Gaumont a dévoilé ce jeudi 24 avril une bande-annonce du Grand Déplacement, la nouvelle comédie très attendue de Jean-Pascal Zadi.
Avec le film Tout simplement noir en 2020, qui lui a valu le César du meilleur espoir masculin, et la série En place en 2023, l’acteur-réalisateur Jean-Pascal Zadi s’est imposé comme l’un des noms incontournables de la comédie française récente. Son ambition le pousse aujourd’hui à partir à la conquête de l’espace, comme le montre la toute nouvelle bande-annonce de sa prochaine comédie, Le Grand Déplacement.
Dans cette comédie à la sauce science-fiction, coécrite par Hélène Bararuzunza, une organisation baptisée Black Star Line (en référence à la compagnie maritime) est chargée de monter la première mission spatiale africaine de l’histoire. Issu du continent et de sa diaspora, l’équipage y sera chargé d’explorer la planète NARDAL afin d’évaluer la possibilité d’y ramener tous les Africains si jamais la Terre devenait inhabitable. Des tensions entre les passagers risqueront de mettre à mal la mission, comme la bande-annonce en donne un parfait avant-goût.
Comme à l’accoutumée, Jean-Pascal Zadi s’offre un casting cinq étoiles, avec des visages familiers de son univers tels que Fadily Camara et Fary, mais également Lous and the Yakuza dans son premier rôle au cinéma (si on ne compte pas son cameo dans John Wick : Chapitre 4) et Reda Kateb, pour qui Zadi reconnaît avoir une « grande admiration ». « J’étais curieux de le voir dans une comédie », confie-t-il à Vanity Fair. Claudia Tagbo sera également présente, dans un rôle à contre-emploi, de même qu’Éric Judor, parce que « c’est le meilleur ». Et bien sûr, Jean-Pascal Zadi s’est recruté lui-même dans l’équipage.
Initialement annoncé sous le titre Les Damnés de la Terre avant d’être rebaptisé de façon peu inspirée La Mission de l’espace, le long-métrage opte finalement pour un subtil pied de nez à l’extrême-droite et sa théorie du « grand remplacement ». C’est qu’au-delà de la comédie spatiale déjantée, Zadi revendique un aspect politique. Il qualifie d’ailleurs lui-même ce projet de « comédie d’aventure écologique » :
« Il y a des messages sur l’avenir de la planète. Qu’est-ce qu’on doit en faire ? Comment doit-on changer nos comportements ? Est-ce que vivre en groupe dans un but commun suffit à changer les choses ? Il est aussi question de décolonisation. »
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