Tout le monde connaît la fin tragique du Titanic, mais qui connaît Violet Jessop ? Cette jeune femme fait partie des quelques survivants. Mais ce n’est ni la première ni la dernière fois qu’elle fera face à un accident maritime ! En 42 ans de service en mer, elle a survécu aux pires naufrages…
Née en Argentine en 1887, de parents immigrés irlandais, Violet Jessop est une survivante. Elle est l’aînée d’une fratrie de neuf enfants, dont trois décèderont très jeunes et elle est, elle-même, atteinte de tuberculose. A la mort de son père, sa famille s’installe en Angleterre. Elle a alors seize et tout en étudiant, elle devient gouvernante afin de subvenir aux besoins de sa famille. Sa mère, femme de chambre pour la Royal Mail Line, tombe malade en 1908. Violet Jessop arrête alors ses études et se fait embaucher dans la Royal Mail Line.
Olympic, Titanic et Britannic… Triplé pour Violet Jessop
En 1911, la jeune hôtesse est affectée sur l’Olympic, qui sera endommagé suite à une collision importante avec le Hawke, un navire de guerre, dans le port de Southampton. Les dommages matériaux sont sévères mais aucun décès n’est à déplorer. Cet accident est donc le premier de la liste de Violet Jessop…
En 1912, Violet Jessop s’engage sur tristement célèbre Titanic, le navire-jumeau de l’Olympic. Mais seulement quatre jours après le départ, dans la nuit du 14 au 15 avril, le Titanic heurte un iceberg. La jeune femme de 24 ans réveille donc les passagers et les fait monter sur le pont des embarcations. Après quelques heures, le paquebot sombre mais Violet Jessop a eu le temps de monter sur le canot 16. Alors que près de 1500 personnes trouvent la mort, l’embarcation est retrouvée huit heures plus tard, par le Carpathia.
Jamais deux sans trois
Malgré l’accident du Titanic, Violet Jessop continue de travailler sur des paquebots. Elle se retrouve à bord du Britannic, un navire-hôpital, pendant la Première Guerre Mondiale, en novembre 1916, en tant qu’infirmière. Celui-ci explose après avoir heurté une mine et coule en moins de 60 minutes. « Mademoiselle Insubmersible » explique dans ses mémoires qu’elle a été récupérer sa brosse à dent avant de monter sur un canot car celle-ci lui avait manqué les jours suivants le naufrage du Titanic.
Elle travaillera jusqu’en 1950 à bord des plus gros paquebots. Durant sa retraite, elle écrit ses mémoires et retrace ces tragiques accidents. Elle y avoue alors
« Je n’aimais pas les gros bateaux… J’étais secrètement très effrayée » !
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