Mayu, bassiste brésilien installé en France, rend hommage à son pays d’adoption avec l’EP Pas d’ici, qui sort sur le label Baboo Music. On est séduit par sa chanson française, mâtinée de bossa nova, et porté par son jeu de basse et contrebasse.
Mayu, ou la rencontre envoûtante d’un artiste brésilien avec la chanson française. Pas d’ici est une invitation chaleureuse au voyage musical, entre chanson, sonorités jazz et world music. Un artiste unique, une grande sincérité et beaucoup de douceur !
Le parcours de Mayu
Né en 1984 dans le désert du Sertão de l’état de Bahia au Brésil, Mayu se passionne très tôt pour la musique. Ce sera d’abord la guitare, faisant écho à ses héros de jeunesse, qu’ils soient Brésiliens ou non. Après avoir appris à maîtriser plusieurs instruments dont la basse, il quitte son pays natal en 2009, direction la France.
D’envies en rencontres, de coups de poker audacieux en volonté farouche de vivre par et pour la musique, Mayu intègre le conservatoire d’Agen. Il tombe alors amoureux de la contrebasse et y étudie le jazz. Puis, de projets variés en collaborations stimulantes, il participe aux Rencontres d’Astaffort, le lieu de création de Francis Cabrel. Après les balbutiements inévitables des débuts, Mayu met sur pied son premier EP solo, qui verra le jour en 2023, magnifiquement condensé dans son single, Parle moi du soleil, une ritournelle lumineuse écrite par Francis Cabrel en personne.
Au fil de ses chansons, Pas d’ici nous ramène justement toujours quelque part, que ce soit dans des contrées inexplorées que l’on imagine fertiles, ou tout simplement en nous-mêmes, là où l’on n’ose que trop peu souvent s’aventurer.
Cela donne un album intimiste et pourtant si humaniste. Alors, Pas d’ici, peut-être, mais au bout du compte, dès la première écoute, rien de Mayu ne nous est étranger. Voici la vidéo de Pas d’ici, à retrouver sur YouTube.