« Onimusha : Way of the Sword » est un jeu très convaincant (PGW 2025)

La dixième franchise la plus vendue de Capcom revient en 2026 et on a pu tester ce jeu tant attendu à la Paris Games Week 2025 ! Onimusha : Way of the Sword est le cinquième opus de la série (hors spin-off et remasters.) On n’avait pas eu d’opus principal depuis 2006. Les attentes sont grandes pour le retour d’une franchise disparue depuis si longtemps. Alors, qu’est-ce qu’on en pense ? 

Une démo efficace

Onimusha : Way of the Sword nous raconte l’histoire de Miyamoto Musashi, un ronin vivant au Japon Féodal à la période Edo qui se voit attribuer un gant permettant de récolter les âmes. Il va naviguer dans un Kyoto à l’ambiance dark fantasy, détruit par des forces maléfiques, dans lequel les esprits rôdent, implorent…

NB : nous avons testé le jeu en mode facile, les deux modes possibles étant histoire et facile. Nous ne ferons donc aucune mention de difficulté.

La démo d’Onimusha : Way of the Sword nous fait basculer entre phases de combat un peu couloirs et cinématiques intrigantes. Nous avons pu tester 22 minutes de gameplay. Le hack and slash (genre qui met en avant le combat à l’arme blanche) est intuitif, le système de combat est assez simple et on n’a pas tardé à le prendre en main avant de s’éclater à trancher et transpercer les ennemis.

La démo ne montre pas la diversité du bestiaire, qui se résume à un type d’ennemis ; des sortes d’esprits maléfiques appelés Genma qui ont un air des Récolteurs de la saga de science-fiction Mass Effect s’ils se retrouvaient à la période Edo. Ces ennemis attaquent à l’épée et à l’arc. Mais on sait que le bestiaire sera plus varié grâce aux images présentées depuis l’annonce du jeu.

Il y a un système d’endurance qui s’applique à la fois à notre héros et aux ennemis. Une fois cette barre vidée, le personnage concerné est plus faible et peut, pour les ennemis, subir un coup fatal (l’Issen critique) ; pour notre protagoniste, voir ses performances réduites.

Le coup spécial est de mise et est sacrément efficace. On a aussi (évidemment) un système de récupération avec des plantes à ingérer. Le gant de Miyamoto sert à récolter des âmes après chaque ennemi abattu, on sait grâce aux informations déjà divulguées que ces âmes donneront des pouvoirs particuliers en fonction de leurs couleurs, mais on ne l’a pas expérimenté dans la démo.

La démo se termine avec un combat de boss bourré de charisme que ce soit grâce au character design, à l’animation ou au moveset du personnage. Il ajoute également un peu de piment à l’histoire.

Les animations sont satisfaisantes et on apprécie donner le coup de grâce à son adversaire. Globalement, le jeu est très beau. Que ce soit d’un point de vue purement graphique (il est développé sur le moteur de Capcom RE Engine), ou d’un point de vue artistique. La direction artistique est cohérente et factuellement bonne. On pense notamment à la colorimétrie grisante qui donne un côté effacé à ce monde qui se meurt peu à peu.

Le village et ses environs sont pesants, les esprits que l’on croise sur notre chemin et qui nous murmurent des supplications à l’oreille nous hantent. Les cinématiques font ressortir quelque chose de fort, d’impactant : on est face à un monde détruit. Et c’est très réussi. Gros coup de cœur pour le scénario fantomatique et traumatique emprunt des valeurs du samouraï : l’honneur et la protection.

Onimusha : Way of the Sword promet d’être un très bon jeu. L’histoire nous transportera sans aucun doute, à voir à quel point elle sera capable de nous surprendre. L’aspect esthétique frôle la perfection. Le gameplay est bon, simple, on a hâte d’en voir plus sur les boss et le bestiaire ainsi que sur de futures nouvelles capacités. En bref, on attend impatiemment le jeu qui sortira en 2026 sur PS5, Xbox Series et PC. 

La bande-annonce de Onimusha : Way of the Sword