurs de la planète, il va devoir trouver une solution pour sortir des profondeurs.

Donkey Kong Bananza montre les poings !

Le postulat de base de ce Donkey Kong Bananza ne casse peut-être pas des briques (contrairement à son personnage), mais il propose vraiment de le faire ! Et si les joueurs avaient la possibilité de tout détruire ? On ne parle pas de quelques caisses à droite ou à gauche, mais bien de tout le décor. Nous parlons de tout !

Pour faire simple, dans cette exclusivité Switch 2, les joueurs peuvent détruire à gros coups de poing les murs, les portes, le sol, les plafonds, les rochers, les ennemis, etc. Les développeurs de l’excellent Super Mario Odyssey s’en sont donné à cœur joie, réussissant à garder l’ADN des jeux de plateformes 3D tout en ajoutant cette jouissive mécanique de destruction.

Bloqué dans une énigme ? On casse tout ! Un adversaire nous bloque le passage ? On détruit ce qu’il faut ! Besoin d’un tunnel ou de faire trainer une coulée de lave ? PIF, PAF ! C’est un formidable terrain de jeu qui s’offre à Donkey Kong et que l’on peut déformer selon nos envies. Idéal pour débusquer des objectifs annexes ou les 700 bananes dorées dans l’environnement. Notons qu’il est aussi possible d’arracher des morceaux du terrain pour se créer une plateforme. Simple, efficace et intensément addictif !

Durant toute notre progression, nous avons ressenti une véritable liberté de jouer comme on le souhaitait. Donkey Kong Bananza n’impose pas les parcours obligatoires pour terminer la mission, puisqu’on peut atteindre l’objectif comme on le souhaite. On imagine bien les fans expérimenter toutes les possibilités du titre et partager ses solutions.

Destruction, puissance… mais trop simple ?

Néanmoins, cette volonté de destruction empiète sur la difficulté du jeu qui nous a paru presque quasi absente pendant plusieurs heures de jeu. Les bananes dorées sont pour la plupart très accessibles et les Boss peuvent se conclure en une poignée de secondes. Nous avons dû attendre presque la moitié du scénario pour que Donkey Kong Bananza se complexifie davantage. En effet, sans en dévoiler plus, c’est dans cette seconde moitié que la magie du jeu opère réellement.

Sans demander l’extrême complication d’un Super Mario Sunshine (2003), certains joueurs pourraient être frustrés par cette trop grande facilité. Mais pour les non-initiés du jeu vidéo, Donkey Kong Bananza sera aussi délicieux qu’un banana split. Notons aussi que la caméra peut s’avérer très capricieuse lors de nos actions de démolition, plus précisément lorsqu’il est question de créer des souterrains.

L’exclusivité Switch 2 propose également un système de progression inspiré des RPG. Toutes les 5 bananes trouvés, les joueurs seront récompensés par un point de compétence qu’ils pourront utiliser sur l’arbre de talent pour obtenir des améliorations. Bien qu’il soit utile de gagner de la vie ou de commettre plus de dégâts, ce dispositif nous a paru totalement optionnel, tant nous n’en avons pas réellement besoin au début. Et lorsqu’on éprouve des difficultés, nous avons suffisamment de points de compétence pour se sortir du pétrin. Seulement voilà, cette petite touche RPG n’était probablement pas nécessaire.

Pauline et DK : de la douceur dans ce monde de brutes

En termes de subtilité de gameplay, nous préférons largement l’aide fournie par la précieuse partenaire de DK : Pauline ! Déjà présente dans Super Mario Odyssey, Nintendo n’a pas oublié le personnage féminin et la présente ici comme une adolescente, donc bien avant sa carrière de chanteuse à New Donk City. Par ses encouragements et ses chants, la jeune fille peut transformer notre héros poilu en véritable machine de guerre ! En autruche, les joueurs pourront voler, tandis qu’en zèbre, ils pourront accélérer. C’est drôle tout en étant très fun.

Cependant, Pauline n’est pas juste un outil pour DK mais bien sa partenaire qui peut se confier et converser à certains moments du jeu (les séquences de repos notamment). Cela reste très discret, mais c’est très rare de voir Nintendo soigner l’alchimie de ses personnages qui ont généralement l’habitude de se retrouver seuls. En revanche, on reprochera la répétitivité incessante des répliques de Pauline.

Une qualité graphique indéniable !

Au vu des capacités techniques de la première Switch, avouons que nous étions très inquiets de cette formidable envie de tout casser dans le jeu ! Nous redoutions des chutes de framerate en pagaille, mais Nintendo a transformé son Donkey Kong Bananza en véritable prouesse, démontrant toutes les possibilités graphiques de la Switch 2. Tournant intégralement en 60 images par seconde, nous n’avons pas eu un seul ralentissement ou bug durant toute notre session. Détruire la carte se fait dans la plus grande fluidité et les différents environnements luxuriants des souterrains sont très agréables pour les yeux. Du bon boulot ! Alors, ça envoie de la banane tout ça ?

Donkey Kong Bananza est une immense réussite qui risque de s’imposer très vite dans les classements des jeux de l’année 2025, aux côtés de Split Fiction ou Clair Obscur Expedition 33. Le jeu prouve que la firme n’a pas besoin de Mario ou de Link et Zelda pour briller, elle montre que l’innovation et le fun peuvent faire bon ménage une fois de plus. Et comme dirait l’adage : ça va péter !

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Bande-annonce Donkey Kong Bananza

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